Iran: Sakineh toujours en prison
L'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à la lapidation, est toujours en prison, contrairement aux affirmations d'un collectif allemand, déclare vendredi la télévision officielle Press TV. La chaîne explique sur son site internet qu'elle diffusera dans la journée la confession de Sakineh expliquant le meurtre de son mari, "en opposition à une vaste campagne de presse dans les médias occidentaux selon laquelle la meurtrière Sakineh Mohammadi Ashtiani a été libérée". Citant des "sources en Iran", le Comité international contre la lapidation a déclaré jeudi soir que l'Iranienne dont la condamnation a ému l'Occident avait été libérée. La confusion pourrait venir de ce reportage programmé vendredi soir, puisque des images en ont été distribuées aux médias internationaux et montrent Sakineh dans son jardin avec son fils. Bien loin de mettre en scène sa libération, Press TV a obtenu d'accompagner la mère de famille dans son ancienne demeure pour filmer une reconstitution du meurtre présumé. Sakineh a été condamnée à la lapidation pour adultère - le seul crime passible de cette sentence dans la loi islamique en vigueur en Iran. Face à l'émotion suscitée par sa condamnation en Occident, où plusieurs dirigeants politiques et célébrités ont intercédé en sa faveur, les autorités iraniennes ont annoncé que la peine avait été suspendue mais que sa condamnation pour complicité dans le meurtre de son mari pourrait lui valoir une exécution par pendaison. (Reuters)
Assad déconseille de focaliser les pourparlers sur les colonies
Les pourparlers de paix au Proche-Orient ne doivent pas se focaliser sur les territoires occupés, a dit jeudi le président syrien Bachar al Assad, qui a attribué la responsabilité de leur blocage à Israël. "Si on veut parler de la paix, il faut parler du droit de la restitution des territoires, il ne faut pas parler des colonies ni de colonisation", a-t-il déclaré après une rencontre avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Alors que l'évolution des pourparlers de paix, dont la relance en septembre par les Etats-Unis bute sur la fin du moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les territoires occupés, le président syrien a déclaré qu'il n'existait pas à ce jour de "partenaire israélien pour la paix". "Les efforts américains n'ont mené nulle part à cause de l'intransigeance israélienne", a-t-il dit. Dans un communiqué, l'Elysée prend acte "avec regret de l'impasse qui se poursuit dans le processus de paix israélo-palestinien" et rappelle que Nicolas Sarkozy juge nécessaire "d'adopter une approche plus collective et concertée, seule de nature à surmonter un blocage qui ne peut plus durer". (Reuters)
Jérusalem: Tsahal dit avoir usé de gaz lacrymogènes
L'armée israélienne a reconnu jeudi avoir utilisé contre des manifestants des grenades lacrymogènes potentiellement mortifères et interdites par ses propres règles de maintien de l'ordre, mais elle a promis que cela ne se renouvellerait pas. Le mouvement de défense des droits de l'homme israélien B'Tselem a fait état le premier de tirs de dizaines de ces projectiles à longue portée lors d'une manifestation propalestinienne le mois dernier dans le village cisjordanien de Nabi Salah. Dans un communiqué, l'armée fait savoir qu'elle a enquêté sur ces allégations, qui se sont confirmées, et a "clarifié les règles" afin que cette entorse ne se reproduise plus. Selon une vidéo filmée par B'Tselem le 12 novembre et que Reuters a pu obtenir, les militaires ont tiré sur des manifestants des grenades frappées des mots "longue portée" en hébreu. Ces projectiles plus lourds que les grenades lacrymogènes ordinaires sont propulsés à une telle vitesse qu'ils sont pratiquement indétectables en vol, "ce qui les rend extrêmement dangereux", a déclaré Sarit Michaeli, porte-parole de B'Tselem. Ce qui les rend encore plus dangereux, a-t-elle précisé, c'est "la pratique de l'armée de les tirer directement sur les manifestants au lieu de les lancer au-dessus de la foule". (Reuters)
L'UA lève les sanctions contre la Guinée
L'Union africaine a annoncé jeudi qu'elle avait levé les sanctions contre la Guinée avec effet immédiat en conséquence du retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. "Nous avons dûment reconnu qu'il y avait un retour à l'ordre constitutionnel en Guinée. Par conséquent, les sanctions sont levées. Cela signifie qu'il n'y a pas d'interdiction sur les visas, pas de gel des avoirs, tout cela est derrière nous", a déclaré aux journalistes Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité. (Reuters)
L'Union africaine suspend à son tour la Côte d'Ivoire
L'Union africaine (UA) a suspendu à son tour jeudi la participation de la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que le président sortant, Laurent Gbagbo, reconnaisse sa défaite face à Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la commission électorale. "Le conseil a décidé de suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'au moment où M. Ouattara, président élu démocratiquement, entre effectivement en fonctions", a déclaré Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité. Se targuant de la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, que son camp contrôle et qui l'a proclamé vainqueur de la présidentielle, Laurent Gbagbo a prêté serment samedi dernier. Mais, du Conseil de sécurité des Nations unies à l'Union africaine en passant par l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, les Etats-Unis ou bien encore la France, la communauté internationale soutient pour l'essentiel Alassane Ouattara. L'ex-Premier ministre a été désigné président-élu par la Commission électorale indépendante (CEI) avec un peu plus de 54% des voix exprimées le 28 novembre au second tour de la présidentielle. Après avoir invalidé plusieurs centaines de milliers de suffrages exprimés dans le Nord, bastion de Ouattara, en invoquant des fraudes, le Conseil constitutionnel a annoncé, lui, que Laurent Gbagbo était réélu avec 51%. L'administration américaine a indiqué qu'elle envisageait de sanctionner Laurent Gbagbo et ses proches. (Reuters)
Vers un raccommodage des liens entre Israël et la Turquie
a pris l'initiative de se réconcilier avec la Turquie à la suite de l'abordage par sa marine d'une flottille d'aide humanitaire à Gaza, qui a coûté la vie le 31 mai à neuf militants turcs propalestiniens, a-t-on appris jeudi de source autorisée israélienne. L'Etat juif a proposé d'indemniser les familles des victimes turques en échange de l'aide d'Ankara pour exempter la marine israélienne de toutes poursuites pénales ou civiles pour les actes commis par ses fusiliers-marins, a-t-on précisé. Cette offre a été formulée par des émissaires israéliens auprès de représentants turcs ce week-end à Genève, en vue de rétablir de bonnes relations entre l'Etat juif et l'un des pays musulmans avec lesquels il entretenait, avant cet incident et l'offensive antérieure de Tsahal à Gaza en 2008-09, des liens quasi exemplaires. Après la neutralisation sanglante de la flottille qui tentait de briser le blocus imposé par Israël au territoire côtier palestinien contrôlé par le Hamas, la Turquie a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv, annulé des manoeuvres militaires communes et exigé des excuses auxquelles Israël s'est refusé. Le représentant du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu auprès des enquêteurs de la Commission des droits de l'homme de l'Onu sur cette affaire a participé à cette reprise de contact avec la Turquie. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
L'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à la lapidation, est toujours en prison, contrairement aux affirmations d'un collectif allemand, déclare vendredi la télévision officielle Press TV. La chaîne explique sur son site internet qu'elle diffusera dans la journée la confession de Sakineh expliquant le meurtre de son mari, "en opposition à une vaste campagne de presse dans les médias occidentaux selon laquelle la meurtrière Sakineh Mohammadi Ashtiani a été libérée". Citant des "sources en Iran", le Comité international contre la lapidation a déclaré jeudi soir que l'Iranienne dont la condamnation a ému l'Occident avait été libérée. La confusion pourrait venir de ce reportage programmé vendredi soir, puisque des images en ont été distribuées aux médias internationaux et montrent Sakineh dans son jardin avec son fils. Bien loin de mettre en scène sa libération, Press TV a obtenu d'accompagner la mère de famille dans son ancienne demeure pour filmer une reconstitution du meurtre présumé. Sakineh a été condamnée à la lapidation pour adultère - le seul crime passible de cette sentence dans la loi islamique en vigueur en Iran. Face à l'émotion suscitée par sa condamnation en Occident, où plusieurs dirigeants politiques et célébrités ont intercédé en sa faveur, les autorités iraniennes ont annoncé que la peine avait été suspendue mais que sa condamnation pour complicité dans le meurtre de son mari pourrait lui valoir une exécution par pendaison. (Reuters)
Assad déconseille de focaliser les pourparlers sur les colonies
Les pourparlers de paix au Proche-Orient ne doivent pas se focaliser sur les territoires occupés, a dit jeudi le président syrien Bachar al Assad, qui a attribué la responsabilité de leur blocage à Israël. "Si on veut parler de la paix, il faut parler du droit de la restitution des territoires, il ne faut pas parler des colonies ni de colonisation", a-t-il déclaré après une rencontre avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Alors que l'évolution des pourparlers de paix, dont la relance en septembre par les Etats-Unis bute sur la fin du moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les territoires occupés, le président syrien a déclaré qu'il n'existait pas à ce jour de "partenaire israélien pour la paix". "Les efforts américains n'ont mené nulle part à cause de l'intransigeance israélienne", a-t-il dit. Dans un communiqué, l'Elysée prend acte "avec regret de l'impasse qui se poursuit dans le processus de paix israélo-palestinien" et rappelle que Nicolas Sarkozy juge nécessaire "d'adopter une approche plus collective et concertée, seule de nature à surmonter un blocage qui ne peut plus durer". (Reuters)
Jérusalem: Tsahal dit avoir usé de gaz lacrymogènes
L'armée israélienne a reconnu jeudi avoir utilisé contre des manifestants des grenades lacrymogènes potentiellement mortifères et interdites par ses propres règles de maintien de l'ordre, mais elle a promis que cela ne se renouvellerait pas. Le mouvement de défense des droits de l'homme israélien B'Tselem a fait état le premier de tirs de dizaines de ces projectiles à longue portée lors d'une manifestation propalestinienne le mois dernier dans le village cisjordanien de Nabi Salah. Dans un communiqué, l'armée fait savoir qu'elle a enquêté sur ces allégations, qui se sont confirmées, et a "clarifié les règles" afin que cette entorse ne se reproduise plus. Selon une vidéo filmée par B'Tselem le 12 novembre et que Reuters a pu obtenir, les militaires ont tiré sur des manifestants des grenades frappées des mots "longue portée" en hébreu. Ces projectiles plus lourds que les grenades lacrymogènes ordinaires sont propulsés à une telle vitesse qu'ils sont pratiquement indétectables en vol, "ce qui les rend extrêmement dangereux", a déclaré Sarit Michaeli, porte-parole de B'Tselem. Ce qui les rend encore plus dangereux, a-t-elle précisé, c'est "la pratique de l'armée de les tirer directement sur les manifestants au lieu de les lancer au-dessus de la foule". (Reuters)
L'UA lève les sanctions contre la Guinée
L'Union africaine a annoncé jeudi qu'elle avait levé les sanctions contre la Guinée avec effet immédiat en conséquence du retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. "Nous avons dûment reconnu qu'il y avait un retour à l'ordre constitutionnel en Guinée. Par conséquent, les sanctions sont levées. Cela signifie qu'il n'y a pas d'interdiction sur les visas, pas de gel des avoirs, tout cela est derrière nous", a déclaré aux journalistes Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité. (Reuters)
L'Union africaine suspend à son tour la Côte d'Ivoire
L'Union africaine (UA) a suspendu à son tour jeudi la participation de la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que le président sortant, Laurent Gbagbo, reconnaisse sa défaite face à Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la commission électorale. "Le conseil a décidé de suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'au moment où M. Ouattara, président élu démocratiquement, entre effectivement en fonctions", a déclaré Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité. Se targuant de la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, que son camp contrôle et qui l'a proclamé vainqueur de la présidentielle, Laurent Gbagbo a prêté serment samedi dernier. Mais, du Conseil de sécurité des Nations unies à l'Union africaine en passant par l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, les Etats-Unis ou bien encore la France, la communauté internationale soutient pour l'essentiel Alassane Ouattara. L'ex-Premier ministre a été désigné président-élu par la Commission électorale indépendante (CEI) avec un peu plus de 54% des voix exprimées le 28 novembre au second tour de la présidentielle. Après avoir invalidé plusieurs centaines de milliers de suffrages exprimés dans le Nord, bastion de Ouattara, en invoquant des fraudes, le Conseil constitutionnel a annoncé, lui, que Laurent Gbagbo était réélu avec 51%. L'administration américaine a indiqué qu'elle envisageait de sanctionner Laurent Gbagbo et ses proches. (Reuters)
Vers un raccommodage des liens entre Israël et la Turquie
a pris l'initiative de se réconcilier avec la Turquie à la suite de l'abordage par sa marine d'une flottille d'aide humanitaire à Gaza, qui a coûté la vie le 31 mai à neuf militants turcs propalestiniens, a-t-on appris jeudi de source autorisée israélienne. L'Etat juif a proposé d'indemniser les familles des victimes turques en échange de l'aide d'Ankara pour exempter la marine israélienne de toutes poursuites pénales ou civiles pour les actes commis par ses fusiliers-marins, a-t-on précisé. Cette offre a été formulée par des émissaires israéliens auprès de représentants turcs ce week-end à Genève, en vue de rétablir de bonnes relations entre l'Etat juif et l'un des pays musulmans avec lesquels il entretenait, avant cet incident et l'offensive antérieure de Tsahal à Gaza en 2008-09, des liens quasi exemplaires. Après la neutralisation sanglante de la flottille qui tentait de briser le blocus imposé par Israël au territoire côtier palestinien contrôlé par le Hamas, la Turquie a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv, annulé des manoeuvres militaires communes et exigé des excuses auxquelles Israël s'est refusé. Le représentant du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu auprès des enquêteurs de la Commission des droits de l'homme de l'Onu sur cette affaire a participé à cette reprise de contact avec la Turquie. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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