Sur le front intérieur, le président américain, qui donnait la quatrième conférence de presse de son mandat, s'est dit optimiste quant aux chances de voir le Congrès adopter sa réforme du système de santé publique et a défendu le projet de loi sur le changement climatique, "une législation d'une importance extraordinaire".
Mais onze jours après le début du mouvement de contestation sans précédent depuis la révolution islamique de 1979, c'est la situation en Iran qui a dominé la conférence de presse d'Obama à la Maison blanche.
"Les Etats-Unis comme la communauté internationale sont choqués et outrés par les menaces, les violences et les arrestations de ces derniers jours", a déclaré Obama. "Je condamne vivement ces actes injustes et je me joins au peuple américain pour pleurer chaque vie innocente perdue."
Ces derniers jours, le Parti républicain avait accentué ses reproches contre le président démocrate, lui reprochant de manquer de fermeté dans sa réaction face à la crise post-électorale iranienne.
"J'ai clairement dit que les Etats-Unis respectent la souveraineté de la république islamique d'Iran, et qu'ils ne s'ingèrent nullement dans les affaires iraniennes", a poursuivi Obama.
"Mais nous devons également porter témoignage du courage et de la dignité du peuple iranien, et de la formidable ouverture au sein de la société iranienne", a-t-il ajouté pour évacuer les accusations d'ingérence lancées par Téhéran.
Le président américain a toutefois indiqué que sa politique de la main tendue vis-à-vis de Téhéran restait d'actualité. "C'est à eux de prendre la décision de s'engager ou non sur cette voie", a-t-il dit.
Le dossier iranien est particulièrement épineux pour Obama. Souhaitant sortir de trois décennies de méfiance mutuelle et rompant avec la doctrine d'isolement suivie par son prédécesseur, George Bush, qui avait classé l'Iran sur son "axe du mal", il a proposé à Téhéran sa main tendue dans les jours qui ont suivi son arrivée à la Maison blanche, le 20 janvier.
Mais il reste préoccupé par la poursuite du programme nucléaire iranien que les Occidentaux soupçonnent d'être destiné à des fins militaires et veille à ce que ses propos ne puissent être instrumentalisés par le pouvoir iranien.
En matière de politique intérieure, Obama est revenu sur deux de ses grands projets: la couverture santé pour 46 millions d'Américains dépourvus d'assurance médicale et le plafonnement des émissions de gaz carbonique par les principaux secteurs industriels.
Ces deux réformes vont passer devant le Congrès, mais leur adoption est cependant loin d'être encore assurée.
Les élus s'inquiètent d'une réforme du système de santé dont le coût est évalué à 1.000 milliards de dollars sur les dix prochaines années. Le projet recueille cependant une large adhésion auprès de l'opinion publique.
"Cette législation sera financée. Elle ne creusera pas nos déficits dans les dix ans à venir. Nous trouverons les financements par des mesures d'économie et d'efficacité au sein du système de santé", a promis Obama.
La Chambre des représentants paraît mieux disposée à l'égard d'une loi sur le climat mais la donne est moins claire au Sénat.
"La nation qui sera à la pointe en matière d'énergies renouvelables sera aussi à la pointe de l'économie mondiale au XXIe siècle", a estimé Obama. "Et c'est pourquoi j'appelle les membres de la Chambre des représentants à s'unir et à l'adopter."
Il a déclaré par ailleurs qu'un second plan de relance budgétaire n'était pas encore nécessaire mais a prévenu que le taux de chômage allait passer au-dessus de 10%. En mai, ce taux se situait à 9,4%, son plus haut niveau depuis 25 ans.
Cinq mois après son arrivée au pouvoir, Obama reste personnellement très populaire dans les sondages mais ses actes le sont moins. Seulement la moitié environ des Américains pense que son plan de relance de 787 milliards de dollars stimulera l'économie, à en croire une enquête publiée par le Washington Post et ABC News.
Source: Reuters via Yhaoo News
Mais onze jours après le début du mouvement de contestation sans précédent depuis la révolution islamique de 1979, c'est la situation en Iran qui a dominé la conférence de presse d'Obama à la Maison blanche.
"Les Etats-Unis comme la communauté internationale sont choqués et outrés par les menaces, les violences et les arrestations de ces derniers jours", a déclaré Obama. "Je condamne vivement ces actes injustes et je me joins au peuple américain pour pleurer chaque vie innocente perdue."
Ces derniers jours, le Parti républicain avait accentué ses reproches contre le président démocrate, lui reprochant de manquer de fermeté dans sa réaction face à la crise post-électorale iranienne.
"J'ai clairement dit que les Etats-Unis respectent la souveraineté de la république islamique d'Iran, et qu'ils ne s'ingèrent nullement dans les affaires iraniennes", a poursuivi Obama.
"Mais nous devons également porter témoignage du courage et de la dignité du peuple iranien, et de la formidable ouverture au sein de la société iranienne", a-t-il ajouté pour évacuer les accusations d'ingérence lancées par Téhéran.
Le président américain a toutefois indiqué que sa politique de la main tendue vis-à-vis de Téhéran restait d'actualité. "C'est à eux de prendre la décision de s'engager ou non sur cette voie", a-t-il dit.
Le dossier iranien est particulièrement épineux pour Obama. Souhaitant sortir de trois décennies de méfiance mutuelle et rompant avec la doctrine d'isolement suivie par son prédécesseur, George Bush, qui avait classé l'Iran sur son "axe du mal", il a proposé à Téhéran sa main tendue dans les jours qui ont suivi son arrivée à la Maison blanche, le 20 janvier.
Mais il reste préoccupé par la poursuite du programme nucléaire iranien que les Occidentaux soupçonnent d'être destiné à des fins militaires et veille à ce que ses propos ne puissent être instrumentalisés par le pouvoir iranien.
En matière de politique intérieure, Obama est revenu sur deux de ses grands projets: la couverture santé pour 46 millions d'Américains dépourvus d'assurance médicale et le plafonnement des émissions de gaz carbonique par les principaux secteurs industriels.
Ces deux réformes vont passer devant le Congrès, mais leur adoption est cependant loin d'être encore assurée.
Les élus s'inquiètent d'une réforme du système de santé dont le coût est évalué à 1.000 milliards de dollars sur les dix prochaines années. Le projet recueille cependant une large adhésion auprès de l'opinion publique.
"Cette législation sera financée. Elle ne creusera pas nos déficits dans les dix ans à venir. Nous trouverons les financements par des mesures d'économie et d'efficacité au sein du système de santé", a promis Obama.
La Chambre des représentants paraît mieux disposée à l'égard d'une loi sur le climat mais la donne est moins claire au Sénat.
"La nation qui sera à la pointe en matière d'énergies renouvelables sera aussi à la pointe de l'économie mondiale au XXIe siècle", a estimé Obama. "Et c'est pourquoi j'appelle les membres de la Chambre des représentants à s'unir et à l'adopter."
Il a déclaré par ailleurs qu'un second plan de relance budgétaire n'était pas encore nécessaire mais a prévenu que le taux de chômage allait passer au-dessus de 10%. En mai, ce taux se situait à 9,4%, son plus haut niveau depuis 25 ans.
Cinq mois après son arrivée au pouvoir, Obama reste personnellement très populaire dans les sondages mais ses actes le sont moins. Seulement la moitié environ des Américains pense que son plan de relance de 787 milliards de dollars stimulera l'économie, à en croire une enquête publiée par le Washington Post et ABC News.
Source: Reuters via Yhaoo News
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