Kafayat Ullah, proche lieutenant de Mehsud, a déclaré au téléphone, sans plus de précisions, que le chef des insurgés avait été tué en compagnie de sa deuxième femme par un tir de missile américain.
Peu avant cette confirmation par les insurgés eux-mêmes, le ministre pakistanais des Affaires étrangères avait fait état d'informations provenant des services de renseignement selon lesquelles Mehsud aurait été tué dans une frappe américaine, mais que les autorités se rendaient sur place pour vérifier la véracité de ces informations.
"Pour être 100% sûrs, nous devons vérifier sur le terrain", avait souligné Shah Mahmood Qureshi devant les journalistes à Islamabad.
Un peu plus tôt, trois agents des renseignements pakistanais déclaraient que Mehsud avait été tué par un missile tiré mercredi et qu'il avait été enterré. Mais aucun de ces agents n'avait vu le corps.
Le missile a détruit la maison d'un des beau-frères de Baitullah Mehsud, dans la région tribale du Sud-Waziristan. L'une des deux épouses du chef taliban a été tuée lors de cette frappe, selon des responsables des renseignements pakistanais.
Le 23 juin dernier, toujours au Sud-Waziristan, l'armée américaine avait lancé ce qui était sans doute la plus meurtrière de ses attaques sur le sol pakistanais. Mais contrairement à l'habitude, le Pakistan n'avait pas réagi à cette atteinte à sa souveraineté.
L'attaque ciblée avait tué 80 personnes, d'après les services de renseignement pakistanais, mais elle avait raté Mehsud, qui était sa cible principale.
Cette attaque visant un centre d'entraînement des talibans, puis une cérémonie funèbre à laquelle assistaient plusieurs hauts responsables du mouvement fondamentaliste, avait montré une coopération étroite entre services américains et pakistanais, même si le gouvernement d'Islamabad s'en défend. Cinquante-cinq des 80 tués participaient aux funérailles, dans le village de Makeen, des victimes d'une précédente attaque américaine. Les talibans avaient reconnu 65 tués.
Mehsud était présent à cette cérémonie, et ses hommes, paniqués, avaient perdu un moment le contact avec leur chef, d'après des communications radio interceptées par les services de renseignements pakistanais. Mais l'ennemi public avait en fait quitté les lieux avant les premiers tirs.
Considéré par Islamabad comme l'ennemi public No1, Mehsud était tenu pour responsable de dizaines d'attentats-suicide et d'assassinats. Il était notamment soupçonné d'être derrière l'assassinat de l'ancien Premier ministre pakistanais, Benazir Bhutto.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Peu avant cette confirmation par les insurgés eux-mêmes, le ministre pakistanais des Affaires étrangères avait fait état d'informations provenant des services de renseignement selon lesquelles Mehsud aurait été tué dans une frappe américaine, mais que les autorités se rendaient sur place pour vérifier la véracité de ces informations.
"Pour être 100% sûrs, nous devons vérifier sur le terrain", avait souligné Shah Mahmood Qureshi devant les journalistes à Islamabad.
Un peu plus tôt, trois agents des renseignements pakistanais déclaraient que Mehsud avait été tué par un missile tiré mercredi et qu'il avait été enterré. Mais aucun de ces agents n'avait vu le corps.
Le missile a détruit la maison d'un des beau-frères de Baitullah Mehsud, dans la région tribale du Sud-Waziristan. L'une des deux épouses du chef taliban a été tuée lors de cette frappe, selon des responsables des renseignements pakistanais.
Le 23 juin dernier, toujours au Sud-Waziristan, l'armée américaine avait lancé ce qui était sans doute la plus meurtrière de ses attaques sur le sol pakistanais. Mais contrairement à l'habitude, le Pakistan n'avait pas réagi à cette atteinte à sa souveraineté.
L'attaque ciblée avait tué 80 personnes, d'après les services de renseignement pakistanais, mais elle avait raté Mehsud, qui était sa cible principale.
Cette attaque visant un centre d'entraînement des talibans, puis une cérémonie funèbre à laquelle assistaient plusieurs hauts responsables du mouvement fondamentaliste, avait montré une coopération étroite entre services américains et pakistanais, même si le gouvernement d'Islamabad s'en défend. Cinquante-cinq des 80 tués participaient aux funérailles, dans le village de Makeen, des victimes d'une précédente attaque américaine. Les talibans avaient reconnu 65 tués.
Mehsud était présent à cette cérémonie, et ses hommes, paniqués, avaient perdu un moment le contact avec leur chef, d'après des communications radio interceptées par les services de renseignements pakistanais. Mais l'ennemi public avait en fait quitté les lieux avant les premiers tirs.
Considéré par Islamabad comme l'ennemi public No1, Mehsud était tenu pour responsable de dizaines d'attentats-suicide et d'assassinats. Il était notamment soupçonné d'être derrière l'assassinat de l'ancien Premier ministre pakistanais, Benazir Bhutto.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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