"Nous allons nous reconstruire. Nous allons guérir et les Etats-Unis d'Amérique sortiront plus forts qu'avant", a lancé Barack Obama, faisant écho aux présidents Franklin Delano Roosevelt ou Ronald Reagan.
"Les réponses à nos problèmes ne sont pas hors de portée", a-t-il affirmé, avant d'exhorter le pays à "se rassembler, pour affronter crânement les défis qui nous font face et assumer une fois de plus la responsabilité de notre avenir".
Les thèmes de la responsabilité, et surtout de la communauté nationale, ont dominé tout son discours, ponctué de notes plus graves. Pertes d'emploi. Saisies des maisons. Crise des crédits. Hausse du coût du système de santé. Baisse de confiance dans le gouvernement. Le président américain a évoqué toutes ces données: "l'impact de cette récession est réel, et il est partout", a-t-il constaté.
Mais Barack Obama estime qu'un président doit savoir à la fois être réaliste et tirer la nation vers le haut. "J'essaye constamment de trouver le juste milieu entre paraître alarmiste, et tenir les Américains informés de la situation dans laquelle nous sommes", avait-il reconnu sur ABC News le 10 février.
De fait, le président avait déjà écrit l'essentiel de son discours à cette date, selon ses conseillers, qui avaient prédit qu'il jouerait sur un pivot rhétorique : partir des peurs pour susciter l'espoir.
Barack Obama a suivi les traces de Roosevelt qui, après avoir brièvement fermé les banques durant les premiers jours de sa présidence, en 1933, avait voulu raviver l'optimisme américain. "La confiance et le courage sont l'essence du succès pour mener à bien notre projet", avait alors déclaré Roosevelt. "Unissons-nous pour bannir la peur. Nous avons mis en place le mécanisme destiné à restaurer notre système financier. C'est à vous de le soutenir et de le faire fonctionner. C'est votre problème autant que le mien. Ensemble nous ne pouvons pas échouer".
Comme Roosevelt, Obama a demandé aux Américains de s'unir contre le pessimisme. "Nous sommes une nation qui a su voir la promesse au milieu du danger, et a tiré parti de l'épreuve", a-t-il affirmé. "Aujourd'hui nous devons redevenir cette nation".
Comme Roosevelt, il a déclaré que son gouvernement avait déjà mis en place le mécanisme destiné à créer des emplois, améliorer l'accès aux soins, débloquer les crédits et soutenir les propriétaires en difficultés.
Et comme Roosevelt, il a mis les Américains au défi de contribuer à surmonter les problèmes du pays. Il les a même mis au défi de reconnaître leur propre rôle dans l'origine de la crise. "Les gens achètent des maisons en sachant qu'il ne pourront pas les payer", a-t-il blâmé, "grâce à des banques et des organismes prêteurs qui favorisent ces mauvais emprunts".
Le président s'est montré direct, mais positif. "Ce ne sera pas facile", a-t-il expliqué. "Mais c'est l'Amérique. Nous ne faisons pas ce qui est facile. Nous faisons ce qui est nécessaire pour pousser ce pays vers l'avant".
Barack Obama a aussi repris l'habitude d'un autre président, républicain celui-là, Ronald Reagan qui, lorsqu'il s'adressait au Congrès, aimait mettre en avant un citoyen moyen ayant accompli quelque chose d'exceptionnel pour symboliser l'esprit américain.
Mardi soir, le président a ainsi invité Ty'Sheoma Bethea à rejoindre la première dame Michelle Obama dans la foule. Cette collégienne avait adressé une lettre au Congrès pour obtenir de l'aide, afin de réparer son école délabrée en Caroline du Sud. Expliquant aux parlementaires qu'elle et ses camarades allaient surmonter cette situation, elle avait écrit: "Nous ne sommes pas des dégonflés". C'est précisément le message envoyé par Obama à son pays.
Source: Yahoo News
"Les réponses à nos problèmes ne sont pas hors de portée", a-t-il affirmé, avant d'exhorter le pays à "se rassembler, pour affronter crânement les défis qui nous font face et assumer une fois de plus la responsabilité de notre avenir".
Les thèmes de la responsabilité, et surtout de la communauté nationale, ont dominé tout son discours, ponctué de notes plus graves. Pertes d'emploi. Saisies des maisons. Crise des crédits. Hausse du coût du système de santé. Baisse de confiance dans le gouvernement. Le président américain a évoqué toutes ces données: "l'impact de cette récession est réel, et il est partout", a-t-il constaté.
Mais Barack Obama estime qu'un président doit savoir à la fois être réaliste et tirer la nation vers le haut. "J'essaye constamment de trouver le juste milieu entre paraître alarmiste, et tenir les Américains informés de la situation dans laquelle nous sommes", avait-il reconnu sur ABC News le 10 février.
De fait, le président avait déjà écrit l'essentiel de son discours à cette date, selon ses conseillers, qui avaient prédit qu'il jouerait sur un pivot rhétorique : partir des peurs pour susciter l'espoir.
Barack Obama a suivi les traces de Roosevelt qui, après avoir brièvement fermé les banques durant les premiers jours de sa présidence, en 1933, avait voulu raviver l'optimisme américain. "La confiance et le courage sont l'essence du succès pour mener à bien notre projet", avait alors déclaré Roosevelt. "Unissons-nous pour bannir la peur. Nous avons mis en place le mécanisme destiné à restaurer notre système financier. C'est à vous de le soutenir et de le faire fonctionner. C'est votre problème autant que le mien. Ensemble nous ne pouvons pas échouer".
Comme Roosevelt, Obama a demandé aux Américains de s'unir contre le pessimisme. "Nous sommes une nation qui a su voir la promesse au milieu du danger, et a tiré parti de l'épreuve", a-t-il affirmé. "Aujourd'hui nous devons redevenir cette nation".
Comme Roosevelt, il a déclaré que son gouvernement avait déjà mis en place le mécanisme destiné à créer des emplois, améliorer l'accès aux soins, débloquer les crédits et soutenir les propriétaires en difficultés.
Et comme Roosevelt, il a mis les Américains au défi de contribuer à surmonter les problèmes du pays. Il les a même mis au défi de reconnaître leur propre rôle dans l'origine de la crise. "Les gens achètent des maisons en sachant qu'il ne pourront pas les payer", a-t-il blâmé, "grâce à des banques et des organismes prêteurs qui favorisent ces mauvais emprunts".
Le président s'est montré direct, mais positif. "Ce ne sera pas facile", a-t-il expliqué. "Mais c'est l'Amérique. Nous ne faisons pas ce qui est facile. Nous faisons ce qui est nécessaire pour pousser ce pays vers l'avant".
Barack Obama a aussi repris l'habitude d'un autre président, républicain celui-là, Ronald Reagan qui, lorsqu'il s'adressait au Congrès, aimait mettre en avant un citoyen moyen ayant accompli quelque chose d'exceptionnel pour symboliser l'esprit américain.
Mardi soir, le président a ainsi invité Ty'Sheoma Bethea à rejoindre la première dame Michelle Obama dans la foule. Cette collégienne avait adressé une lettre au Congrès pour obtenir de l'aide, afin de réparer son école délabrée en Caroline du Sud. Expliquant aux parlementaires qu'elle et ses camarades allaient surmonter cette situation, elle avait écrit: "Nous ne sommes pas des dégonflés". C'est précisément le message envoyé par Obama à son pays.
Source: Yahoo News
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