Le prix est censé récompenser un dirigeant africain démocratiquement élu et ayant quitté le pouvoir dans les trois dernières années -ce qui élimine ceux qui s'accrochent au pouvoir.
Créé en 2007 par le milliardaire d'origine soudanaise Mo Ibrahim, ce prix destiné à donner l'exemple aux dirigeants africains en exercice est doté de 5 millions de dollars (3,5 millions d'euros) sur dix ans, puis 200.000 dollars (environ 134.000 euros) par an à vie. "J'ai été très clair quand j'ai créé la Fondation sur le fait qu'il pourrait ne pas y avoir de lauréat certains années, et c'est le cas cette année", a commenté Mo Ibrahim.
Le comité du prix était présidé cette année par l'ancien secrétaire général des Nations unies et prix Nobel de la Paix Kofi Annan, et comprenait notamment le Finlandais Martti Ahtisaari et l'Egyptien Mohamed ElBaradeï, ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), tous deux Nobel de la Paix, ainsi que l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson. Cette dernière a lancé qu'il n'y aurait "pas eu forcément beaucoup" de nominés cette année s'il avait fallu décerner un prix de la bonne gouvernance en Europe.
L'ancien président du Botswana, Ketumile Masire, membre du conseil d'administration de la Fondation Mo Ibrahim, a expliqué lors d'une conférence de presse à Londres que le comité, indépendant du conseil, avait étudié les dossiers de "quelques candidats crédibles" sans être convaincu. Il n'a pas précisé pourquoi.
La Fondation, a ajouté M. Masire, a toutefois "pris note des progrès réalisés par la gouvernance dans certains pays africains, et constaté avec inquiétude les récents reculs dans d'autres pays".
Les précédents prix Ibrahim ont été attribués à l'ancien président du Mozambique Joaquim Chissano et à celui du Botswana Festus Gontebanye Mogae.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Créé en 2007 par le milliardaire d'origine soudanaise Mo Ibrahim, ce prix destiné à donner l'exemple aux dirigeants africains en exercice est doté de 5 millions de dollars (3,5 millions d'euros) sur dix ans, puis 200.000 dollars (environ 134.000 euros) par an à vie. "J'ai été très clair quand j'ai créé la Fondation sur le fait qu'il pourrait ne pas y avoir de lauréat certains années, et c'est le cas cette année", a commenté Mo Ibrahim.
Le comité du prix était présidé cette année par l'ancien secrétaire général des Nations unies et prix Nobel de la Paix Kofi Annan, et comprenait notamment le Finlandais Martti Ahtisaari et l'Egyptien Mohamed ElBaradeï, ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), tous deux Nobel de la Paix, ainsi que l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson. Cette dernière a lancé qu'il n'y aurait "pas eu forcément beaucoup" de nominés cette année s'il avait fallu décerner un prix de la bonne gouvernance en Europe.
L'ancien président du Botswana, Ketumile Masire, membre du conseil d'administration de la Fondation Mo Ibrahim, a expliqué lors d'une conférence de presse à Londres que le comité, indépendant du conseil, avait étudié les dossiers de "quelques candidats crédibles" sans être convaincu. Il n'a pas précisé pourquoi.
La Fondation, a ajouté M. Masire, a toutefois "pris note des progrès réalisés par la gouvernance dans certains pays africains, et constaté avec inquiétude les récents reculs dans d'autres pays".
Les précédents prix Ibrahim ont été attribués à l'ancien président du Mozambique Joaquim Chissano et à celui du Botswana Festus Gontebanye Mogae.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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