Cette visite revêt surtout une importance économique pour l'Espagne, qui veut consolider les positions stratégiques de son groupe pétrolier Repsol en Libye et prendre sa part aux juteux contrats d'infrastructures d'un pays en plein bouillonnement depuis la levée des sanctions de l'ONU en 2003.
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi se sont réunis à 19H00 (18H00 GMT) au Palais de La Moncloa, pour un entretien qui devait être suivi d'un dîner officiel en présence d'une quinzaine d'entrepreneurs espagnols.
Aucune conférence de presse n'était prévue à l'issue de cette rencontre.
Les ministres espagnols de l'Economie et des Finances, Pedro Solbes, et des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, devaient également participer au dîner officiel.
Les patrons de Repsol (pétrole), Gas Natural (gaz, électricité), Union Fenosa (électricité), Indra (technologies), FCC (construction et services) et Sacyr Vallehermoso (BTP) y étaient notamment conviés.
Le pétrolier Repsol est le groupe espagnol le mieux implanté en Libye, où il est le 3e acheteur étranger et possède 4,5% de ses réserves mondiales.
Sa présence dans ce pays y est d'autant plus stratégique qu'il a dû revoir à la baisse ces deux dernières années le montant global de ses réserves à la suite de déconvenues en Bolivie et en Argentine.
Sacyr Vallehermoso a annoncé dimanche la création d'une coentreprise avec la société d'Etat Libyan Company for development and investment, afin de se positionner avec d'autres groupes européens pour remporter des contrats du plan de développement d'infrastructures libyen, doté d'un "montant supérieur à 50 milliards d'euros".
Le colonel Kadhafi doit à nouveau rencontrer mardi matin des entrepreneurs espagnols.
Des "contrats sont en cours de négociation", avait indiqué vendredi à l'AFP une source diplomatique espagnole, qui ignorait s'ils seraient annoncés pendant sa visite.
L'Espagne et la Libye doivent signer un accord de protection réciproque des investissements prévoyant des mécanismes juridiques et des solutions amiables en cas de différends, ainsi qu'un accord de coopération politique.
Kadhafi, qui s'est ingénié à semer les journalistes pendant son week-end privé en Andalousie (sud), a été accueilli à la mi-journée l'aéroport de Madrid par le ministre de la Défense José Antonio Alonso.
Il s'était rendu ensuite en limousine au Palais du Pardo, résidence officielle pour chefs d'Etats étrangers, jadis celle du dictateur Francisco Franco, où il été accueilli par le roi Juan Carlos Ier et a pris ses quartiers.
Le "guide", vêtu d'une djellaba de laine marron, une toque noire sur la tête, a écouté en compagnie du souverain les hymnes des deux pays.
Cette visite, placée par Madrid sous le signe des relations normalisées avec "un pays clé du Maghreb et du panorama africain" ne suscitait que de timides réserves en Espagne, contrairement à son passage houleux à Paris la semaine dernière.
Mouammar Kadhafi doit quitter l'Espagne mardi après-midi pour Tripoli, après un déjeuner avec Juan Carlos, au terme d'un périple européen d'une dizaine de jours entamé au sommet Europe-Afrique de Lisbonne.
© 2007 AFP
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi se sont réunis à 19H00 (18H00 GMT) au Palais de La Moncloa, pour un entretien qui devait être suivi d'un dîner officiel en présence d'une quinzaine d'entrepreneurs espagnols.
Aucune conférence de presse n'était prévue à l'issue de cette rencontre.
Les ministres espagnols de l'Economie et des Finances, Pedro Solbes, et des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, devaient également participer au dîner officiel.
Les patrons de Repsol (pétrole), Gas Natural (gaz, électricité), Union Fenosa (électricité), Indra (technologies), FCC (construction et services) et Sacyr Vallehermoso (BTP) y étaient notamment conviés.
Le pétrolier Repsol est le groupe espagnol le mieux implanté en Libye, où il est le 3e acheteur étranger et possède 4,5% de ses réserves mondiales.
Sa présence dans ce pays y est d'autant plus stratégique qu'il a dû revoir à la baisse ces deux dernières années le montant global de ses réserves à la suite de déconvenues en Bolivie et en Argentine.
Sacyr Vallehermoso a annoncé dimanche la création d'une coentreprise avec la société d'Etat Libyan Company for development and investment, afin de se positionner avec d'autres groupes européens pour remporter des contrats du plan de développement d'infrastructures libyen, doté d'un "montant supérieur à 50 milliards d'euros".
Le colonel Kadhafi doit à nouveau rencontrer mardi matin des entrepreneurs espagnols.
Des "contrats sont en cours de négociation", avait indiqué vendredi à l'AFP une source diplomatique espagnole, qui ignorait s'ils seraient annoncés pendant sa visite.
L'Espagne et la Libye doivent signer un accord de protection réciproque des investissements prévoyant des mécanismes juridiques et des solutions amiables en cas de différends, ainsi qu'un accord de coopération politique.
Kadhafi, qui s'est ingénié à semer les journalistes pendant son week-end privé en Andalousie (sud), a été accueilli à la mi-journée l'aéroport de Madrid par le ministre de la Défense José Antonio Alonso.
Il s'était rendu ensuite en limousine au Palais du Pardo, résidence officielle pour chefs d'Etats étrangers, jadis celle du dictateur Francisco Franco, où il été accueilli par le roi Juan Carlos Ier et a pris ses quartiers.
Le "guide", vêtu d'une djellaba de laine marron, une toque noire sur la tête, a écouté en compagnie du souverain les hymnes des deux pays.
Cette visite, placée par Madrid sous le signe des relations normalisées avec "un pays clé du Maghreb et du panorama africain" ne suscitait que de timides réserves en Espagne, contrairement à son passage houleux à Paris la semaine dernière.
Mouammar Kadhafi doit quitter l'Espagne mardi après-midi pour Tripoli, après un déjeuner avec Juan Carlos, au terme d'un périple européen d'une dizaine de jours entamé au sommet Europe-Afrique de Lisbonne.
© 2007 AFP
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