En marge des commémorations officielles, le président américain, qui foulera pour la deuxième fois le sol français depuis son élection, rencontrera en tête-à-tête Nicolas Sarkozy à Caen.
Barack Obama devait atterrir ce vendredi soir vers 21h30 à l'aéroport d'Orly, en provenance d'Allemagne. Il sera accueilli par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, avant de filer directement à la résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, où il passera la nuit avec sa femme et ses deux filles.
Sa rencontre avec Nicolas Sarkozy n'aura donc lieu que samedi à Caen, où les deux hommes auront un entretien bilatéral en fin de matinée, suivi d'un déjeuner de travail au cours duquel les grands sujets internationaux tels que le Proche-Orient, l'Iran, l'Afghanistan et la Russie, seront évoqués.
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on assure qu'"aucune réunion à l'Elysée n'a jamais été prévue" et on dément les informations selon lesquelles le président français aurait en vain tenté d'obtenir d'être vu uniquement avec son homologue américain à l'occasion des commémorations.
"Il n'y a aucune frustration. Nous sommes très heureux d'accueillir Barack Obama sur le sol français", affirme-t-on à l'Elysée. "La France a souhaité que la rencontre soit centrée sur la Normandie, pour le côté symbolique lié à l'anniversaire du Débarquement".
Quant aux relations entre les deux chefs d'Etat, elles sont "chaleureuses, amicales et directes". "Les deux hommes ont une alchimie qui marche immédiatement", souligne l'Elysée, qui se refuse à tout commentaire sur l'emploi du temps privé de la famille Obama lors de son séjour.
Le Parti socialiste, lui, a moqué les prétendus efforts de Nicolas Sarkozy pour obtenir une photographie seul avec Barack Obama. Laurent Fabius a ainsi mis en garde jeudi contre les "tentatives de récupération" par le président de la venue du chef de la Maison Blanche. "Il y aurait un combat pour se retrouver seuls sur la même photo. Les Français sont intelligents: si vraiment la pression est si forte pour qu'il y ait un côte à côte sur la même photo, il se pourrait que les Français (...) cherchent à établir une comparaison entre les deux présidents", a-t-il ironisé.
Reste que la préparation des célébrations semble avoir été compliquée, notamment au niveau de la liste des dirigeants invités. Ils seront finalement quatre: Barack Obama, les Premiers ministres britannique Gordon Brown et canadien Stephen Harper, et le prince Charles de Galles, qui représentera la famille royale d'Angleterre après le début de polémique sur l'absence de la reine Elisabeth.
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on explique que c'est Barack Obama lui-même qui avait proposé, lors de son passage en France début avril, de revenir à l'occasion du 65e anniversaire du D-Day. "Avant que la présence d'Obama soit annoncée, personne n'avait demandé à venir. Ensuite, nous avons reçu une avalanche de demandes", explique-t-on. Les délais de préparation étant "trop courts", seuls les dirigeants américain, britannique et canadien, ont été invités.
Samedi, le couple Sarkozy accueillera devant la presse le couple Obama à la préfecture du Calvados, à Caen. Lors de leur entretien bilatéral, les deux présidents aborderont notamment le Proche-Orient, au surlendemain du discours du Caire du chef la Maison Blanche, et le dossier du nucléaire iranien.
M. Sarkozy évoquera à cette occasion sa rencontre mercredi avec le ministre iranien des Affaires étrangères Manoucher Mottaki. A la veille des élections européennes en France, la question de la Turquie -sur laquelle Paris et Washington ont des positions divergentes- ne sera en revanche pas discutée, selon l'Elysée.
Carla Sarkozy et Michelle Obama déjeuneront séparément, et les deux délégations partiront ensuite rejoindre les autres invités à Colleville-sur-Mer (Calvados), où se tiendra la cérémonie officielle, au cimetière américain de la ville.
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur et la préfecture du Calvados ont refusé de communiquer toute information sur le dispositif de sécurité mis en place pour entourer les célébrations.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Barack Obama devait atterrir ce vendredi soir vers 21h30 à l'aéroport d'Orly, en provenance d'Allemagne. Il sera accueilli par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, avant de filer directement à la résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, où il passera la nuit avec sa femme et ses deux filles.
Sa rencontre avec Nicolas Sarkozy n'aura donc lieu que samedi à Caen, où les deux hommes auront un entretien bilatéral en fin de matinée, suivi d'un déjeuner de travail au cours duquel les grands sujets internationaux tels que le Proche-Orient, l'Iran, l'Afghanistan et la Russie, seront évoqués.
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on assure qu'"aucune réunion à l'Elysée n'a jamais été prévue" et on dément les informations selon lesquelles le président français aurait en vain tenté d'obtenir d'être vu uniquement avec son homologue américain à l'occasion des commémorations.
"Il n'y a aucune frustration. Nous sommes très heureux d'accueillir Barack Obama sur le sol français", affirme-t-on à l'Elysée. "La France a souhaité que la rencontre soit centrée sur la Normandie, pour le côté symbolique lié à l'anniversaire du Débarquement".
Quant aux relations entre les deux chefs d'Etat, elles sont "chaleureuses, amicales et directes". "Les deux hommes ont une alchimie qui marche immédiatement", souligne l'Elysée, qui se refuse à tout commentaire sur l'emploi du temps privé de la famille Obama lors de son séjour.
Le Parti socialiste, lui, a moqué les prétendus efforts de Nicolas Sarkozy pour obtenir une photographie seul avec Barack Obama. Laurent Fabius a ainsi mis en garde jeudi contre les "tentatives de récupération" par le président de la venue du chef de la Maison Blanche. "Il y aurait un combat pour se retrouver seuls sur la même photo. Les Français sont intelligents: si vraiment la pression est si forte pour qu'il y ait un côte à côte sur la même photo, il se pourrait que les Français (...) cherchent à établir une comparaison entre les deux présidents", a-t-il ironisé.
Reste que la préparation des célébrations semble avoir été compliquée, notamment au niveau de la liste des dirigeants invités. Ils seront finalement quatre: Barack Obama, les Premiers ministres britannique Gordon Brown et canadien Stephen Harper, et le prince Charles de Galles, qui représentera la famille royale d'Angleterre après le début de polémique sur l'absence de la reine Elisabeth.
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on explique que c'est Barack Obama lui-même qui avait proposé, lors de son passage en France début avril, de revenir à l'occasion du 65e anniversaire du D-Day. "Avant que la présence d'Obama soit annoncée, personne n'avait demandé à venir. Ensuite, nous avons reçu une avalanche de demandes", explique-t-on. Les délais de préparation étant "trop courts", seuls les dirigeants américain, britannique et canadien, ont été invités.
Samedi, le couple Sarkozy accueillera devant la presse le couple Obama à la préfecture du Calvados, à Caen. Lors de leur entretien bilatéral, les deux présidents aborderont notamment le Proche-Orient, au surlendemain du discours du Caire du chef la Maison Blanche, et le dossier du nucléaire iranien.
M. Sarkozy évoquera à cette occasion sa rencontre mercredi avec le ministre iranien des Affaires étrangères Manoucher Mottaki. A la veille des élections européennes en France, la question de la Turquie -sur laquelle Paris et Washington ont des positions divergentes- ne sera en revanche pas discutée, selon l'Elysée.
Carla Sarkozy et Michelle Obama déjeuneront séparément, et les deux délégations partiront ensuite rejoindre les autres invités à Colleville-sur-Mer (Calvados), où se tiendra la cérémonie officielle, au cimetière américain de la ville.
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur et la préfecture du Calvados ont refusé de communiquer toute information sur le dispositif de sécurité mis en place pour entourer les célébrations.
Source: Associated Presse via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN