«Ce que le premier ministre israélien a proposé en matière de retenue dans la politique de colonisation est sans précédent», a affirmé la secrétaire d'État américaine, qui a aussi précisé que le gel de la colonisation n'avait «jamais été une condition préalable» aux pourparlers.
«J'espère voir les deux parties reprendre les négociations le plus tôt possible», a ajouté Hillary Clinton.
Ce revirement d'une Administration américaine qui exigeait, il y a quelques mois encore, le gel total des colonies israéliennes en Cisjordanie, a un goût de victoire pour Nétanyahou. Le premier ministre israélien s'était retrouvé dès son élection au début de l'année 2009 dans l'inconfortable position du mauvais joueur diplomatique. Soumis à une pression inhabituelle des États-Unis, qui exigeait son ralliement à l'idée d'un État palestinien et une suspension de toutes les nouvelles constructions à l'est de la Ligne verte, Nétanyahou était dans une situation en apparence intenable.
Céder aux Américains menaçait de faire voler en éclats sa coalition de droite. Leur tenir tête semblait impossible, tant apparaissait grande la détermination de l'Administration Obama à relancer coûte que coûte le processus de paix. Les Palestiniens se réjouissaient quant à eux de voir un président américain faire enfin pression sur les Israéliens.
Nétanyahou a réussi l'impensable. Il a non seulement résisté aux mises en demeure de Washington, mais il est aussi parvenu à faire endosser le rôle du mauvais élève aux Palestiniens. Ne cédant que du bout des lèvres aux exigences américaines, il a accepté de prononcer les deux mots pour lui tabous d'État palestinien, et de suspension momentanée des plans de nouveaux logements dans les colonies, excluant Jérusalem-Est d... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
«J'espère voir les deux parties reprendre les négociations le plus tôt possible», a ajouté Hillary Clinton.
Ce revirement d'une Administration américaine qui exigeait, il y a quelques mois encore, le gel total des colonies israéliennes en Cisjordanie, a un goût de victoire pour Nétanyahou. Le premier ministre israélien s'était retrouvé dès son élection au début de l'année 2009 dans l'inconfortable position du mauvais joueur diplomatique. Soumis à une pression inhabituelle des États-Unis, qui exigeait son ralliement à l'idée d'un État palestinien et une suspension de toutes les nouvelles constructions à l'est de la Ligne verte, Nétanyahou était dans une situation en apparence intenable.
Céder aux Américains menaçait de faire voler en éclats sa coalition de droite. Leur tenir tête semblait impossible, tant apparaissait grande la détermination de l'Administration Obama à relancer coûte que coûte le processus de paix. Les Palestiniens se réjouissaient quant à eux de voir un président américain faire enfin pression sur les Israéliens.
Nétanyahou a réussi l'impensable. Il a non seulement résisté aux mises en demeure de Washington, mais il est aussi parvenu à faire endosser le rôle du mauvais élève aux Palestiniens. Ne cédant que du bout des lèvres aux exigences américaines, il a accepté de prononcer les deux mots pour lui tabous d'État palestinien, et de suspension momentanée des plans de nouveaux logements dans les colonies, excluant Jérusalem-Est d... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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