Est-ce l'odeur du record ? Depuis deux matches Federer vole à Melbourne et son prochain adversaire, un gaucher espagnol à déterminer entre Nadal et Verdasco, devra être fort pour lui barrer la route.
Car Federer semble avoir très envie d'égaler le record de quatorze victoires en Grand Chelem de Pete Sampras dont on lui rebat les oreilles depuis deux ans et renouer ainsi avec une activité qu'il adore: écrire l'histoire.
"Quand Pete l'avait fait en 2002, on ne pensait pas voir quelqu'un en position de le rejoindre de sitôt, a soufflé Roddick. C'est assez effrayant quand on considère tout ce qu'il faut pour l'accomplir."
"J'ai eu Pete au téléphone, a confié Federer. Il espère que je vais gagner, il se réjouit pour moi." En attendant le grand soir dimanche, il a déjà rejoint Sampras au nombre de finales disputées dans un majeur.
Federer en est désormais à dix-huit, à une longueur du record. "C'est Ivan Lendl qui l'a, pas vrai ? C'est sympa de s'en approcher".
"Cette année je suis en meilleure santé", a ensuite répété le N.2 mondial, battu par Djokovic en demi-finale en 2008 alors qu'il souffrait d'une mononucléose. Il l'a prouvé lors de ses deux derniers matches qui lui donnent, il le reconnaît volontiers, "beaucoup de confiance" sur un court où il s'est déjà imposé en 2004, 2006 et 2007.
S'il n'a pas atteint jeudi le même degré de perfection que lors de son quart de finale face à l'Argentin Juan Martin Del Potro (6-3, 6-0, 6-0), il a une nouvelle fois impressionné face à Roddick.
Celui-ci a fait un bon match mais a constaté que contre un bon Federer "on peut savoir quoi faire, réussir à le faire et toujours perdre".
Ce qui a frappé a été la qualité en coup droit de Federer. Souvent enrayé en 2008, il semble avoir retrouvé tout son tranchant. Une arme essentielle dans son arsenal et qui lui a apporté 23 points gagnants jeudi.
Federer a également très bien servi. Il a rivalisé dans cet exercice avec Roddick avec, contrairement aux missiles à 220 km/h de l'Américain, des mises en jeu subtiles, très travaillées, lui permettant de dominer nettement son adversaire au nombre d'aces (16 à 8) dont un à 173 km/h.
"Il a servi autour des 70 % de premières balles, ce qui est un excellent pourcentage pour lui, a constaté Roddick. Quand on regarde les stats, elles sont bonnes pour tous les deux. Mais il a fait la différence en réussissant de gros points aux moments importants."
Voilà la troisième raison de la victoire du Suisse. Mené 5-4, 0-15 sur son service au deuxième set, il a aligné douze points de suite. A 5-5 dans la troisième manche, il a augmenté la pression pour finir par faire craquer Roddick avec un passing de coup droit.
"J'ai bien bougé et j'ai rendu les choses difficiles pour Andy au fond du court. C'est ce que j'espérais", a commenté Federer qui, depuis qu'il a remonté un déficit de deux sets à zéro face au Tchèque Tomas Berdych en huitièmes de finale, n'a plus jamais regardé dans son rétroviseur.
source; Yahoo News
Car Federer semble avoir très envie d'égaler le record de quatorze victoires en Grand Chelem de Pete Sampras dont on lui rebat les oreilles depuis deux ans et renouer ainsi avec une activité qu'il adore: écrire l'histoire.
"Quand Pete l'avait fait en 2002, on ne pensait pas voir quelqu'un en position de le rejoindre de sitôt, a soufflé Roddick. C'est assez effrayant quand on considère tout ce qu'il faut pour l'accomplir."
"J'ai eu Pete au téléphone, a confié Federer. Il espère que je vais gagner, il se réjouit pour moi." En attendant le grand soir dimanche, il a déjà rejoint Sampras au nombre de finales disputées dans un majeur.
Federer en est désormais à dix-huit, à une longueur du record. "C'est Ivan Lendl qui l'a, pas vrai ? C'est sympa de s'en approcher".
"Cette année je suis en meilleure santé", a ensuite répété le N.2 mondial, battu par Djokovic en demi-finale en 2008 alors qu'il souffrait d'une mononucléose. Il l'a prouvé lors de ses deux derniers matches qui lui donnent, il le reconnaît volontiers, "beaucoup de confiance" sur un court où il s'est déjà imposé en 2004, 2006 et 2007.
S'il n'a pas atteint jeudi le même degré de perfection que lors de son quart de finale face à l'Argentin Juan Martin Del Potro (6-3, 6-0, 6-0), il a une nouvelle fois impressionné face à Roddick.
Celui-ci a fait un bon match mais a constaté que contre un bon Federer "on peut savoir quoi faire, réussir à le faire et toujours perdre".
Ce qui a frappé a été la qualité en coup droit de Federer. Souvent enrayé en 2008, il semble avoir retrouvé tout son tranchant. Une arme essentielle dans son arsenal et qui lui a apporté 23 points gagnants jeudi.
Federer a également très bien servi. Il a rivalisé dans cet exercice avec Roddick avec, contrairement aux missiles à 220 km/h de l'Américain, des mises en jeu subtiles, très travaillées, lui permettant de dominer nettement son adversaire au nombre d'aces (16 à 8) dont un à 173 km/h.
"Il a servi autour des 70 % de premières balles, ce qui est un excellent pourcentage pour lui, a constaté Roddick. Quand on regarde les stats, elles sont bonnes pour tous les deux. Mais il a fait la différence en réussissant de gros points aux moments importants."
Voilà la troisième raison de la victoire du Suisse. Mené 5-4, 0-15 sur son service au deuxième set, il a aligné douze points de suite. A 5-5 dans la troisième manche, il a augmenté la pression pour finir par faire craquer Roddick avec un passing de coup droit.
"J'ai bien bougé et j'ai rendu les choses difficiles pour Andy au fond du court. C'est ce que j'espérais", a commenté Federer qui, depuis qu'il a remonté un déficit de deux sets à zéro face au Tchèque Tomas Berdych en huitièmes de finale, n'a plus jamais regardé dans son rétroviseur.
source; Yahoo News
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