Georges Mitchell, l'émissaire d'Obama au Proche-Orient, a donc quitté la région les mains vides, laissant Israël célébrer un nouvel an juif au goût amer au lendemain des accusations du juge Goldstone de « crimes de guerre » lors de l'opération dans la bande de Gaza au début de l'année.
Mitchell n'a pas réussi à créer les conditions d'une rencontre tripartite -le président Obama, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas- dans les prochains jours à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Chacun se renvoie la balle : le gouvernement israélien blâme l'« intransigeance » des Palestiniens, tandis que ces derniers font reposer l'échec sur le refus de Netanyahou de s'engager sur un véritable gel de la colonisation des territoires occupés de Cisjordanie.
Pour être honnête, il ne fallait pas être un génie en géopolitique pour savoir que les chances de succès de Georges Mitchell étaient faibles, vu la nature des positions d'un gouvernement israélien dont le centre de gravité est le plus à droite depuis la création de l'Etat hébreu il y a 60 ans, et la faiblesse de son interlocuteur palestinien, dont tout signe de faiblesse serait du pain béni pour le Hamas, le mouvement de la résistance islamique, qui contrôle la bande de Gaza et se nourrit des concessions sans résultats du Fatah de Mahmoud Abbas.
Techniquement, c'est effectivement sur la question de la colonisation qu'a buté la tentative de rencontre à trois à New York. C'est le sujet le plus explosif, puisqu'il s'agit du contrôle de la terre et des ressources, des frontières et de la viabilité d'un hypothétique Etat palestinien, et enfin de la question de Jérusalem.
Depuis l'époque des Accords d'Oslo, signés en 1993 entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, et qui ont permis d'importantes avancées avant de sombrer dans une montée de la violence et l'impasse politique, le nombre de colons israéliens a presque triplé : de 110 000 à environ 300 000 aujourd'hui.
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Source: Rue89 via Yahoo News
Mitchell n'a pas réussi à créer les conditions d'une rencontre tripartite -le président Obama, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas- dans les prochains jours à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Chacun se renvoie la balle : le gouvernement israélien blâme l'« intransigeance » des Palestiniens, tandis que ces derniers font reposer l'échec sur le refus de Netanyahou de s'engager sur un véritable gel de la colonisation des territoires occupés de Cisjordanie.
Pour être honnête, il ne fallait pas être un génie en géopolitique pour savoir que les chances de succès de Georges Mitchell étaient faibles, vu la nature des positions d'un gouvernement israélien dont le centre de gravité est le plus à droite depuis la création de l'Etat hébreu il y a 60 ans, et la faiblesse de son interlocuteur palestinien, dont tout signe de faiblesse serait du pain béni pour le Hamas, le mouvement de la résistance islamique, qui contrôle la bande de Gaza et se nourrit des concessions sans résultats du Fatah de Mahmoud Abbas.
Techniquement, c'est effectivement sur la question de la colonisation qu'a buté la tentative de rencontre à trois à New York. C'est le sujet le plus explosif, puisqu'il s'agit du contrôle de la terre et des ressources, des frontières et de la viabilité d'un hypothétique Etat palestinien, et enfin de la question de Jérusalem.
Depuis l'époque des Accords d'Oslo, signés en 1993 entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, et qui ont permis d'importantes avancées avant de sombrer dans une montée de la violence et l'impasse politique, le nombre de colons israéliens a presque triplé : de 110 000 à environ 300 000 aujourd'hui.
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