"Nous sommes disposés à reprendre les négociations de paix sans délai et sans conditions préalables - le plus tôt sera le mieux", a-t-il dit par téléphone satellitaire dans le cadre de la conférence organisée par le Comité des affaires publiques américano-israéliennes.
Le chef du gouvernement israélien a détaillé son approche "en trois volets" - questions politiques, développement de l'économie palestinienne et renforcement des forces de sécurité palestiniennes.
Il a cependant dit attendre des Palestiniens qu'ils reconnaissent Israël en tant qu'Etat juif. Les Palestiniens redoutent que cette reconnaissance permette aux Israéliens d'empêcher le retour des réfugiés qui ont fui en 1948.
Saëb Erekat, négociateur en chef des Palestiniens, a reproché à Netanyahu d'être resté vague dans son discours, en ne s'engageant pas à négocier sur les questions primordiales que sont le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens, et en ne s'engageant pas non plus à rechercher une solution à deux Etats.
"Nul n'a de temps à perdre en relations publiques et avec des formulations vagues, et j'espère que nous n'aurons pas à attendre des années avant d'avoir une réponse, un oui ou un non, à ces questions simples. C'est maintenant que nous devons savoir", a dit Erekat.
Depuis son arrivée aux affaires le 31 mars dernier à la tête d'un gouvernement de droite, Netanyahu n'a jamais parlé spécifiquement de la création d'un Etat palestinien, condition sine qua non à la paix pour les Arabes et les Etats-Unis.
Les dirigeants palestiniens ont rejeté l'idée d'une "paix économique" avancée par Netanyahu et exclu de reprendre les pourparlers de paix tant qu'il ne se sera pas engagé à accepter une solution à deux Etats.
Le président américain Barack Obama avait pour sa part chargé son émissaire pour le Proche-Orient George Mitchell de rappeler à Netanyahu son attachement à cette solution.
Netanyahu est attendu à Washington le 18 mai pour un entretien avec Obama à l'issue duquel les chances de voir les discussions reprendre devraient s'éclaircir.
L'administration Bush avait tenté de relancer le processus de paix israélo-palestinien en novembre 2007 avec le précédent gouvernement israélien, mais les discussions ont achoppé sur la question des frontières, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés.
L'Autorité palestinienne a rompu les négociations après le lancement de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, en décembre et janvier derniers.
Source: Yahoo News
Le chef du gouvernement israélien a détaillé son approche "en trois volets" - questions politiques, développement de l'économie palestinienne et renforcement des forces de sécurité palestiniennes.
Il a cependant dit attendre des Palestiniens qu'ils reconnaissent Israël en tant qu'Etat juif. Les Palestiniens redoutent que cette reconnaissance permette aux Israéliens d'empêcher le retour des réfugiés qui ont fui en 1948.
Saëb Erekat, négociateur en chef des Palestiniens, a reproché à Netanyahu d'être resté vague dans son discours, en ne s'engageant pas à négocier sur les questions primordiales que sont le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens, et en ne s'engageant pas non plus à rechercher une solution à deux Etats.
"Nul n'a de temps à perdre en relations publiques et avec des formulations vagues, et j'espère que nous n'aurons pas à attendre des années avant d'avoir une réponse, un oui ou un non, à ces questions simples. C'est maintenant que nous devons savoir", a dit Erekat.
Depuis son arrivée aux affaires le 31 mars dernier à la tête d'un gouvernement de droite, Netanyahu n'a jamais parlé spécifiquement de la création d'un Etat palestinien, condition sine qua non à la paix pour les Arabes et les Etats-Unis.
Les dirigeants palestiniens ont rejeté l'idée d'une "paix économique" avancée par Netanyahu et exclu de reprendre les pourparlers de paix tant qu'il ne se sera pas engagé à accepter une solution à deux Etats.
Le président américain Barack Obama avait pour sa part chargé son émissaire pour le Proche-Orient George Mitchell de rappeler à Netanyahu son attachement à cette solution.
Netanyahu est attendu à Washington le 18 mai pour un entretien avec Obama à l'issue duquel les chances de voir les discussions reprendre devraient s'éclaircir.
L'administration Bush avait tenté de relancer le processus de paix israélo-palestinien en novembre 2007 avec le précédent gouvernement israélien, mais les discussions ont achoppé sur la question des frontières, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés.
L'Autorité palestinienne a rompu les négociations après le lancement de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, en décembre et janvier derniers.
Source: Yahoo News
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