Sans ce plan, qui en est à un stade décisif au Congrès, M. Obama a brandi le spectre d'une décennie sans croissance comme l'a connue le Japon dans les années 90. Mais avec lui et d'autres mesures que son gouvernement annoncera mardi, l'économie américaine pourrait connaître une "importante amélioration" l'an prochain.
M. Obama s'est démultiplié lundi pour ce plan. Trois semaines après avoir prêté serment, il a renoué avec les pratiques de la campagne et pris à témoins de l'urgence de la situation les habitants d'une petite localité manufacturière de l'Indiana (nord) durement touchée par la récession. Dans la soirée, il a largement consacré sa première conférence de président au plan.
Celui-ci, qui pourrait dépasser les 800 milliards de dollars, a franchi une nouvelle étape lundi quand le Sénat a voté la clôture de ses débats par 61 voix contre 36. Le Sénat semblait devoir approuver le texte mardi.
La Chambre des représentants a adopté sa propre version il y a une dizaine de jours. Il faudra donc encore que les deux chambres s'accordent sur un unique projet. Les deux versions diffèrent sensiblement et les querelles auxquelles elles ont donné lieu dans chaque chambre entre les amis démocrates de M. Obama et ses adversaires républicains promettent une tâche ardue. Or M. Obama veut avoir le texte sur son bureau avant le 16 février.
Au cours de sa conférence de presse, M. Obama a appelé "instamment tous les membres du Congrès à agir sans plus tarder cette semaine pour résoudre leurs divergences et adopter ce plan".
"Les atermoiements sans fin ou la paralysie à Washington devant cette crise ne feront que causer une catastrophe plus grande", a-t-il dit plus tôt lors d'une réunion publique à Elkhart, une localité d'environ 50.000 personnes où le chômage est passé de 4,7% l'an dernier à plus de 15% aujourd'hui selon la Maison Blanche.
Selon M. Obama, les Etats-Unis traversent "la pire crise économique depuis la Grande dépression" des années 30, de sinistre mémoire pour les Américains.
Pour M. Obama, élu sur la promesse du changement, il s'agit de tenir parole alors que chaque nouvelle journée apporte son lot de mauvaises nouvelles économiques.
A Washington comme à Elkhart, M. Obama a rappelé la perte de 3,6 millions d'emplois aux Etats-Unis depuis le début de la crise et s'est livré à une nouvelle défense vigoureuse du plan censé sauver ou créer trois à quatre millions d'emplois en deux ans.
"Ne rien faire n'est pas un option, de mon point de vue", a-t-il lancé.
M. Obama a souligné que ce plan n'était que l'une des initiatives face à la crise. Son secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, doit dévoiler mardi des mesures pour faire à nouveau circuler le crédit vers les entreprises et les particuliers et relancer l'investissement et la consommation. M. Obama a promis de travailler avec les banques en difficultés pour "nettoyer les comptes" et débloquer le flux du crédit et a aussi laissé entendre l'annonce prochaine de mesures pour l'immobilier, d'où la crise est partie.
"Je n'ai pas de boule de cristal", a-t-il dit. Mais il a espéré qu'après "une année difficile" les entreprises recommenceraient à investir et les Américains à consommer et que, "si tout se passe bien, nous commencerons à voir une amélioration importante à partir de l'année prochaine".
Source: Yahoo News
M. Obama s'est démultiplié lundi pour ce plan. Trois semaines après avoir prêté serment, il a renoué avec les pratiques de la campagne et pris à témoins de l'urgence de la situation les habitants d'une petite localité manufacturière de l'Indiana (nord) durement touchée par la récession. Dans la soirée, il a largement consacré sa première conférence de président au plan.
Celui-ci, qui pourrait dépasser les 800 milliards de dollars, a franchi une nouvelle étape lundi quand le Sénat a voté la clôture de ses débats par 61 voix contre 36. Le Sénat semblait devoir approuver le texte mardi.
La Chambre des représentants a adopté sa propre version il y a une dizaine de jours. Il faudra donc encore que les deux chambres s'accordent sur un unique projet. Les deux versions diffèrent sensiblement et les querelles auxquelles elles ont donné lieu dans chaque chambre entre les amis démocrates de M. Obama et ses adversaires républicains promettent une tâche ardue. Or M. Obama veut avoir le texte sur son bureau avant le 16 février.
Au cours de sa conférence de presse, M. Obama a appelé "instamment tous les membres du Congrès à agir sans plus tarder cette semaine pour résoudre leurs divergences et adopter ce plan".
"Les atermoiements sans fin ou la paralysie à Washington devant cette crise ne feront que causer une catastrophe plus grande", a-t-il dit plus tôt lors d'une réunion publique à Elkhart, une localité d'environ 50.000 personnes où le chômage est passé de 4,7% l'an dernier à plus de 15% aujourd'hui selon la Maison Blanche.
Selon M. Obama, les Etats-Unis traversent "la pire crise économique depuis la Grande dépression" des années 30, de sinistre mémoire pour les Américains.
Pour M. Obama, élu sur la promesse du changement, il s'agit de tenir parole alors que chaque nouvelle journée apporte son lot de mauvaises nouvelles économiques.
A Washington comme à Elkhart, M. Obama a rappelé la perte de 3,6 millions d'emplois aux Etats-Unis depuis le début de la crise et s'est livré à une nouvelle défense vigoureuse du plan censé sauver ou créer trois à quatre millions d'emplois en deux ans.
"Ne rien faire n'est pas un option, de mon point de vue", a-t-il lancé.
M. Obama a souligné que ce plan n'était que l'une des initiatives face à la crise. Son secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, doit dévoiler mardi des mesures pour faire à nouveau circuler le crédit vers les entreprises et les particuliers et relancer l'investissement et la consommation. M. Obama a promis de travailler avec les banques en difficultés pour "nettoyer les comptes" et débloquer le flux du crédit et a aussi laissé entendre l'annonce prochaine de mesures pour l'immobilier, d'où la crise est partie.
"Je n'ai pas de boule de cristal", a-t-il dit. Mais il a espéré qu'après "une année difficile" les entreprises recommenceraient à investir et les Américains à consommer et que, "si tout se passe bien, nous commencerons à voir une amélioration importante à partir de l'année prochaine".
Source: Yahoo News
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