Tandis que les centres offshore multiplient les accords de coopération fiscale avec les grandes puissances, les banques s'emparent du sujet. Elles qui étaient restées l'arme au pied se livrent à un 'grand nettoyage' de leurs implantations dans les 'pays à palmiers', ainsi qu'elles les nomment.
De fait, il y a urgence. D'ici le prochain G20 de Pittsburgh (Pennsylvanie), le 24 septembre, chacune devra pouvoir justifier, auprès des autorités de tutelle de son pays, sa présence dans les Etats et territoires 'non coopératifs'. Chaque établissement devra décrire la nature des activités qu'il y exerce, les profits qu'il y réalise et la manière dont il est contrôlé.
'Les banques ne sont pas seulement légalistes. Elles se sont mises en mouvement, en s'engageant à surveiller leurs activités dans les 42 pays fichés sur la liste grise de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) et même, à les arrêter si certains d'entre eux refusaient de coopérer, observe le président de l'ONG Transparency International France, Daniel Lebègue. C'est excellent au plan des principes.'
'C'est du jamais vu ! Il y a seulement deux ans, l'idée qu'exercer une activité dans un paradis fiscal constituait un élément de risque était incongrue aux yeux des banquiers. Depuis le G20, tout va très, très vite', renchérit Pascal Saint-Amans, chef de la division coopération internationale et compétition fiscale à l'OCDE.
Les banques vont-elles pour autant se retirer des centres les plus 'exotiques', qui vivent de la fraude ou de l'évasion fiscale, voire du blanchiment d'argent ? Cesser des activités lucratives ? Sous couvert d'anonymat, les banques françaises, premières à s'être lancées à l'offensive en Europe, expliquent qu'elles passent au crible toutes leurs activités offshore.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
De fait, il y a urgence. D'ici le prochain G20 de Pittsburgh (Pennsylvanie), le 24 septembre, chacune devra pouvoir justifier, auprès des autorités de tutelle de son pays, sa présence dans les Etats et territoires 'non coopératifs'. Chaque établissement devra décrire la nature des activités qu'il y exerce, les profits qu'il y réalise et la manière dont il est contrôlé.
'Les banques ne sont pas seulement légalistes. Elles se sont mises en mouvement, en s'engageant à surveiller leurs activités dans les 42 pays fichés sur la liste grise de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) et même, à les arrêter si certains d'entre eux refusaient de coopérer, observe le président de l'ONG Transparency International France, Daniel Lebègue. C'est excellent au plan des principes.'
'C'est du jamais vu ! Il y a seulement deux ans, l'idée qu'exercer une activité dans un paradis fiscal constituait un élément de risque était incongrue aux yeux des banquiers. Depuis le G20, tout va très, très vite', renchérit Pascal Saint-Amans, chef de la division coopération internationale et compétition fiscale à l'OCDE.
Les banques vont-elles pour autant se retirer des centres les plus 'exotiques', qui vivent de la fraude ou de l'évasion fiscale, voire du blanchiment d'argent ? Cesser des activités lucratives ? Sous couvert d'anonymat, les banques françaises, premières à s'être lancées à l'offensive en Europe, expliquent qu'elles passent au crible toutes leurs activités offshore.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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