Le président américain Barack Obama a démontré sa volonté d'être à l'initiative de la paix dans la région et les pays arabes le suivront dans cette voie, explique Hosni Moubarak dans une tribune.
"Un accord historique est à portée de main, qui donnerait aux Palestiniens leur Etat et les libérerait de l'occupation, tout en récompensant Israël d'une reconnaissance et de l'assurance de vivre en paix", écrit le président égyptien.
"L'Egypte se tient prête à saisir cette occasion, et j'ai confiance en la volonté du monde arabe à faire de même", ajoute-t-il.
Barack Obama avait choisi Le Caire pour prononcer, le 4 juin dernier, son discours à destination du monde arabo-musulman et avait été salué par son hôte égyptien, qui dit néanmoins attendre de nouveaux pas.
Son prédécesseur George Bush avait attendu sa dernière année de mandat pour relancer des efforts multipartites en vue de régler le conflit israélo-palestinien et avait été critiqué par plusieurs pays arabes parce qu'il faisait trop peu et trop tard.
Depuis janvier, la Maison blanche a fait du processus de paix au Proche-Orient un dossier prioritaire et l'envoyé spécial de Barack Obama dans la région, George Mitchell, s'y est déjà rendu quatre fois pour tenter de relancer les discussions rompues après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza de décembre et janvier.
Au retour de sa dernière visite, l'émissaire américain a déclaré mardi que des négociations directes pourraient débuter dans les prochaines semaines.
Plusieurs sujets font encore obstacle à la reprise des pourparlers, notamment la question des implantations juives en Cisjordanie, que le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu se refuse à geler malgré l'insistance de Washington.
Barack Obama considère le gel des activités de colonisation comme une condition indispensable à la reprise des pourparlers, de même que l'acceptation par Israël de la création d'un Etat palestinien.
Si Benjamin Netanyahu a évoqué la semaine dernière pour la première fois la solution à deux Etats - en y liant de strictes conditions -, il a de nouveau défendu le droit des colons à poursuivre leur "croissance naturelle".
"L'expansion acharnée des colonies israéliennes, qui a gravement nui à la perspective d'une solution à deux Etats, doit cesser, en même temps que le blocus de Gaza", juge pour sa part Hosni Moubarak.
Selon lui, les pays arabes seraient prêts à s'engager envers Israël si l'Etat juif faisait un "pas sérieux" vers la paix.
"La priorité doit être la définition de frontières permanentes d'un Etat palestinien souverain et contigu, sur la base de celles de 1967, parce que cela débloquerait la plupart des autres questions pérennes, dont les colonies, la sécurité, l'eau et Jérusalem", martèle-t-il.
Le président égyptien exhorte enfin les factions palestiniennes à opérer leur réconciliation, nécessaire selon lui à la création d'un Etat de plein droit.
Des pourparlers ont actuellement cours, sous l'égide du Caire, entre le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et les islamistes du Hamas qui contrôlent la bande de Gaza.
Source: Reuters via Yahoo News
"Un accord historique est à portée de main, qui donnerait aux Palestiniens leur Etat et les libérerait de l'occupation, tout en récompensant Israël d'une reconnaissance et de l'assurance de vivre en paix", écrit le président égyptien.
"L'Egypte se tient prête à saisir cette occasion, et j'ai confiance en la volonté du monde arabe à faire de même", ajoute-t-il.
Barack Obama avait choisi Le Caire pour prononcer, le 4 juin dernier, son discours à destination du monde arabo-musulman et avait été salué par son hôte égyptien, qui dit néanmoins attendre de nouveaux pas.
Son prédécesseur George Bush avait attendu sa dernière année de mandat pour relancer des efforts multipartites en vue de régler le conflit israélo-palestinien et avait été critiqué par plusieurs pays arabes parce qu'il faisait trop peu et trop tard.
Depuis janvier, la Maison blanche a fait du processus de paix au Proche-Orient un dossier prioritaire et l'envoyé spécial de Barack Obama dans la région, George Mitchell, s'y est déjà rendu quatre fois pour tenter de relancer les discussions rompues après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza de décembre et janvier.
Au retour de sa dernière visite, l'émissaire américain a déclaré mardi que des négociations directes pourraient débuter dans les prochaines semaines.
Plusieurs sujets font encore obstacle à la reprise des pourparlers, notamment la question des implantations juives en Cisjordanie, que le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu se refuse à geler malgré l'insistance de Washington.
Barack Obama considère le gel des activités de colonisation comme une condition indispensable à la reprise des pourparlers, de même que l'acceptation par Israël de la création d'un Etat palestinien.
Si Benjamin Netanyahu a évoqué la semaine dernière pour la première fois la solution à deux Etats - en y liant de strictes conditions -, il a de nouveau défendu le droit des colons à poursuivre leur "croissance naturelle".
"L'expansion acharnée des colonies israéliennes, qui a gravement nui à la perspective d'une solution à deux Etats, doit cesser, en même temps que le blocus de Gaza", juge pour sa part Hosni Moubarak.
Selon lui, les pays arabes seraient prêts à s'engager envers Israël si l'Etat juif faisait un "pas sérieux" vers la paix.
"La priorité doit être la définition de frontières permanentes d'un Etat palestinien souverain et contigu, sur la base de celles de 1967, parce que cela débloquerait la plupart des autres questions pérennes, dont les colonies, la sécurité, l'eau et Jérusalem", martèle-t-il.
Le président égyptien exhorte enfin les factions palestiniennes à opérer leur réconciliation, nécessaire selon lui à la création d'un Etat de plein droit.
Des pourparlers ont actuellement cours, sous l'égide du Caire, entre le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et les islamistes du Hamas qui contrôlent la bande de Gaza.
Source: Reuters via Yahoo News
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