Premier président français à se rendre à Kinshasa depuis François Mitterrand en 1984, il devrait également expliciter son idée de "refondation" des relations entre la France et le Continent noir.
Il a été accueilli à son arrivée par son homologue Joseph Kabila, avec qui il devait avoir un entretien avant de prendre la parole devant les deux chambres réunies du Parlement de la RDC.
De source française, on a indiqué qu'il devrait saluer les "risques" pris par le président de la RDC pour trouver une issue aux hostilités avec le Rwanda et mettre fin aux violences dans la province orientale du Kivu tout en l'encourageant à ne pas s'arrêter là.
L'évolution de la situation fait que l'initiative de paix régionale évoquée en janvier par le président français n'est plus d'actualité.
Il avait alors irrité fortement Kinshasa en évoquant un "partage des richesses" minières du Kivu avec le petit Rwanda voisin susceptible de contribuer à un retour de la paix dans la région, certains y voyant une remise en cause de la souveraineté de la RDC. L'Elysée a depuis corrigé le tir.
Dans des interviews à la presse locale, Nicolas Sarkozy a déclaré que "la souveraineté de la RDC, le respect de son intégrité territoriale, l'intangibilité de ses frontières" étaient des "principes sacrés".
Mais il s'est dit aussi convaincu que le retour de la paix devait s'accompagner d'un "dialogue de fond" entre riverains des Grands Lacs pour permettre la reconstruction d'une région ravagée par plusieurs guerres.
Ce processus pourrait être facilité, selon Paris, par la "mise en commun" d'un certain nombre d'efforts dans de nombreux domaines, par exemple l'électricité et les transports.
Le président français ne doit passer que cinq heures à Kinshasa avant de se rendre à Brazzaville, sur la rive droite du fleuve Congo, pour une "visite d'amitié" dans un des pays symbole de la "Françafrique".
Alors que la République du Congo se prépare à des élections présidentielles en juillet, Nicolas Sarkozy y rencontrera aussi des représentants de l'opposition pour éviter que son séjour n'apparaisse comme un soutien au président Denis Sassou Nguesso.
"La France n'a pas de candidat", a-t-il dit à la presse locale, ajoutant que "quel que soit le résultat de cette élection, la France restera un partenaire privilégié du Congo".
Si Paris devait peser sur ce scrutin, "c'est seulement pour souhaiter et encourager leur déroulement dans des conditions qui marient harmonieusement et durablement la paix et la démocratie", a-t-il assuré.
A la tête d'un pays pétrolier dont la gestion des richesses fait de longue date l'objet de critiques, Denis Sassou Nguesso est au nombre de dirigeants africains qui ont été la cible en France de plaintes pour recel de détournement de fonds publics en raison notamment de l'importance de leurs investissements immobiliers privés à l'étranger.
Nicolas Sarkozy devait prononcer jeudi en fin de journée devant le Parlement congolais un discours sur la politique de la France en Afrique, un sujet sur lequel il s'était déjà exprimé début 2008 en Afrique du Sud en prônant une "refondation" des relations entre Paris et le continent.
Il achèvera son périple vendredi par une escale à Niamey.
Source: Yahoo News
Il a été accueilli à son arrivée par son homologue Joseph Kabila, avec qui il devait avoir un entretien avant de prendre la parole devant les deux chambres réunies du Parlement de la RDC.
De source française, on a indiqué qu'il devrait saluer les "risques" pris par le président de la RDC pour trouver une issue aux hostilités avec le Rwanda et mettre fin aux violences dans la province orientale du Kivu tout en l'encourageant à ne pas s'arrêter là.
L'évolution de la situation fait que l'initiative de paix régionale évoquée en janvier par le président français n'est plus d'actualité.
Il avait alors irrité fortement Kinshasa en évoquant un "partage des richesses" minières du Kivu avec le petit Rwanda voisin susceptible de contribuer à un retour de la paix dans la région, certains y voyant une remise en cause de la souveraineté de la RDC. L'Elysée a depuis corrigé le tir.
Dans des interviews à la presse locale, Nicolas Sarkozy a déclaré que "la souveraineté de la RDC, le respect de son intégrité territoriale, l'intangibilité de ses frontières" étaient des "principes sacrés".
Mais il s'est dit aussi convaincu que le retour de la paix devait s'accompagner d'un "dialogue de fond" entre riverains des Grands Lacs pour permettre la reconstruction d'une région ravagée par plusieurs guerres.
Ce processus pourrait être facilité, selon Paris, par la "mise en commun" d'un certain nombre d'efforts dans de nombreux domaines, par exemple l'électricité et les transports.
Le président français ne doit passer que cinq heures à Kinshasa avant de se rendre à Brazzaville, sur la rive droite du fleuve Congo, pour une "visite d'amitié" dans un des pays symbole de la "Françafrique".
Alors que la République du Congo se prépare à des élections présidentielles en juillet, Nicolas Sarkozy y rencontrera aussi des représentants de l'opposition pour éviter que son séjour n'apparaisse comme un soutien au président Denis Sassou Nguesso.
"La France n'a pas de candidat", a-t-il dit à la presse locale, ajoutant que "quel que soit le résultat de cette élection, la France restera un partenaire privilégié du Congo".
Si Paris devait peser sur ce scrutin, "c'est seulement pour souhaiter et encourager leur déroulement dans des conditions qui marient harmonieusement et durablement la paix et la démocratie", a-t-il assuré.
A la tête d'un pays pétrolier dont la gestion des richesses fait de longue date l'objet de critiques, Denis Sassou Nguesso est au nombre de dirigeants africains qui ont été la cible en France de plaintes pour recel de détournement de fonds publics en raison notamment de l'importance de leurs investissements immobiliers privés à l'étranger.
Nicolas Sarkozy devait prononcer jeudi en fin de journée devant le Parlement congolais un discours sur la politique de la France en Afrique, un sujet sur lequel il s'était déjà exprimé début 2008 en Afrique du Sud en prônant une "refondation" des relations entre Paris et le continent.
Il achèvera son périple vendredi par une escale à Niamey.
Source: Yahoo News
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