"Je ne veux pas prétendre qu'aujourd'hui marque la fin de nos problèmes économiques. Ni que cela doit constituer tout ce que nous devons faire pour relancer notre économie. Mais aujourd'hui marque le début de la fin, le début de ce dont nous avons besoin pour créer des emplois pour les Américains", a commenté M. Obama. Ce plan de relance, a-t-il ajouté, permettra de donner des "fondations plus solides" à notre économie.
Barack Obama a signé le texte lors d'une cérémonie inhabituelle, organisée au Musée de la nature et de la science de Denver, au Colorado (ouest des Etats-Unis), loin des querelles partisanes opposant démocrates et républicains à Washington.
Le président américain devait profiter de l'occasion pour promouvoir les investissements de son plan dans le secteur des énergies "vertes". Mercredi, il se rendra en Arizona pour dévoiler un programme visant à aider des millions de propriétaires en difficulté à éviter une saisie de leur logement.
Le Congrès a adopté le plan de relance vendredi, offrant ainsi à M. Obama le premier grand succès de sa présidence, entamée le 20 janvier. Le dispositif prévoit des dépenses publiques massives dans les infrastructures, la santé, le développement des énergies renouvelables ou encore les économies d'énergie, avec le double objectif de créer des emplois sur le court terme et de redresser l'économie à plus long terme.
Le plan prévoit un crédit d'impôt de 400 dollars (317 euros) pour la plupart des particuliers et 800 dollars (635 euros) pour les couples, y compris pour ceux qui ne sont pas imposables sur le revenu. Il versera également des dizaines de milliards au profit des Etats de l'union pour éviter des coupes sombres dans leurs budgets et des licenciements dans leurs administrations. Des aides fiscales sont également prévues pour les acquéreurs d'un premier logement ou d'une voiture neuve.
Les chômeurs et personnes défavorisées bénéficieront en outre d'un régime d'allocation-chômage plus généreux et d'une aide accrue en matière d'alimentation et d'accès aux soins. Le texte contient également la clause controversée dite "Buy American" ("Achetez américain"), qui privilégie l'utilisation de fer, d'acier et de biens manufacturés américains dans les grands travaux financés par le plan. Bien qu'édulcorée, la mesure a suscité les critiques de partenaires commerciaux de Washington.
Malgré les dépenses colossales prévues par le plan de relance, il faudra sans doute du temps avant que la santé de l'économie américaine ne s'améliore. Le porte-parole présidentiel Robert Gibbs a averti que "l'on n'a pas encore touché le fond", même si l'adoption du plan "est un grand pas en avant". Le taux de chômage atteint 7,6%, son niveau le plus élevé depuis 16 ans. Selon les analystes, l'activité économique aux Etats-Unis devrait rester faible cette année.
M. Obama va devoir prendre des mesures énergiques pour soutenir le système financier américain, toujours en grande difficulté, pour aider ses concitoyens menacés par les saisies immobilières et pour sauver l'industrie automobile du pays.
A l'exception de trois d'entre eux au Sénat, les républicains ont rejeté le plan de relance. Ils estiment que le dispositif ne comporte pas assez de baisses d'impôts et que les dépenses prévues ne ciblent pas suffisamment le principal objectif du texte: créer des emplois sur le court terme.
De nombreux économistes prévoient une explosion du déficit budgétaire américain, qui selon eux atteindra 1.600 milliards de dollars (1.270 milliards d'euros) cette année, plan de relance compris. Soit environ trois fois le montant atteint l'an dernier.
Source: Yahoo News
Barack Obama a signé le texte lors d'une cérémonie inhabituelle, organisée au Musée de la nature et de la science de Denver, au Colorado (ouest des Etats-Unis), loin des querelles partisanes opposant démocrates et républicains à Washington.
Le président américain devait profiter de l'occasion pour promouvoir les investissements de son plan dans le secteur des énergies "vertes". Mercredi, il se rendra en Arizona pour dévoiler un programme visant à aider des millions de propriétaires en difficulté à éviter une saisie de leur logement.
Le Congrès a adopté le plan de relance vendredi, offrant ainsi à M. Obama le premier grand succès de sa présidence, entamée le 20 janvier. Le dispositif prévoit des dépenses publiques massives dans les infrastructures, la santé, le développement des énergies renouvelables ou encore les économies d'énergie, avec le double objectif de créer des emplois sur le court terme et de redresser l'économie à plus long terme.
Le plan prévoit un crédit d'impôt de 400 dollars (317 euros) pour la plupart des particuliers et 800 dollars (635 euros) pour les couples, y compris pour ceux qui ne sont pas imposables sur le revenu. Il versera également des dizaines de milliards au profit des Etats de l'union pour éviter des coupes sombres dans leurs budgets et des licenciements dans leurs administrations. Des aides fiscales sont également prévues pour les acquéreurs d'un premier logement ou d'une voiture neuve.
Les chômeurs et personnes défavorisées bénéficieront en outre d'un régime d'allocation-chômage plus généreux et d'une aide accrue en matière d'alimentation et d'accès aux soins. Le texte contient également la clause controversée dite "Buy American" ("Achetez américain"), qui privilégie l'utilisation de fer, d'acier et de biens manufacturés américains dans les grands travaux financés par le plan. Bien qu'édulcorée, la mesure a suscité les critiques de partenaires commerciaux de Washington.
Malgré les dépenses colossales prévues par le plan de relance, il faudra sans doute du temps avant que la santé de l'économie américaine ne s'améliore. Le porte-parole présidentiel Robert Gibbs a averti que "l'on n'a pas encore touché le fond", même si l'adoption du plan "est un grand pas en avant". Le taux de chômage atteint 7,6%, son niveau le plus élevé depuis 16 ans. Selon les analystes, l'activité économique aux Etats-Unis devrait rester faible cette année.
M. Obama va devoir prendre des mesures énergiques pour soutenir le système financier américain, toujours en grande difficulté, pour aider ses concitoyens menacés par les saisies immobilières et pour sauver l'industrie automobile du pays.
A l'exception de trois d'entre eux au Sénat, les républicains ont rejeté le plan de relance. Ils estiment que le dispositif ne comporte pas assez de baisses d'impôts et que les dépenses prévues ne ciblent pas suffisamment le principal objectif du texte: créer des emplois sur le court terme.
De nombreux économistes prévoient une explosion du déficit budgétaire américain, qui selon eux atteindra 1.600 milliards de dollars (1.270 milliards d'euros) cette année, plan de relance compris. Soit environ trois fois le montant atteint l'an dernier.
Source: Yahoo News
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