En soulignant qu'Al Qaïda constitue désormais l'objectif principal de la mission, il se démarque de George Bush et de ses alliés de l'Otan qui affirmaient, lors du sommet de Bucarest d'avril 2008, que leur but était de contribuer à construire en Afghanistan "un Etat viable, sûr, prospère et démocratique, respectueux des droits de l'homme et libéré de la menace du terrorisme".
Washington va toutefois mobiliser davantage de moyens humains et financiers.
En plus des renforts de 17.000 soldats qu'il a approuvés le mois dernier, Obama va dépêcher 4.000 instructeurs militaires pour former l'Armée nationale afghane (ANA). "Nous voulons agir aussi agressivement et rapidement que possible pour bâtir une armée afghane qui soit capable de défendre son pays et de vaincre les taliban et Al Qaïda", explique un haut responsable de l'administration.
Au total, la présence militaire américaine sera portée à quelque 60.000 soldats, contre 38.000 aujourd'hui - auxquels s'ajoutent les 30.000 soldats de pays alliés, essentiellement de l'Otan.
L'effort sera également financier: le coût des opérations militaires américaines en Afghanistan, actuellement évalué à 2 milliards de dollars par mois, devrait bondir de 60%.
Conséquence immédiate de cette nouvelle stratégie, la pression exercée sur les forces armées américaines va mécaniquement s'accroître, du moins à court terme puisque le retrait annoncé de 100.000 soldats du théâtre irakien ne devrait pas à être engagé avant la fin de l'année.
L'administration prévoit aussi l'envoi de centaines de civils spécialisés dans les missions de service public afin d'aider le gouvernement de Kaboul à répondre aux besoins essentiels de la population afghane, de l'approvisionnement en eau potable jusqu'à une justice efficace.
Dès la campagne présidentielle, Obama avait reproché à Bush d'avoir négligé le front afghan de la "guerre contre le terrorisme" déclarée par le président républicain après les attentats du 11 septembre 2001.
Sur le plan diplomatique, Washington veut mener une offensive régionale impliquant la Russie, la Chine, l'Iran et l'Inde. Mais cette politique d'engagement n'offre aucune garantie. Et la coopération recherchée par les Etats-Unis sur le dossier afghan pourrait devenir une monnaie d'échange dans d'autres dossiers (le projet de bouclier antimissile pour ce qui est de la Russie, le programme nucléaire iranien).
Des questions restent par ailleurs en suspens concernant le Pakistan. Pour de nombreux experts, l'instabilité de cette puissance régionale dotée de l'arme nucléaire et l'implantation d'Al Qaïda sur son sol représentent une menace contre la sécurité des Etats-Unis bien plus grande que l'Afghanistan.
Or Washington n'a pas encore apporté la preuve de sa capacité à convaincre l'armée pakistanaise de s'engager pleinement dans la lutte contre-insurrectionnelle.
Source: Yahoo News
Washington va toutefois mobiliser davantage de moyens humains et financiers.
En plus des renforts de 17.000 soldats qu'il a approuvés le mois dernier, Obama va dépêcher 4.000 instructeurs militaires pour former l'Armée nationale afghane (ANA). "Nous voulons agir aussi agressivement et rapidement que possible pour bâtir une armée afghane qui soit capable de défendre son pays et de vaincre les taliban et Al Qaïda", explique un haut responsable de l'administration.
Au total, la présence militaire américaine sera portée à quelque 60.000 soldats, contre 38.000 aujourd'hui - auxquels s'ajoutent les 30.000 soldats de pays alliés, essentiellement de l'Otan.
L'effort sera également financier: le coût des opérations militaires américaines en Afghanistan, actuellement évalué à 2 milliards de dollars par mois, devrait bondir de 60%.
Conséquence immédiate de cette nouvelle stratégie, la pression exercée sur les forces armées américaines va mécaniquement s'accroître, du moins à court terme puisque le retrait annoncé de 100.000 soldats du théâtre irakien ne devrait pas à être engagé avant la fin de l'année.
L'administration prévoit aussi l'envoi de centaines de civils spécialisés dans les missions de service public afin d'aider le gouvernement de Kaboul à répondre aux besoins essentiels de la population afghane, de l'approvisionnement en eau potable jusqu'à une justice efficace.
Dès la campagne présidentielle, Obama avait reproché à Bush d'avoir négligé le front afghan de la "guerre contre le terrorisme" déclarée par le président républicain après les attentats du 11 septembre 2001.
Sur le plan diplomatique, Washington veut mener une offensive régionale impliquant la Russie, la Chine, l'Iran et l'Inde. Mais cette politique d'engagement n'offre aucune garantie. Et la coopération recherchée par les Etats-Unis sur le dossier afghan pourrait devenir une monnaie d'échange dans d'autres dossiers (le projet de bouclier antimissile pour ce qui est de la Russie, le programme nucléaire iranien).
Des questions restent par ailleurs en suspens concernant le Pakistan. Pour de nombreux experts, l'instabilité de cette puissance régionale dotée de l'arme nucléaire et l'implantation d'Al Qaïda sur son sol représentent une menace contre la sécurité des Etats-Unis bien plus grande que l'Afghanistan.
Or Washington n'a pas encore apporté la preuve de sa capacité à convaincre l'armée pakistanaise de s'engager pleinement dans la lutte contre-insurrectionnelle.
Source: Yahoo News
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