Lee, aux côtés d'Obama lors d'une conférence de presse consécutive à leur entretien à Séoul, a souligné que la Corée du Nord pourrait obtenir une aide économique massive si elle renonçait à ses ambitions militaires nucléaires.
"J'espère qu'en acceptant notre proposition, le Nord garantira sa propre sécurité, améliorera la qualité de vie de sa population et ouvrira une nouvelle ère", a dit Lee.
Arrivé en provenance de Chine, Obama conclut par la Corée du Sud une tournée de neuf jours en Asie, qui l'a conduit tout d'abord au Japon, puis à Singapour, à Shanghai et Pékin. Il doit repartir dans la journée de jeudi à destination des Etats-Unis.
"Je souhaite insister sur le fait que le président Lee et moi-même sommes d'accord sur le fait que nous voulons en finir avec le mode qui a prévalu par le passé, en vertu duquel la Corée du Nord manie la provocation, puis se dit désireuse de revenir aux pourparlers(...) ce qui conduit à rechercher de nouvelles concessions", a dit Obama.
La Corée du Nord a mis à mal la sécurité dans la péninsule coréenne mardi, peu avant la première visite d'Obama à Séoul, avec un incident naval en mer Jaune. L'accrochage naval, le premier en sept ans, n'a pas fait de victimes.
Malgré l'incident, Obama a annoncé qu'il allait dépêcher le 8 décembre un émissaire américain en Corée du Nord, Stephen Bosworth, pour tenter de relancer les négociations sur le nucléaire militaire.
Mais, dit-il, Washington est décidé à ne pas se laisser détourner par des "questions latérales" soulevées par la Corée du Nord.
Des milliers de personnes rangées le long des rues ont acclamé le cortège de voitures de Barack Obama dans le centre de Séoul, scène qui contrastait avec l'étape chinoise de sa tournée, au cours de laquelle la population n'a guère montré d'enthousiasme devant sa venue.
Au chapitre des relations bilatérales, le président américain et Lee Myung-bak se sont engagés à faire entériner un accord de libre échange américano-sud-coréen qui n'a toujours pas été ratifié par les parlements des deux pays, deux ans après sa signature.
"Le président Obama et moi-même avons une fois de plus confirmé l'importance économique et stratégique de l'accord de libre échange entre nos pays et nous sommes convenus de faire en sorte qu'il y ait des progrès sur ce plan-là", a dit Lee.
La Corée du Sud insiste sur le fait qu'elle ne renégociera pas dans sa globalité cet accord, plus important pacte commercial pour les Etats-Unis depuis la conclusion de l'Alena au milieu des années 1990 avec le Canada et le Mexique.
Le secteur automobile constitue le point d'accroc qui empêche le Congrès américain de ratifier l'accord bilatéral, mais Lee assure que son pays est prêt à rouvrir la discussion sur ce domaine précis pour faire en sorte que l'ensemble de l'accord avance.
"Si les automobiles sont un problème, nous sommes disposés à en parler de nouveau", a-t-il déclaré.
Source: Reuters via Yahoo News
"J'espère qu'en acceptant notre proposition, le Nord garantira sa propre sécurité, améliorera la qualité de vie de sa population et ouvrira une nouvelle ère", a dit Lee.
Arrivé en provenance de Chine, Obama conclut par la Corée du Sud une tournée de neuf jours en Asie, qui l'a conduit tout d'abord au Japon, puis à Singapour, à Shanghai et Pékin. Il doit repartir dans la journée de jeudi à destination des Etats-Unis.
"Je souhaite insister sur le fait que le président Lee et moi-même sommes d'accord sur le fait que nous voulons en finir avec le mode qui a prévalu par le passé, en vertu duquel la Corée du Nord manie la provocation, puis se dit désireuse de revenir aux pourparlers(...) ce qui conduit à rechercher de nouvelles concessions", a dit Obama.
La Corée du Nord a mis à mal la sécurité dans la péninsule coréenne mardi, peu avant la première visite d'Obama à Séoul, avec un incident naval en mer Jaune. L'accrochage naval, le premier en sept ans, n'a pas fait de victimes.
Malgré l'incident, Obama a annoncé qu'il allait dépêcher le 8 décembre un émissaire américain en Corée du Nord, Stephen Bosworth, pour tenter de relancer les négociations sur le nucléaire militaire.
Mais, dit-il, Washington est décidé à ne pas se laisser détourner par des "questions latérales" soulevées par la Corée du Nord.
Des milliers de personnes rangées le long des rues ont acclamé le cortège de voitures de Barack Obama dans le centre de Séoul, scène qui contrastait avec l'étape chinoise de sa tournée, au cours de laquelle la population n'a guère montré d'enthousiasme devant sa venue.
Au chapitre des relations bilatérales, le président américain et Lee Myung-bak se sont engagés à faire entériner un accord de libre échange américano-sud-coréen qui n'a toujours pas été ratifié par les parlements des deux pays, deux ans après sa signature.
"Le président Obama et moi-même avons une fois de plus confirmé l'importance économique et stratégique de l'accord de libre échange entre nos pays et nous sommes convenus de faire en sorte qu'il y ait des progrès sur ce plan-là", a dit Lee.
La Corée du Sud insiste sur le fait qu'elle ne renégociera pas dans sa globalité cet accord, plus important pacte commercial pour les Etats-Unis depuis la conclusion de l'Alena au milieu des années 1990 avec le Canada et le Mexique.
Le secteur automobile constitue le point d'accroc qui empêche le Congrès américain de ratifier l'accord bilatéral, mais Lee assure que son pays est prêt à rouvrir la discussion sur ce domaine précis pour faire en sorte que l'ensemble de l'accord avance.
"Si les automobiles sont un problème, nous sommes disposés à en parler de nouveau", a-t-il déclaré.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Meurtre de Brian Thompson : Qui est Luigi Mangione, l'homme arrêté ?
-
Augmentation des recherches pour quitter les États-Unis après la réélection de Trump
-
Donald Trump élu 47e Président des États-Unis : Retour historique à la Maison-Blanche
-
2024 : Un Combat pour l'Âme de l'Amérique - Trump contre Harris
-
Cuba plongée dans l’obscurité après l’arrêt de sa principale centrale thermique