A la veille de sa participation aux cérémonies du 65e anniversaire du débarquement en Normandie, le président américain s'est également rendu à Dresde, ville d'Allemagne orientale dévastée par les bombardements alliés.
A Buchenwald, où il était accompagné de la chancelière Angela Merkel et de deux rescapés du camp, dont le prix Nobel de la paix Elie Wiesel, Barack Obama a déposé une rose blanche sur le mémorial du camp, une plaque de métal chauffée à la température du corps posée à l'endroit où les rescapés érigèrent un monument temporaire en souvenir de la libération de Buchenwald en avril 1945.
Cette visite symbolique a été perçue comme un message de soutien à Israël au lendemain d'un discours au Caire où le chef de la Maison blanche a prôné un "nouveau départ" entre les Etats-Unis et le monde musulman et exigé de l'Etat juif qu'il gèle la colonisation en Cisjordanie et accepte la création d'un Etat palestinien.
"Aujourd'hui encore, nous savons qu'il y a des gens qui insistent pour dire que l'Holocauste ne s'est jamais produit, une négation des faits ou de la vérité qui est infondée, ignorante et haineuse", a dit Barack Obama, dont le grand-oncle fut l'un des premiers Américains à entrer dans le camp.
"Cet endroit est l'ultime reproche contre de telles pensées, un rappel de notre devoir de faire face à ceux qui mentent sur notre histoire", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui encore, il y a des gens qui perpétuent des formes d'intolérance, de racisme, d'antisémitisme, de xénophobie, d'homophobie, de sexisme. Cette haine rabaisse les victimes et nous diminue tous."
Le président américain a rappelé l'histoire de son grand-oncle Charlie Payne, l'un des jeunes GIs qui libéra l'un des 130 camps satellites de Buchenwald.
"J'ai entendu parler de cet endroit depuis que je suis enfant, à propos de mon grand-oncle qui était un très jeune homme pendant la Seconde Guerre mondiale", a-t-il dit par allusion au plus jeune frère de sa grand-mère.
"Il est revenu de l'armée en état de choc. Il parlait peu et s'isolait pendant des mois de sa famille et de ses amis, envahi par des souvenirs douloureux qui ne quittaient pas sa mémoire."
"Je n'oublierai pas ce que j'ai vu ici aujourd'hui. Cet endroit nous enseigne que nous devons toujours rester vigilants face à l'expansion du mal à notre époque, que nous devons rejeter le faux confort consistant à dire que les souffrances des autres ne sont pas notre problème."
On estime à 56.000 le nombre de personnes qui furent tuées à Buchenwald.
Avant de se rendre sur le site, Barack Obama a conseillé au président iranien Mahmoud Ahmadinejad de venir visiter le camp nazi. "Il devrait faire lui aussi cette visite. Je n'ai aucune patience pour ceux qui nient l'Histoire", a-t-il dit.
Mahmoud Ahmadinejad met en doute la réalité de l'Holocauste, qu'il a encore qualifié cette semaine de "grande tromperie".
Avant Buchenwald, Obama et Merkel ont visité ensemble Dresde, à 200 km de là, et sa Frauenkirche, église symbole des bombardements de février 1945, qui ne fut restaurée qu'en 2005.
La ville, encore intacte quelques mois avant la fin de la guerre, fut ravagée par deux vagues d'attaques de bombardiers britanniques dans la nuit du 13 février 1945. Le lendemain, 311 "forteresses volantes" américaines B-17 poursuivirent les raids.
Le bilan officiel est de 25.000 morts mais beaucoup de survivants estiment qu'il est bien plus lourd, de nombreux corps ayant été réduits en cendres par les bombes incendiaires.
Lors d'une conférence de presse, Barack Obama est revenu sur le dossier proche-oriental, en espérant que des "progrès sérieux" seraient réalisés cette année sur la voie de la paix.
Appelant de nouveau Israël à geler l'expansion des colonies juives en Cisjordanie, il a également exhorté les Palestiniens à "créer un environnement sécuritaire permettant à Israël de se sentir en confiance". "Les Israéliens vont devoir prendre des décisions difficiles", a-t-il ajouté.
"J'ai confiance, nous nous y sommes mis très vite et si on tient le cap, nous pouvons faire des progrès sérieux cette année", a-t-il dit à Dresde.
"Il est temps maintenant pour nous d'agir sur ce que nous savons tous être la vérité, à savoir que chaque partie devra accepter certains compromis difficiles", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News
A Buchenwald, où il était accompagné de la chancelière Angela Merkel et de deux rescapés du camp, dont le prix Nobel de la paix Elie Wiesel, Barack Obama a déposé une rose blanche sur le mémorial du camp, une plaque de métal chauffée à la température du corps posée à l'endroit où les rescapés érigèrent un monument temporaire en souvenir de la libération de Buchenwald en avril 1945.
Cette visite symbolique a été perçue comme un message de soutien à Israël au lendemain d'un discours au Caire où le chef de la Maison blanche a prôné un "nouveau départ" entre les Etats-Unis et le monde musulman et exigé de l'Etat juif qu'il gèle la colonisation en Cisjordanie et accepte la création d'un Etat palestinien.
"Aujourd'hui encore, nous savons qu'il y a des gens qui insistent pour dire que l'Holocauste ne s'est jamais produit, une négation des faits ou de la vérité qui est infondée, ignorante et haineuse", a dit Barack Obama, dont le grand-oncle fut l'un des premiers Américains à entrer dans le camp.
"Cet endroit est l'ultime reproche contre de telles pensées, un rappel de notre devoir de faire face à ceux qui mentent sur notre histoire", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui encore, il y a des gens qui perpétuent des formes d'intolérance, de racisme, d'antisémitisme, de xénophobie, d'homophobie, de sexisme. Cette haine rabaisse les victimes et nous diminue tous."
Le président américain a rappelé l'histoire de son grand-oncle Charlie Payne, l'un des jeunes GIs qui libéra l'un des 130 camps satellites de Buchenwald.
"J'ai entendu parler de cet endroit depuis que je suis enfant, à propos de mon grand-oncle qui était un très jeune homme pendant la Seconde Guerre mondiale", a-t-il dit par allusion au plus jeune frère de sa grand-mère.
"Il est revenu de l'armée en état de choc. Il parlait peu et s'isolait pendant des mois de sa famille et de ses amis, envahi par des souvenirs douloureux qui ne quittaient pas sa mémoire."
"Je n'oublierai pas ce que j'ai vu ici aujourd'hui. Cet endroit nous enseigne que nous devons toujours rester vigilants face à l'expansion du mal à notre époque, que nous devons rejeter le faux confort consistant à dire que les souffrances des autres ne sont pas notre problème."
On estime à 56.000 le nombre de personnes qui furent tuées à Buchenwald.
Avant de se rendre sur le site, Barack Obama a conseillé au président iranien Mahmoud Ahmadinejad de venir visiter le camp nazi. "Il devrait faire lui aussi cette visite. Je n'ai aucune patience pour ceux qui nient l'Histoire", a-t-il dit.
Mahmoud Ahmadinejad met en doute la réalité de l'Holocauste, qu'il a encore qualifié cette semaine de "grande tromperie".
Avant Buchenwald, Obama et Merkel ont visité ensemble Dresde, à 200 km de là, et sa Frauenkirche, église symbole des bombardements de février 1945, qui ne fut restaurée qu'en 2005.
La ville, encore intacte quelques mois avant la fin de la guerre, fut ravagée par deux vagues d'attaques de bombardiers britanniques dans la nuit du 13 février 1945. Le lendemain, 311 "forteresses volantes" américaines B-17 poursuivirent les raids.
Le bilan officiel est de 25.000 morts mais beaucoup de survivants estiment qu'il est bien plus lourd, de nombreux corps ayant été réduits en cendres par les bombes incendiaires.
Lors d'une conférence de presse, Barack Obama est revenu sur le dossier proche-oriental, en espérant que des "progrès sérieux" seraient réalisés cette année sur la voie de la paix.
Appelant de nouveau Israël à geler l'expansion des colonies juives en Cisjordanie, il a également exhorté les Palestiniens à "créer un environnement sécuritaire permettant à Israël de se sentir en confiance". "Les Israéliens vont devoir prendre des décisions difficiles", a-t-il ajouté.
"J'ai confiance, nous nous y sommes mis très vite et si on tient le cap, nous pouvons faire des progrès sérieux cette année", a-t-il dit à Dresde.
"Il est temps maintenant pour nous d'agir sur ce que nous savons tous être la vérité, à savoir que chaque partie devra accepter certains compromis difficiles", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News
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