Il faudra user d'un peu d'ingénierie financière pour que les contributions soient comparables. DT apportera une filiale de valeur moindre, mais nantie d'un crédit d'impôts de 1,5 milliard de livres sterling, tandis qu'Orange porte un endettement de 1,25 milliard de livres. DT se chargera de refinancer la moitié de la dette d'Orange en émettant un emprunt de 625 millions de livres auprès de ses actionnaires. Ainsi, tant la dette que le capital seront répartis à 50-50.
Il en sera de même pour le partage des postes de responsabilité. Le directeur général sera Tom Alexander, de chez Orange, tandis que le poste de directeur des opérations sera confié à Richard Moat, de chez T-Mobile. Si, dans un premier temps, les deux marques seront maintenues, il est prévu de mutualiser les services fonctionnels et les infrastructures, ce qui devrait permettre, à l'horizon 2014, de dégager des économies de 3,5 milliards de livres (3,99 milliards d'euros) en valeur nette actualisée. Le tout pour un investissement total n'excédant pas 800 millions de livres.
Deutsche Telekom se débarrasse ainsi d'une filiale trop petite. Et les concurrents peuvent espérer que la guerre des prix qui sévissait depuis longtemps est révolue. Au cours de cinq dernières années, la marge d'exploitation des opérateurs a été comprimée d'environ 10 points, pour se situer dans une fourchette de 20 % à 25 %. La nouvelle entité prévoit des marges plus proches de la référence européenne, qui est de 30 %.
Ofcom, l'instance de régulation britannique, a déclaré qu'elle examinerait attentivement le protocole d'accord. Mais il y a peu de chances que les concurrents déposent des plaintes. Les opérateurs Vodafone et Telefonica ont vu échouer leurs offres respectives sur T-Mobile, mais la stabilisation des prix leur sera profitable. Le minuscule opérateur Three lui-même, filiale de Hutchison Whampoa, tirera avantage des collaborations technologiques qu'il a nouées avec l'une et l'autre des parties.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Il en sera de même pour le partage des postes de responsabilité. Le directeur général sera Tom Alexander, de chez Orange, tandis que le poste de directeur des opérations sera confié à Richard Moat, de chez T-Mobile. Si, dans un premier temps, les deux marques seront maintenues, il est prévu de mutualiser les services fonctionnels et les infrastructures, ce qui devrait permettre, à l'horizon 2014, de dégager des économies de 3,5 milliards de livres (3,99 milliards d'euros) en valeur nette actualisée. Le tout pour un investissement total n'excédant pas 800 millions de livres.
Deutsche Telekom se débarrasse ainsi d'une filiale trop petite. Et les concurrents peuvent espérer que la guerre des prix qui sévissait depuis longtemps est révolue. Au cours de cinq dernières années, la marge d'exploitation des opérateurs a été comprimée d'environ 10 points, pour se situer dans une fourchette de 20 % à 25 %. La nouvelle entité prévoit des marges plus proches de la référence européenne, qui est de 30 %.
Ofcom, l'instance de régulation britannique, a déclaré qu'elle examinerait attentivement le protocole d'accord. Mais il y a peu de chances que les concurrents déposent des plaintes. Les opérateurs Vodafone et Telefonica ont vu échouer leurs offres respectives sur T-Mobile, mais la stabilisation des prix leur sera profitable. Le minuscule opérateur Three lui-même, filiale de Hutchison Whampoa, tirera avantage des collaborations technologiques qu'il a nouées avec l'une et l'autre des parties.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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