Cette décision est de nature à mettre en péril le processus de paix qui a permis l'arrêt de la guerre civil en 2006.
"Le gouvernement a relevé de ses fonctions le général Roop Mangud Katawal", a annoncé à la presse le ministre de l'information et des Communications, Krishna Bahadur Mahara.
Mais Katawal a refusé de s'incliner et, selon la télévision népalaise, a réuni d'autres généraux autour de lui. Une réunion de tous les partis politiques, l'exception des maoïstes, devait se tenir parallèlement dans la journée, a-t-on appris auprès de l'opposition.
Dans Katmandou, plusieurs centaines de partisans du Congrès népalais, formation d'opposition, ont manifesté contre le renvoi du général Katawal, incendiant des pneus. Des maoïstes se sont regroupés de leur côté, mais aucun incident n'a été signalé entre les deux cortèges.
En relevant de ses fonctions le chef de l'armée, les maoïstes, qui disposent de 238 des 601 sièges du Parlement, n'ont pas tenu compte des objections des partis d'opposition et de certains de leurs alliés au sein de la coalition au pouvoir.
Les relations entre les maoïstes et l'armée - qui se sont combattus pendant la décennie de guerre civile - demeurent tendues depuis que les anciens rebelles sont arrivés au pouvoir, à la suite de l'élection à l'assemblée constituante l'an dernier.
Katawal devait normalement prendre sa retraite dans quatre mois. Les maoïstes l'accusent d'avoir fait entrer dans les rangs de l'armée 2.800 nouvelles recrues et d'avoir rétabli huit généraux sans consulter le gouvernement.
Pour le Congrès népalais, son renvoi est le signe que les maoïstes tentent d'installer au Népal un "régime totalitaire".
Source: Yahoo News
"Le gouvernement a relevé de ses fonctions le général Roop Mangud Katawal", a annoncé à la presse le ministre de l'information et des Communications, Krishna Bahadur Mahara.
Mais Katawal a refusé de s'incliner et, selon la télévision népalaise, a réuni d'autres généraux autour de lui. Une réunion de tous les partis politiques, l'exception des maoïstes, devait se tenir parallèlement dans la journée, a-t-on appris auprès de l'opposition.
Dans Katmandou, plusieurs centaines de partisans du Congrès népalais, formation d'opposition, ont manifesté contre le renvoi du général Katawal, incendiant des pneus. Des maoïstes se sont regroupés de leur côté, mais aucun incident n'a été signalé entre les deux cortèges.
En relevant de ses fonctions le chef de l'armée, les maoïstes, qui disposent de 238 des 601 sièges du Parlement, n'ont pas tenu compte des objections des partis d'opposition et de certains de leurs alliés au sein de la coalition au pouvoir.
Les relations entre les maoïstes et l'armée - qui se sont combattus pendant la décennie de guerre civile - demeurent tendues depuis que les anciens rebelles sont arrivés au pouvoir, à la suite de l'élection à l'assemblée constituante l'an dernier.
Katawal devait normalement prendre sa retraite dans quatre mois. Les maoïstes l'accusent d'avoir fait entrer dans les rangs de l'armée 2.800 nouvelles recrues et d'avoir rétabli huit généraux sans consulter le gouvernement.
Pour le Congrès népalais, son renvoi est le signe que les maoïstes tentent d'installer au Népal un "régime totalitaire".
Source: Yahoo News
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