Fortement ancré à droite malgré la participation de ministres travaillistes dont Ehud Barak reconduit à la Défense, la composition du cabinet a provoqué de fortes inquiétudes sur la scène internationale qui craint qu'il ne donne le coup de grâce à un processus de paix enlisé et n'intensifie la colonisation.
La Knesset a voté son investiture à une large majorité de 69 voix contre 45, sur 120 députés. Après le vote, les ministres, M. Netanyahu en premier, ont prêté serment.
Le gouvernement de coalition, qui compte trente ministres dont M. Netanyahu, le chef du parti Likoud, est le plus pléthorique de l'histoire d'Israël.
Il comprend au poste clé des Affaires étrangères l'utlranationaliste Avigdor Lieberman, chef du parti Israël Beiteinou, qui s'est illustré par des déclarations anti-arabes.
Dans son discours d'investiture, le nouveau chef du gouvernement, âgé de 59 ans et qui fut déjà Premier ministre entre 1996 et 1999, a brandi l'épouvantail de la menace nucléaire iranienne et proposé aux Palestiniens de s'autogouverner, sans préciser comment ceux-ci pourraient le faire.
"Je le dis aux dirigeants de l'Autorité palestinienne: si vous voulez vraiment la paix, il est possible d'arriver à la paix. Le gouvernement sous ma direction agira pour arriver à la paix sur trois volets: économique, sécuritaire et politique", a déclaré M. Netanyahu.
Dans le cadre d'un "accord définitif", a-t-il poursuivi, les Palestiniens "disposeront de tous les droits pour se gouverner eux-mêmes, sauf ceux susceptibles de constituer un danger pour la sécurité et l'existence de l'Etat d'Israël".
Mais il s'est gardé de parler d'un Etat palestinien indépendant qui ne figure pas dans le programme de son cabinet.
"Ces déclarations constituent un début qui n'est pas encourageant de la part de ce gouvernement", a déclaré Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
"L'administration américaine doit faire pression sur le gouvernement de Netanyahu pour qu'il s'en tienne aux fondements du processus de paix, à savoir la paix contre la terre. Cela signifie la restitution de tous les territoires palestiniens occupés en 1967 y compris Jérusalem-est", a-t-il ajouté.
A Gaza, un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas, Moushir Al-Masri, a affirmé que M. Netanyahu "doit réaliser qu'il n'a pas d'autre choix que de reconnaître les droits du peuple palestinien, d'accepter un retrait total des territoires occupés et le retour des réfugiés".
M. Netanyahu s'en est aussi pris avec véhémence à l'Iran, mettant en garde contre la possibilité pour ce "régime radical" de se doter de l'arme atomique.
"Le peuple juif a tiré les leçons (de la Shoah), il ne peut pas baisser la tête devant des dictateurs qui menacent de le détruire. Contrairement à ce qui s'est passé au siècle dernier, nous avons aujourd'hui les moyens de nous défendre. Nous savons comment nous défendre", a-t-il ajouté.
La chef du parti Kadima (centre-droit), Tzipi Livni, devenue la dirigeante de l'opposition, a dénoncé ce "gouvernement de baudruches avec des ministres et des vice-ministres chargés de rien du tout, mais qui se sont vu octroyer des titres ridicules".
Cinq des treize députés travaillistes se sont abstenus de voter. La liste du "Judaïsme unifié de la Torah", dont cinq députés ont voté pour, doit signer formellement mercredi son accord d'entrée dans la coalition.
Source: Yahoo News
La Knesset a voté son investiture à une large majorité de 69 voix contre 45, sur 120 députés. Après le vote, les ministres, M. Netanyahu en premier, ont prêté serment.
Le gouvernement de coalition, qui compte trente ministres dont M. Netanyahu, le chef du parti Likoud, est le plus pléthorique de l'histoire d'Israël.
Il comprend au poste clé des Affaires étrangères l'utlranationaliste Avigdor Lieberman, chef du parti Israël Beiteinou, qui s'est illustré par des déclarations anti-arabes.
Dans son discours d'investiture, le nouveau chef du gouvernement, âgé de 59 ans et qui fut déjà Premier ministre entre 1996 et 1999, a brandi l'épouvantail de la menace nucléaire iranienne et proposé aux Palestiniens de s'autogouverner, sans préciser comment ceux-ci pourraient le faire.
"Je le dis aux dirigeants de l'Autorité palestinienne: si vous voulez vraiment la paix, il est possible d'arriver à la paix. Le gouvernement sous ma direction agira pour arriver à la paix sur trois volets: économique, sécuritaire et politique", a déclaré M. Netanyahu.
Dans le cadre d'un "accord définitif", a-t-il poursuivi, les Palestiniens "disposeront de tous les droits pour se gouverner eux-mêmes, sauf ceux susceptibles de constituer un danger pour la sécurité et l'existence de l'Etat d'Israël".
Mais il s'est gardé de parler d'un Etat palestinien indépendant qui ne figure pas dans le programme de son cabinet.
"Ces déclarations constituent un début qui n'est pas encourageant de la part de ce gouvernement", a déclaré Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
"L'administration américaine doit faire pression sur le gouvernement de Netanyahu pour qu'il s'en tienne aux fondements du processus de paix, à savoir la paix contre la terre. Cela signifie la restitution de tous les territoires palestiniens occupés en 1967 y compris Jérusalem-est", a-t-il ajouté.
A Gaza, un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas, Moushir Al-Masri, a affirmé que M. Netanyahu "doit réaliser qu'il n'a pas d'autre choix que de reconnaître les droits du peuple palestinien, d'accepter un retrait total des territoires occupés et le retour des réfugiés".
M. Netanyahu s'en est aussi pris avec véhémence à l'Iran, mettant en garde contre la possibilité pour ce "régime radical" de se doter de l'arme atomique.
"Le peuple juif a tiré les leçons (de la Shoah), il ne peut pas baisser la tête devant des dictateurs qui menacent de le détruire. Contrairement à ce qui s'est passé au siècle dernier, nous avons aujourd'hui les moyens de nous défendre. Nous savons comment nous défendre", a-t-il ajouté.
La chef du parti Kadima (centre-droit), Tzipi Livni, devenue la dirigeante de l'opposition, a dénoncé ce "gouvernement de baudruches avec des ministres et des vice-ministres chargés de rien du tout, mais qui se sont vu octroyer des titres ridicules".
Cinq des treize députés travaillistes se sont abstenus de voter. La liste du "Judaïsme unifié de la Torah", dont cinq députés ont voté pour, doit signer formellement mercredi son accord d'entrée dans la coalition.
Source: Yahoo News
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