L'accusation dont ils font l'objet ? Un reportage jugé «illicite» sur les rebelles touareg, a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement. Les deux reporters avaient obtenu une autorisation pour des reportages sur la grippe aviaire dans le centre-sud du Niger, mais ils se sont rendus également dans le nord du pays où ils ont réalisés «des films et des photos» sur le Mouvement des Nigériens pour la justice, le MNJ, la rébellion touareg opposée au gouvernement.
Pour l'exécutif nigérien, de telles images servent la propagande de la milice armée. Théâtre de la rébellion touareg, la région nord est strictement interdite aux journalistes locaux et étrangers depuis l'instauration en août de «l'état de mise en garde» qui renforce les pouvoirs de l'armée dans la zone du conflit.
Les deux reporters seront traduits devant les tribunaux et sont théoriquement passibles de la peine de mort. Un représentant du consulat de France les a rencontrés jeudi.
Un chef d'inculpation extrêmement lourd
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour l'avocat de deux reporters, l'inculpation pour «intelligence avec des bandes armées» est un «grave recul pour la liberté et l'Etat de droit».
Reporters sans frontières a pour sa part dénoncé un chef d'inculpation extrêmement « lourd » et a demandé leur libération.
Ce n'est pas la première fois que de telles arrestations ont lieu. Deux journalistes nigériens, Moussa Kaka, correspondant de Radio France internationale (RFI), et Ibrahim Manzo Diallo, directeur du bimensuel Aïr-Info, sont détenus respectivement depuis le 26 septembre et le 9 octobre et accusés par les autorités de complicités avec les rebelles touareg du MNJ.
François Bergeron, un autre journaliste français avait été détenu durant un mois après avoir lui aussi réalisé un documentaire.
Source: http://www.lefigaro.fr
Pour l'exécutif nigérien, de telles images servent la propagande de la milice armée. Théâtre de la rébellion touareg, la région nord est strictement interdite aux journalistes locaux et étrangers depuis l'instauration en août de «l'état de mise en garde» qui renforce les pouvoirs de l'armée dans la zone du conflit.
Les deux reporters seront traduits devant les tribunaux et sont théoriquement passibles de la peine de mort. Un représentant du consulat de France les a rencontrés jeudi.
Un chef d'inculpation extrêmement lourd
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour l'avocat de deux reporters, l'inculpation pour «intelligence avec des bandes armées» est un «grave recul pour la liberté et l'Etat de droit».
Reporters sans frontières a pour sa part dénoncé un chef d'inculpation extrêmement « lourd » et a demandé leur libération.
Ce n'est pas la première fois que de telles arrestations ont lieu. Deux journalistes nigériens, Moussa Kaka, correspondant de Radio France internationale (RFI), et Ibrahim Manzo Diallo, directeur du bimensuel Aïr-Info, sont détenus respectivement depuis le 26 septembre et le 9 octobre et accusés par les autorités de complicités avec les rebelles touareg du MNJ.
François Bergeron, un autre journaliste français avait été détenu durant un mois après avoir lui aussi réalisé un documentaire.
Source: http://www.lefigaro.fr
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises