Ce nouvel expert, qui sera un des derniers témoins à déposer à ce procès, devra formuler une opinion générale sur l'état des enfants mis au monde lors d'accouchements clandestins.
Israël Nisand, professeur de médecine cité par la défense, a avancé lundi à la barre l'hypothèse que les trois enfants étaient probablement morts à leur naissance, du fait des conditions générales lors de tels accouchements sans assistance médicale. Ils n'auraient donc pas été tués par l'accusée.
Cette déposition contredit les expertises médico-légales du dossier et les dépositions de l'accusée elle-même, qui a déclaré les avoir étranglés à la naissance. Les deux enfants dont les corps avaient été conservés au congélateur étaient vivants à la naissance et sont morts par asphyxie, ont conclu les experts.
Ce point s'ajoute aux problèmes généraux de ce dossier, que la défense voit comme psychologique ou psychiatrique mais pas pénal. Véronique Courjault ne relève pas de la justice mais de la médecine, disent ses avocats.
L'affaire dite des "bébés congelés" a mis en lumière un phénomène psychologique inconscient relativement courant, le "déni de grossesse", par lequel certaines femmes refusent inconsciemment d'être enceintes.
Cependant, les experts estiment en général que l'accusée, déjà mère de deux autres enfants lors du premier décès, n'a pas été atteinte de ce syndrome mais a plutôt refusé consciemment une nouvelle maternité et a donc sciemment commis un crime.
L'histoire a commencé le 23 juillet 2006 à Séoul, en Corée du Sud, où le couple résidait, quand Jean-Louis Courjault a découvert deux corps de nouveau-nés dans le congélateur de son domicile et a fait prévenir la police locale par un ami.
Après enquête et tests ADN, Véronique Courjault, qui avait d'abord soutenu publiquement la thèse d'une machination, a avoué à la police française avoir étranglé à leur naissance trois enfants mis au monde en secret.
L'un a été tué en France en 1999, et son corps a été incendié dans la cheminée du domicile familial, pendant que sa famille dormait, a-t-elle dit pendant l'instruction.
Les deux autres sont nés en Corée du Sud en octobre 2002 et décembre 2003 et leurs corps ont été conservés au congélateur. Ils ont même été transportés lors d'un déménagement.
Le réquisitoire de l'accusation est attendu mercredi et le verdict jeudi. L'accusée, en prison depuis octobre 2006, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Source: Reuters via Yahoo News
Israël Nisand, professeur de médecine cité par la défense, a avancé lundi à la barre l'hypothèse que les trois enfants étaient probablement morts à leur naissance, du fait des conditions générales lors de tels accouchements sans assistance médicale. Ils n'auraient donc pas été tués par l'accusée.
Cette déposition contredit les expertises médico-légales du dossier et les dépositions de l'accusée elle-même, qui a déclaré les avoir étranglés à la naissance. Les deux enfants dont les corps avaient été conservés au congélateur étaient vivants à la naissance et sont morts par asphyxie, ont conclu les experts.
Ce point s'ajoute aux problèmes généraux de ce dossier, que la défense voit comme psychologique ou psychiatrique mais pas pénal. Véronique Courjault ne relève pas de la justice mais de la médecine, disent ses avocats.
L'affaire dite des "bébés congelés" a mis en lumière un phénomène psychologique inconscient relativement courant, le "déni de grossesse", par lequel certaines femmes refusent inconsciemment d'être enceintes.
Cependant, les experts estiment en général que l'accusée, déjà mère de deux autres enfants lors du premier décès, n'a pas été atteinte de ce syndrome mais a plutôt refusé consciemment une nouvelle maternité et a donc sciemment commis un crime.
L'histoire a commencé le 23 juillet 2006 à Séoul, en Corée du Sud, où le couple résidait, quand Jean-Louis Courjault a découvert deux corps de nouveau-nés dans le congélateur de son domicile et a fait prévenir la police locale par un ami.
Après enquête et tests ADN, Véronique Courjault, qui avait d'abord soutenu publiquement la thèse d'une machination, a avoué à la police française avoir étranglé à leur naissance trois enfants mis au monde en secret.
L'un a été tué en France en 1999, et son corps a été incendié dans la cheminée du domicile familial, pendant que sa famille dormait, a-t-elle dit pendant l'instruction.
Les deux autres sont nés en Corée du Sud en octobre 2002 et décembre 2003 et leurs corps ont été conservés au congélateur. Ils ont même été transportés lors d'un déménagement.
Le réquisitoire de l'accusation est attendu mercredi et le verdict jeudi. L'accusée, en prison depuis octobre 2006, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Source: Reuters via Yahoo News
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