"Il y a encore un long chemin à parcourir", a déclaré le négociateur travailliste Ofer Eini après les tractations de la matinée. Une nouvelle séance de négociations, centrée selon lui sur les questions économiques, était prévue dans la soirée.
Ehud Barak, qui passe pour l'ancien officier le plus décoré du pays et auquel Benjamin Netanyahu a offert de conserver son portefeuille de la Défense, doit solliciter mardi l'aval de la direction du Parti travailliste pour rallier la coalition tripartite de droite encore minoritaire réunie par "Bibi".
Le député "faucon" du Likoud Moshe Yaalon a souhaité le ralliement des travaillistes "pour le bien du pays" et il a confirmé qu'il s'effacerait le cas échéant devant Barak, alors qu'il a aussi été pressenti pour la Défense en tant qu'ancien chef d'état-major.
Les négociations avec les travaillistes, pour tenter de recentrer politiquement la coalition qui s'esquisse, ont débuté quelques heures seulement après la conclusion d'un pacte de gouvernement entre le Likoud et les ultra-orthodoxes du Shas.
Le Likoud, arrivé deuxième aux législatives derrière le parti centriste Kadima, qui a refusé de s'allier avec lui, dispose de 27 sièges sur les 120 de la Knesset, Yisraël Beitenu de 15 et le Shas en a 11. Les travaillistes ont 13 députés.
LES TRAVAILLISTES PAS UNANIMES
"Nous avons maintenant 53 députés liés par des accords de coalition sous l'autorité de Benjamin Netanyahu et dans les jours qui viennent, nous travaillerons pour élargir la base de soutien parlementaire à ce gouvernement", a déclaré le deputé du Likoud Gideon Saar.
Ce dernier est membre de l'équipe de négociateurs de Netanyahu, qui a obtenu du président Shimon Peres la semaine dernière un délai supplémentaire de 15 jours pour trouver une majorité de travail, soit jusqu'au 3 avril.
Barak se heurte à une opposition interne pour rejoindre la coalition de Netanyahu, certains travaillistes craignant que le parti ne signe ainsi son arrêt de mort après avoir essuyé le 10 février la défaite électorale la plus cuisante de son histoire en arrivant derrière Kadima, le Likoud et Yisraël Beïtenu.
Si les travaillistes se rebiffent, Netanyahu conserverait la possibilité de former une coalition avec les petits partis d'extrême droite, ultra-nationalistes ou religieux, et le chef d'Yisraël Beitenu Avigdor Lieberman pourrait se voir confier les Affaires étrangères.
Cette hypothèse placerait cependant Israël dans une position délicate vis-à-vis de l'administration américaine de Barack Obama sur la question des pourparlers israélo-palestiniens.
La chef de file de Kadima Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères sortante chargée des négociations avec l'Autorité palestinienne, a demandé à Netanyahu d'adhérer à la solution de deux Etats en contrepartie de son entrée au gouvernement.
Le Premier ministre désigné, qui avait déjà occupé ce poste de 1996 à 1999, une époque marquée par des tensions avec l'administration américaine de Bill Clinton, s'y est refusé.
Source: Yahoo News
Ehud Barak, qui passe pour l'ancien officier le plus décoré du pays et auquel Benjamin Netanyahu a offert de conserver son portefeuille de la Défense, doit solliciter mardi l'aval de la direction du Parti travailliste pour rallier la coalition tripartite de droite encore minoritaire réunie par "Bibi".
Le député "faucon" du Likoud Moshe Yaalon a souhaité le ralliement des travaillistes "pour le bien du pays" et il a confirmé qu'il s'effacerait le cas échéant devant Barak, alors qu'il a aussi été pressenti pour la Défense en tant qu'ancien chef d'état-major.
Les négociations avec les travaillistes, pour tenter de recentrer politiquement la coalition qui s'esquisse, ont débuté quelques heures seulement après la conclusion d'un pacte de gouvernement entre le Likoud et les ultra-orthodoxes du Shas.
Le Likoud, arrivé deuxième aux législatives derrière le parti centriste Kadima, qui a refusé de s'allier avec lui, dispose de 27 sièges sur les 120 de la Knesset, Yisraël Beitenu de 15 et le Shas en a 11. Les travaillistes ont 13 députés.
LES TRAVAILLISTES PAS UNANIMES
"Nous avons maintenant 53 députés liés par des accords de coalition sous l'autorité de Benjamin Netanyahu et dans les jours qui viennent, nous travaillerons pour élargir la base de soutien parlementaire à ce gouvernement", a déclaré le deputé du Likoud Gideon Saar.
Ce dernier est membre de l'équipe de négociateurs de Netanyahu, qui a obtenu du président Shimon Peres la semaine dernière un délai supplémentaire de 15 jours pour trouver une majorité de travail, soit jusqu'au 3 avril.
Barak se heurte à une opposition interne pour rejoindre la coalition de Netanyahu, certains travaillistes craignant que le parti ne signe ainsi son arrêt de mort après avoir essuyé le 10 février la défaite électorale la plus cuisante de son histoire en arrivant derrière Kadima, le Likoud et Yisraël Beïtenu.
Si les travaillistes se rebiffent, Netanyahu conserverait la possibilité de former une coalition avec les petits partis d'extrême droite, ultra-nationalistes ou religieux, et le chef d'Yisraël Beitenu Avigdor Lieberman pourrait se voir confier les Affaires étrangères.
Cette hypothèse placerait cependant Israël dans une position délicate vis-à-vis de l'administration américaine de Barack Obama sur la question des pourparlers israélo-palestiniens.
La chef de file de Kadima Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères sortante chargée des négociations avec l'Autorité palestinienne, a demandé à Netanyahu d'adhérer à la solution de deux Etats en contrepartie de son entrée au gouvernement.
Le Premier ministre désigné, qui avait déjà occupé ce poste de 1996 à 1999, une époque marquée par des tensions avec l'administration américaine de Bill Clinton, s'y est refusé.
Source: Yahoo News
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