Mais, apparemment, en France et en Europe, on ne tire pas les leçons de l'histoire, on ne fait pas ce qu'il faut pour sortir du marasme économique. On s'imagine toujours que le bon peuple va tenir le coup et accepter de se serrer la ceinture jusque et au delà de ce qui s'était déjà vu de par le passé. Pour résorber la crise, il y a grosso modo deux itinéraires, celui de l'offre et celui de la demande. Les deux s'inscrivent dans une démarche de croissance. On parle de ramener le pays à une position d'équilibre financier sans penser un seul instant à préserver un niveau de vie minimum. Les fauchés, les déshérités, les inutiles au monde, on s'en fout. N'oublions jamais que vous, moi, Monsieur tout le monde, dont tous les biens sont circonscrits sur quelques arpents de terre, provoquons chez les nantis et ceux de l'extrême droite le même effet que ceux qui, ayant perdu toute dignité, amoncellent de vieux cartons sur les trottoirs pour s'y loger: le plus profond mépris.
Demain, les sociétés automatisées et robotisées n'auront plus de travail à offrir. Les tâches seront assurées par les machines. Et c'est très bien que les hommes n'aient plus à s'abrutir. Comment ces sociétés vont-elle financer la santé, l'éducation, le logement de ces millions de citoyens qui n'auront pas de contrat de travail tout simplement parce qu'il n'y aura plus de travail? Comment financer leurs moyens d'existence? Quel rôle actif, qui leur donnera l'indispensable représentativité dont tout homme a besoin dans une communauté, pourront-ils avoir? Si les Français sont si moroses, ce n'est pas à cause du chômage ni du niveau de vie et de sécurité qui baisse, c'est parce qu'ils savent bien que nos modèles de société sont obsolètes et que le mécanisme ressources/travail ne fonctionne plus. C'est dans des partis politiques qui sauront dessiner les équilibres sociaux de la société post-travail que les Français se retrouveront et pas dans une alternative où la droite comme la gauche fait figure de doctrine réactionnaire.
Demain, les sociétés automatisées et robotisées n'auront plus de travail à offrir. Les tâches seront assurées par les machines. Et c'est très bien que les hommes n'aient plus à s'abrutir. Comment ces sociétés vont-elle financer la santé, l'éducation, le logement de ces millions de citoyens qui n'auront pas de contrat de travail tout simplement parce qu'il n'y aura plus de travail? Comment financer leurs moyens d'existence? Quel rôle actif, qui leur donnera l'indispensable représentativité dont tout homme a besoin dans une communauté, pourront-ils avoir? Si les Français sont si moroses, ce n'est pas à cause du chômage ni du niveau de vie et de sécurité qui baisse, c'est parce qu'ils savent bien que nos modèles de société sont obsolètes et que le mécanisme ressources/travail ne fonctionne plus. C'est dans des partis politiques qui sauront dessiner les équilibres sociaux de la société post-travail que les Français se retrouveront et pas dans une alternative où la droite comme la gauche fait figure de doctrine réactionnaire.
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