L'économie a été au cœur de la conférence de presse télévisée du président américain. Soixante-quatre jours après sa prise de fonction, Barack Obama a appelé les Américains à la patience. "C'est un gros paquebot. Ce n'est pas un hors-bord. Il ne tourne pas immédiatement", a-t-il expliqué pour décrire les Etats-Unis.
Attaqué sur les bonus d'AIG, sur les dépenses considérables de son plan de relance, et confronté au coup de frein des démocrates à ses promesses de réduction d'impôts pour les classes moyennes, le président a répondu point par point à ces questions.
Sur l'économie, il a promu les mesures prises par son gouvernement pour contrer la récession et une crise du crédit sans précédent. Il a souligné que ces plans de soutien ont permis de créer de nouveaux emplois, notamment dans l'enseignement, et que "les Etats-Unis commencent à voir des signes de reprise des ventes et de stabilisation des prix immobiliers pour la première fois depuis longtemps".
Avertissant que la reprise économique à pleine vitesse ne viendra pas avant plusieurs mois, il a répété qu'"il faudra de la patience", tout en tenant à rappeler: "Nous sommes mieux placés grâce aux décisions que nous avons prises".
S'il a critiqué les bonus de 165 millions de dollars des dirigeants du géant de l'assurance AIG, il a toutefois modéré ses attaques. "Les banquiers et les dirigeants de Wall Street doivent comprendre que s'enrichir sur l'argent des contribuables est inexcusable, que les jours des récompenses démesurées et de la spéculation sans précaution qui nous a tous mis en danger sont terminés". "Mais en même temps, nous autres, nous ne pouvons pas nous permettre de jeter l'opprobre sur tous les investisseurs et les entrepreneurs qui cherchent à faire des bénéfices", a-t-il ajouté.
Pressé d'expliquer pourquoi il avait mis du temps a dénoncer les primes versées par AIG, Obama a simplement répondu: "Cela m'a pris deux jours, parce que j'aime savoir de quoi je parle avant de m'exprimer".
Revenant à la charge, il a ajouté: "C'est précisément à cause du manque d'autorité" sur les établissement financiers non bancaires que la déroute d'AIG menace toute l'économie américaine. Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et le patron de la Réserve fédérale Ben Bernanke s'étaient efforcés de convaincre le Congrès de confier des pouvoirs de régulation accrus au gouvernement sur les institutions financières.
Par ailleurs, Barack Obama a aussi soutenu le dollar américain, répondant à une suggestion de la Chine de créer une monnaie universelle. "Le dollar est extraordinairement solide en ce moment" a affirmé le président, poursuivant : "Je ne crois pas que nous ayons besoin d'une monnaie internationale".
L'intervention télévisée d'Obama a eu lieu à un moment clé pour le nouveau gouvernement américain. Lundi, son équipe a présenté un plan de renflouement du système financier. Le mois dernier, c'était le plan de soutien économique de 787 milliards de dollars (583,853 milliards d'euros) que Barack Obama paraphait. Et au Congrès, les parlementaires républicains et démocrates préparent des propositions qui détermineront combien des priorités de l'agenda présidentiel seront appliquées.
Le président américain est attendu à Londres au sommet du G-20 le 2 avril prochain.
Source: Yahoo News
Attaqué sur les bonus d'AIG, sur les dépenses considérables de son plan de relance, et confronté au coup de frein des démocrates à ses promesses de réduction d'impôts pour les classes moyennes, le président a répondu point par point à ces questions.
Sur l'économie, il a promu les mesures prises par son gouvernement pour contrer la récession et une crise du crédit sans précédent. Il a souligné que ces plans de soutien ont permis de créer de nouveaux emplois, notamment dans l'enseignement, et que "les Etats-Unis commencent à voir des signes de reprise des ventes et de stabilisation des prix immobiliers pour la première fois depuis longtemps".
Avertissant que la reprise économique à pleine vitesse ne viendra pas avant plusieurs mois, il a répété qu'"il faudra de la patience", tout en tenant à rappeler: "Nous sommes mieux placés grâce aux décisions que nous avons prises".
S'il a critiqué les bonus de 165 millions de dollars des dirigeants du géant de l'assurance AIG, il a toutefois modéré ses attaques. "Les banquiers et les dirigeants de Wall Street doivent comprendre que s'enrichir sur l'argent des contribuables est inexcusable, que les jours des récompenses démesurées et de la spéculation sans précaution qui nous a tous mis en danger sont terminés". "Mais en même temps, nous autres, nous ne pouvons pas nous permettre de jeter l'opprobre sur tous les investisseurs et les entrepreneurs qui cherchent à faire des bénéfices", a-t-il ajouté.
Pressé d'expliquer pourquoi il avait mis du temps a dénoncer les primes versées par AIG, Obama a simplement répondu: "Cela m'a pris deux jours, parce que j'aime savoir de quoi je parle avant de m'exprimer".
Revenant à la charge, il a ajouté: "C'est précisément à cause du manque d'autorité" sur les établissement financiers non bancaires que la déroute d'AIG menace toute l'économie américaine. Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et le patron de la Réserve fédérale Ben Bernanke s'étaient efforcés de convaincre le Congrès de confier des pouvoirs de régulation accrus au gouvernement sur les institutions financières.
Par ailleurs, Barack Obama a aussi soutenu le dollar américain, répondant à une suggestion de la Chine de créer une monnaie universelle. "Le dollar est extraordinairement solide en ce moment" a affirmé le président, poursuivant : "Je ne crois pas que nous ayons besoin d'une monnaie internationale".
L'intervention télévisée d'Obama a eu lieu à un moment clé pour le nouveau gouvernement américain. Lundi, son équipe a présenté un plan de renflouement du système financier. Le mois dernier, c'était le plan de soutien économique de 787 milliards de dollars (583,853 milliards d'euros) que Barack Obama paraphait. Et au Congrès, les parlementaires républicains et démocrates préparent des propositions qui détermineront combien des priorités de l'agenda présidentiel seront appliquées.
Le président américain est attendu à Londres au sommet du G-20 le 2 avril prochain.
Source: Yahoo News
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