Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert maintient, malgré tout, la réunion extraordinaire de son cabinet, mardi matin, afin de rendre compte du résultat des pourparlers indirects menés au Caire sous la médiation de l'Egypte entre ses émissaires et les représentants du Hamas, ont précisé ses services dans un communiqué.
Au cours de ce Conseil des ministres extraordinaire, les membres du cabinet devaient initialement se prononcer sur un accord prévoyant un échange de prisonniers avec le Hamas. Mais des responsables israéliens ont précisé qu'il n'y aurait finalement pas de vote mardi puisqu'aucun accord n'est sur la table.
"Durant les négociations, le Hamas a durci sa position, est revenu sur les points d'entente déjà conclus durant l'année écoulée et a soulevé des exigences extrêmes, malgré les généreuses propositions israéliennes", affirme le gouvernement israélien dans son communiqué.
Le Hamas n'avait pas réagi dans l'immédiat. Les responsables du Mouvement de la résistance islamique dans la bande de Gaza n'étaient pas joignables, et aucun communiqué n'a été publié au Caire à l'issue des négociations.
Dans la journée de lundi, M. Olmert avait prévenu que les discussions du Caire seraient les derniers contacts indirects avec le Hamas avant son départ du pouvoir et la prise de fonction de son successeur désigné, Benyamin Nétanyahou.
Le communiqué a été publié quelques heures après le retour à Jérusalem des deux émissaires israéliens après deux jours d'intenses tractations au Caire. Dès leur arrivée, le patron du Shin Bet Yuval Diskin et le négociateur vétéran Ofer Dekel sont allés rendre compte du résultat de leurs discussions au Premier ministre.
En échange de la libération du soldat israélien Gilad Schalit, détenteur également de la nationalité française, le Hamas exigeait la libération de centaines d'activistes détenus dans les prisons israéliennes. Gilad Schalit, 22 ans, a été capturé en juin 2006 par des militants palestiniens proches du Hamas. Son sort est devenu un sujet à forte charge émotionnelle pour l'opinion publique israélienne.
Plus tôt dans la journée de lundi, des responsables israéliens de la défense, ainsi qu'un responsable du Hamas, avaient pourtant fait état de progrès dans les pourparlers du Caire, tout en notant la persistance de divergences sur la liste des prisonniers palestiniens à libérer. L'Etat hébreu insistait pour que les prisonniers reconnus coupables d'avoir planifié ou perpétré des attaques meurtrières contre des Israéliens soient expulsés vers des pays voisins.
Ehoud Olmert souhaitait obtenir la libération de Gilad Schalit avant de quitter le pouvoir. Le "faucon" du Likoud, Benyamin Nétanyahou, doit en effet boucler cette semaine ses pourparlers en vue de la constitution du futur gouvernement, et une fois qu'il sera aux commandes, les négociations devront reprendre à zéro avec un nouveau Premier ministre nettement moins réceptif aux exigences du Hamas.
Sentant que le temps pressait, la famille Schalit avait intensifié sa mobilisation depuis une semaine. Samedi soir, Yoel, le frère aîné du soldat avait donné sa première interview télévisée à la deuxième chaîne: "c'est la dernière semaine pour que les décisionnaires puissent respecter leur engagement à sauver Gilad", avait-il déclaré.
Source: Yahoo News
Au cours de ce Conseil des ministres extraordinaire, les membres du cabinet devaient initialement se prononcer sur un accord prévoyant un échange de prisonniers avec le Hamas. Mais des responsables israéliens ont précisé qu'il n'y aurait finalement pas de vote mardi puisqu'aucun accord n'est sur la table.
"Durant les négociations, le Hamas a durci sa position, est revenu sur les points d'entente déjà conclus durant l'année écoulée et a soulevé des exigences extrêmes, malgré les généreuses propositions israéliennes", affirme le gouvernement israélien dans son communiqué.
Le Hamas n'avait pas réagi dans l'immédiat. Les responsables du Mouvement de la résistance islamique dans la bande de Gaza n'étaient pas joignables, et aucun communiqué n'a été publié au Caire à l'issue des négociations.
Dans la journée de lundi, M. Olmert avait prévenu que les discussions du Caire seraient les derniers contacts indirects avec le Hamas avant son départ du pouvoir et la prise de fonction de son successeur désigné, Benyamin Nétanyahou.
Le communiqué a été publié quelques heures après le retour à Jérusalem des deux émissaires israéliens après deux jours d'intenses tractations au Caire. Dès leur arrivée, le patron du Shin Bet Yuval Diskin et le négociateur vétéran Ofer Dekel sont allés rendre compte du résultat de leurs discussions au Premier ministre.
En échange de la libération du soldat israélien Gilad Schalit, détenteur également de la nationalité française, le Hamas exigeait la libération de centaines d'activistes détenus dans les prisons israéliennes. Gilad Schalit, 22 ans, a été capturé en juin 2006 par des militants palestiniens proches du Hamas. Son sort est devenu un sujet à forte charge émotionnelle pour l'opinion publique israélienne.
Plus tôt dans la journée de lundi, des responsables israéliens de la défense, ainsi qu'un responsable du Hamas, avaient pourtant fait état de progrès dans les pourparlers du Caire, tout en notant la persistance de divergences sur la liste des prisonniers palestiniens à libérer. L'Etat hébreu insistait pour que les prisonniers reconnus coupables d'avoir planifié ou perpétré des attaques meurtrières contre des Israéliens soient expulsés vers des pays voisins.
Ehoud Olmert souhaitait obtenir la libération de Gilad Schalit avant de quitter le pouvoir. Le "faucon" du Likoud, Benyamin Nétanyahou, doit en effet boucler cette semaine ses pourparlers en vue de la constitution du futur gouvernement, et une fois qu'il sera aux commandes, les négociations devront reprendre à zéro avec un nouveau Premier ministre nettement moins réceptif aux exigences du Hamas.
Sentant que le temps pressait, la famille Schalit avait intensifié sa mobilisation depuis une semaine. Samedi soir, Yoel, le frère aîné du soldat avait donné sa première interview télévisée à la deuxième chaîne: "c'est la dernière semaine pour que les décisionnaires puissent respecter leur engagement à sauver Gilad", avait-il déclaré.
Source: Yahoo News
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