"La réforme n'est pas un luxe, elle est une nécessité", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.
Les estimations chiffrent le coût de la mesure à plus de 1.000 milliards de dollars pendant dix ans. Après plusieurs jours de discussion au Congrès, l'opposition républicaine à diverses propositions, notamment à la mise en place d'un système publique d'assurance maladie cohabitant avec le système privé, a conduit les parlementaires à revoir leur copie.
Mardi, l'industrie pharmaceutique a aussi fait part de son opposition à la réforme. Dans une lettre commune envoyée aux sénateurs américains, les deux principaux groupes du secteur, America's Health Insurance Plan et Blue Cross Blue Shield Association, ont averti qu'une assurance maladie publique démantèlerait le système privé qui a couvert les Américains depuis un demi-siècle.
Les deux sociétés estiment qu'il n'est pas possible de créer une agence d'Etat en compétition avec des compagnies privées dans un système de santé réformé.
Barack Obama a rejeté mardi ces critiques. "Pourquoi cela mettrait-il hors-jeu les assurances privées?", a-t-il lancé, expliquant que la position du gouvernement était de mettre en oeuvre un "plan public qui fait sens".
L'accès à l'assurance maladie pour tous les Américains constitue l'une des principales promesses de campagne de Barack Obama. Mais la récession et le déficit budgétaire grandissant de l'Etat fédéral ont rendu l'adhésion à la réforme plus difficile, cette dernière étant très coûteuse. Le président américain a souligné que la refonte du système de santé est vitale pour les Etats-Unis, à terme, dans le cadre d'un redémarrage économique.
A l'heure actuelle, près de 50 millions d'Américains ne sont pas couverts par une assurance maladie.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Les estimations chiffrent le coût de la mesure à plus de 1.000 milliards de dollars pendant dix ans. Après plusieurs jours de discussion au Congrès, l'opposition républicaine à diverses propositions, notamment à la mise en place d'un système publique d'assurance maladie cohabitant avec le système privé, a conduit les parlementaires à revoir leur copie.
Mardi, l'industrie pharmaceutique a aussi fait part de son opposition à la réforme. Dans une lettre commune envoyée aux sénateurs américains, les deux principaux groupes du secteur, America's Health Insurance Plan et Blue Cross Blue Shield Association, ont averti qu'une assurance maladie publique démantèlerait le système privé qui a couvert les Américains depuis un demi-siècle.
Les deux sociétés estiment qu'il n'est pas possible de créer une agence d'Etat en compétition avec des compagnies privées dans un système de santé réformé.
Barack Obama a rejeté mardi ces critiques. "Pourquoi cela mettrait-il hors-jeu les assurances privées?", a-t-il lancé, expliquant que la position du gouvernement était de mettre en oeuvre un "plan public qui fait sens".
L'accès à l'assurance maladie pour tous les Américains constitue l'une des principales promesses de campagne de Barack Obama. Mais la récession et le déficit budgétaire grandissant de l'Etat fédéral ont rendu l'adhésion à la réforme plus difficile, cette dernière étant très coûteuse. Le président américain a souligné que la refonte du système de santé est vitale pour les Etats-Unis, à terme, dans le cadre d'un redémarrage économique.
A l'heure actuelle, près de 50 millions d'Américains ne sont pas couverts par une assurance maladie.
Source: Associated Presse via Yahoo News
A lire également:
-
Augmentation des recherches pour quitter les États-Unis après la réélection de Trump
-
Donald Trump élu 47e Président des États-Unis : Retour historique à la Maison-Blanche
-
2024 : Un Combat pour l'Âme de l'Amérique - Trump contre Harris
-
Cuba plongée dans l’obscurité après l’arrêt de sa principale centrale thermique
-
Kamala Harris et la convention démocrate 2024