Le projet de résolution présenté par les Etats-Unis et les Européens proposait la prolongation pour quinze jours du mandat de cette mission de cent trente observateurs en Abkhazie, province séparatiste géorgienne qui a déclaré son indépendance après le conflit entre Moscou et Tbilissi en août.
'Il n'y aucune raison de la prolonger parce qu'elle fondée sur des réalités passées', a déclaré devant ses homologues le représentant russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, seul membre du Conseil de sécurité à s'opposer à la résolution. Dix membres ont voté pour et quatre, dont la Chine, se sont abstenus.
La mission d'observation de l'ONU a été mise en place en 1993, lorsque l'Abkhazie a fait sécession, afin de veiller au respect du cessez-le-feu entre les forces séparatistes et celles de Tbilissi. Son mandat devait expirer lundi à minuit, heure de New York (6 heures mardi, heure de Paris).
Le délai de deux semaines devait permettre à la Russie et aux Occidentaux de négocier un accord pour une prolongation à long terme de la mission, ce à quoi ils ne sont pour l'instant pas parvenus.
M. Tchourkine a expliqué à la presse qu'il avait rejeté le projet de résolution parce qu'il faisait référence à la résolution 1808 qui réaffirme 'l'intégrité territoriale' de la Géorgie, un terme qui constitue selon lui un 'poison politique'.
Source: Le Monde via Yahoo News
'Il n'y aucune raison de la prolonger parce qu'elle fondée sur des réalités passées', a déclaré devant ses homologues le représentant russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, seul membre du Conseil de sécurité à s'opposer à la résolution. Dix membres ont voté pour et quatre, dont la Chine, se sont abstenus.
La mission d'observation de l'ONU a été mise en place en 1993, lorsque l'Abkhazie a fait sécession, afin de veiller au respect du cessez-le-feu entre les forces séparatistes et celles de Tbilissi. Son mandat devait expirer lundi à minuit, heure de New York (6 heures mardi, heure de Paris).
Le délai de deux semaines devait permettre à la Russie et aux Occidentaux de négocier un accord pour une prolongation à long terme de la mission, ce à quoi ils ne sont pour l'instant pas parvenus.
M. Tchourkine a expliqué à la presse qu'il avait rejeté le projet de résolution parce qu'il faisait référence à la résolution 1808 qui réaffirme 'l'intégrité territoriale' de la Géorgie, un terme qui constitue selon lui un 'poison politique'.
Source: Le Monde via Yahoo News
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