La Péninsule de Yamal en SIbérie
La Russie est prête à envisager des abattements fiscaux pour le développement de ses gisements gaziers de l'Arctique, dont ceux de Yamal, a dit Vladimir Poutine aux dirigeants et hauts responsables de dix groupes mondiaux de l'énergie.
"Nous souhaiterions que vous vous considériez comme partie prenante de notre engagement. La principale condition de notre côté est que le partenariat (noué) soit stable et de long terme", a déclaré le Premier ministre lors de cette rencontre organisé à Salekhard, capitale de la péninsule de Yamal.
Le directeur général du monopole gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, a plaidé pour l'absence de taxes à l'extraction dans la péninsule de Yamal.
La Russie, premier producteur mondial de gaz, a durci sa législation au cours des dernières années afin de freiner la participation de groupes étrangers dans l'exploitation de ses vastes ressources naturelles.
Les signes d'une plus grande ouverture se sont toutefois multipliés plus récemment alors que Moscou est à la recherche aussi bien de financements que d'expertise pour développer des gisements pétroliers et gaziers difficiles d'accès en Arctique et en Sibérie orientale.
L'invitation lancée par Poutine en juin dernier à Total et Royal Dutch Shell de participer à plusieurs projets gaziers a marqué un infléchissement de la politique russe de renationalisation de l'exploitation de ses ressources naturelles, selon certains observateurs.
Vladimir Poutine a aussi appelé de ses voeux jeudi un renforcement de la coopération entre groupes énergétiques russes et étrangers. Il a suggéré des échanges d'actifs et appelé les compagnies nationales à répondre favorablement à l'appel de Total pour qu'elles investissent dans le raffinage en Europe.
"Les échanges d'actifs constituent la meilleure direction pour la coopération", a déclaré Vladimir Poutine.
Outre Royal Dutch Shell et Total, des dirigeants de GDF Suez, du sud-coréen Kogas, des japonais Mitsui et Mitsubishi, du norvégien StatoilHydro, de l'allemand E.ON, de l'italien Eni et de l'américain Exxon ont participé à la rencontre de Salekhard au cours de laquelle Poutine et plusieurs de ses ministres ont présenté le potentiel énergétique de la péninsule de Yamal.
Le président d'Exxon Mobil Developement Neil Duffin s'est dit prêt à coopérer avec Gazprom pour le développement de projets dans la péninsule. Le directeur général de Royal Dutch Shell Peter Voser s'est quant à lui dit prêt à lancer une étude de faisabilité pour une unité de production de gaz naturel liquéfié (GNL).
La ministre russe de l'Economie Elvira Nabioullina a déclaré à l'occasion de cette rencontre que la Russie visait 20% du marché mondial du GNL. Elle n'a pas donné de calendrier pour la réalisation de cet objectif.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous souhaiterions que vous vous considériez comme partie prenante de notre engagement. La principale condition de notre côté est que le partenariat (noué) soit stable et de long terme", a déclaré le Premier ministre lors de cette rencontre organisé à Salekhard, capitale de la péninsule de Yamal.
Le directeur général du monopole gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, a plaidé pour l'absence de taxes à l'extraction dans la péninsule de Yamal.
La Russie, premier producteur mondial de gaz, a durci sa législation au cours des dernières années afin de freiner la participation de groupes étrangers dans l'exploitation de ses vastes ressources naturelles.
Les signes d'une plus grande ouverture se sont toutefois multipliés plus récemment alors que Moscou est à la recherche aussi bien de financements que d'expertise pour développer des gisements pétroliers et gaziers difficiles d'accès en Arctique et en Sibérie orientale.
L'invitation lancée par Poutine en juin dernier à Total et Royal Dutch Shell de participer à plusieurs projets gaziers a marqué un infléchissement de la politique russe de renationalisation de l'exploitation de ses ressources naturelles, selon certains observateurs.
Vladimir Poutine a aussi appelé de ses voeux jeudi un renforcement de la coopération entre groupes énergétiques russes et étrangers. Il a suggéré des échanges d'actifs et appelé les compagnies nationales à répondre favorablement à l'appel de Total pour qu'elles investissent dans le raffinage en Europe.
"Les échanges d'actifs constituent la meilleure direction pour la coopération", a déclaré Vladimir Poutine.
Outre Royal Dutch Shell et Total, des dirigeants de GDF Suez, du sud-coréen Kogas, des japonais Mitsui et Mitsubishi, du norvégien StatoilHydro, de l'allemand E.ON, de l'italien Eni et de l'américain Exxon ont participé à la rencontre de Salekhard au cours de laquelle Poutine et plusieurs de ses ministres ont présenté le potentiel énergétique de la péninsule de Yamal.
Le président d'Exxon Mobil Developement Neil Duffin s'est dit prêt à coopérer avec Gazprom pour le développement de projets dans la péninsule. Le directeur général de Royal Dutch Shell Peter Voser s'est quant à lui dit prêt à lancer une étude de faisabilité pour une unité de production de gaz naturel liquéfié (GNL).
La ministre russe de l'Economie Elvira Nabioullina a déclaré à l'occasion de cette rencontre que la Russie visait 20% du marché mondial du GNL. Elle n'a pas donné de calendrier pour la réalisation de cet objectif.
Source: Reuters via Yahoo News