Le vote sur la Syrie à l'Onu pourrait attendre samedi
Les pays occidentaux espèrent l'adoption dès vendredi du projet de résolution sur le déploiement d'observateurs en Syrie par le Conseil de sécurité mais les critiques russes et la lenteur des débats pourraient remettre le vote à samedi, dit-on de source diplomatique. Le texte, dont Reuters s'est procuré une copie, a été rédigé par la délégation américaine et bénéficie du soutien de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, du Portugal et du Maroc, seul pays arabe représenté au Conseil de sécurité. Il prévoit l'envoi, dans un premier de temps, de jusqu'à 30 observateurs non armés, conformément à la demande de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan. La Russie a émis des réserves sur ce projet, jugeant qu'il va au-delà de son objectif premier en critiquant le régime de Bachar al Assad, et l'ambassadeur Vitali Tchourkine a rédigé son propre projet qu'il a présenté comme "une version raccourcie du texte (américain)".(fr.reuters.com) La lenteur du débat sur un sujet qui ne nécessite pas débat particulier, et une situation pour le moins critique.
Coup de force de l'armée en Guinée-Bissau
Le président par intérim de Guinée-Bissau, Raimundo Pereira, et l'ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior, favori pour devenir le prochain chef de l'Etat, étaient vendredi entre les mains de militaires qui ont interrompu le processus électoral à deux semaines du second tour de la présidentielle. Les résidences des deux hommes ont été prises d'assaut par l'armée jeudi soir. "Ils vont bien", a déclaré le lieutenant-colonel Daha Bana na Walna, porte-parole militaire, après une rencontre au QG de l'armée entre des officiers et des représentants de partis politiques à Bissau, capitale de cette ancienne colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest. Un responsable politique ayant participé à cette rencontre, Agnela Regalla, de l'Union pour le changement, a pour sa part rapporté: "Les chefs militaires ont avancé l'idée de nouvelles élections présidentielle et législatives." Ce putsch, le deuxième en moins d'un mois dans la région après celui au Mali le 22 mars, a été condamné par le Conseil de sécurité des Nations unies, l'Union africaine, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Portugal.(fr.reuters.com) Par quoi se justifie ce nouveau coup d'Etat qui ressemble fortement à celui du Mali?
Corée du Nord: quelle sera la prochaine provocation de Pyongyang?
En lançant une fusée et en célébrant le centenaire de son grand-père en grande pompe, ce vendredi, le jeune leader nord-coréen Kim Jong-un cherche à asseoir sa fragile légitimité. Humiliée par l'échec cuisant de son tir de fusée, ce vendredi, sous les yeux de 200 journalistes étrangers invités sur place pour couvrir l'événement, la Corée du nord est condamnée à prendre de nouvelles initiatives spectaculaires. Afin d'écarter d'éventuels rivaux, Kim Jong-un, âgé de moins de 30 ans et nommé cette semaine aux plus hautes fonctions de l'armée et du parti unique, doit renforcer sa légitimité. Celle-ci est fragile car elle repose, pour le moment, sur une simple base dynastique: le nouveau dirigeant du pays a succédé à son père, Kim Jong-il, à la mort de ce dernier, en décembre. Pour mémoire, Kim Jong-il était quant à lui l'héritier de Kim Il-Sung, héros de la résistance à l'occupant japonais, mort en 1994. Deux options s'offrent a priori au jeune leader nord-coréen. D'abord, Pyongyang pourrait se rendre coupable d'une de ces provocations militaires dont elle a le secret, le long de sa frontière avec la Corée du sud, démocratique et capitaliste. Problème: à Séoul, la commission de Défense du parlement a d'ores et déjà adopté une résolution demandant une réponse "ferme" à tout geste de ce genre.(l'express.fr) Ce lancement n'a pas de bonne justification.
Source: Yahoo actualités
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Les pays occidentaux espèrent l'adoption dès vendredi du projet de résolution sur le déploiement d'observateurs en Syrie par le Conseil de sécurité mais les critiques russes et la lenteur des débats pourraient remettre le vote à samedi, dit-on de source diplomatique. Le texte, dont Reuters s'est procuré une copie, a été rédigé par la délégation américaine et bénéficie du soutien de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, du Portugal et du Maroc, seul pays arabe représenté au Conseil de sécurité. Il prévoit l'envoi, dans un premier de temps, de jusqu'à 30 observateurs non armés, conformément à la demande de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan. La Russie a émis des réserves sur ce projet, jugeant qu'il va au-delà de son objectif premier en critiquant le régime de Bachar al Assad, et l'ambassadeur Vitali Tchourkine a rédigé son propre projet qu'il a présenté comme "une version raccourcie du texte (américain)".(fr.reuters.com) La lenteur du débat sur un sujet qui ne nécessite pas débat particulier, et une situation pour le moins critique.
Coup de force de l'armée en Guinée-Bissau
Le président par intérim de Guinée-Bissau, Raimundo Pereira, et l'ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior, favori pour devenir le prochain chef de l'Etat, étaient vendredi entre les mains de militaires qui ont interrompu le processus électoral à deux semaines du second tour de la présidentielle. Les résidences des deux hommes ont été prises d'assaut par l'armée jeudi soir. "Ils vont bien", a déclaré le lieutenant-colonel Daha Bana na Walna, porte-parole militaire, après une rencontre au QG de l'armée entre des officiers et des représentants de partis politiques à Bissau, capitale de cette ancienne colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest. Un responsable politique ayant participé à cette rencontre, Agnela Regalla, de l'Union pour le changement, a pour sa part rapporté: "Les chefs militaires ont avancé l'idée de nouvelles élections présidentielle et législatives." Ce putsch, le deuxième en moins d'un mois dans la région après celui au Mali le 22 mars, a été condamné par le Conseil de sécurité des Nations unies, l'Union africaine, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Portugal.(fr.reuters.com) Par quoi se justifie ce nouveau coup d'Etat qui ressemble fortement à celui du Mali?
Corée du Nord: quelle sera la prochaine provocation de Pyongyang?
En lançant une fusée et en célébrant le centenaire de son grand-père en grande pompe, ce vendredi, le jeune leader nord-coréen Kim Jong-un cherche à asseoir sa fragile légitimité. Humiliée par l'échec cuisant de son tir de fusée, ce vendredi, sous les yeux de 200 journalistes étrangers invités sur place pour couvrir l'événement, la Corée du nord est condamnée à prendre de nouvelles initiatives spectaculaires. Afin d'écarter d'éventuels rivaux, Kim Jong-un, âgé de moins de 30 ans et nommé cette semaine aux plus hautes fonctions de l'armée et du parti unique, doit renforcer sa légitimité. Celle-ci est fragile car elle repose, pour le moment, sur une simple base dynastique: le nouveau dirigeant du pays a succédé à son père, Kim Jong-il, à la mort de ce dernier, en décembre. Pour mémoire, Kim Jong-il était quant à lui l'héritier de Kim Il-Sung, héros de la résistance à l'occupant japonais, mort en 1994. Deux options s'offrent a priori au jeune leader nord-coréen. D'abord, Pyongyang pourrait se rendre coupable d'une de ces provocations militaires dont elle a le secret, le long de sa frontière avec la Corée du sud, démocratique et capitaliste. Problème: à Séoul, la commission de Défense du parlement a d'ores et déjà adopté une résolution demandant une réponse "ferme" à tout geste de ce genre.(l'express.fr) Ce lancement n'a pas de bonne justification.
Source: Yahoo actualités
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