Le ministère a aussi invité la Corée du Nord à reprendre les discussions à six sur le démantèlement de son programme nucléaire.
La Russie avait peu auparavant annoncé qu'elle allait prendre des "mesures préventives", y compris militaires, à la suite du deuxième essai nucléaire mené par la Corée du Nord, mais elle a mis en garde les grandes puissances contre l'adoption de nouvelles sanctions.
Le président russe Dmitri Medvedev s'est entretenu au téléphone avec son homologue sud-coréen Lee Myung-bak et lui a assuré que Moscou était prêt à travailler avec Séoul sur une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu et sur la relance des pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen.
"Les chefs d'Etat ont noté que l'essai nucléaire mené lundi par la Corée du Nord constitue une violation directe d'une résolution du Conseil de sécurité et contrevient au droit international", dit un communiqué du Kremlin.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pour sa part discuté avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton de la résolution débattue au Conseil de sécurité. Tous deux ont "condamné l'acte de Pyongyang", selon le ministère russe, mais Sergueï Lavrov a renouvelé l'appel lancé par Medvedev à ne pas adopter de sanctions hâtives.
"Nous ne devrions pas punir précipitamment la Corée du Nord juste pour la punir", a-t-il expliqué à la presse, laissant entendre que de nouvelles mesures de rétorsion seraient contre-productives.
Par le passé, Moscou a souvent été réticent face aux appels occidentaux en faveur de sanctions contre Pyongyang.
"Le Conseil de sécurité doit se montrer ferme et élaborer des mesures qui préviendront une nouvelle dilution du régime de non-prolifération, a ajouté Lavrov. Nous devons aussi trouver un moyen, avec cette résolution, de créer les conditions pour reprendre les pourparlers à six."
La Corée du Nord s'est retirée de ses pourparlers impliquant la Corée du Sud, la Chine, les Etats-Unis, le Japon et la Russie après la condamnation à l'Onu du tir de missile auquel elle a procédé début avril.
Un peu plus tôt, les agences de presse russes ont rapporté que des mesures préventives avaient été décidées pour parer à l'éventualité d'un conflit dans la péninsule coréenne, frontalière des régions extrême-orientales de la Russie.
"Il est devenu nécessaire de prendre un ensemble de mesures préventives appropriées", a dit une source proche des services de sécurité cité par l'agence Interfax.
"Nous ne parlons pas d'accroître notre effort militaire mais plutôt de mesures en cas d'éclatement dans la péninsule coréenne d'un conflit militaire, peut-être avec l'utilisation d'armes nucléaires", a-t-on ajouté de même source, précisant cependant qu'aucun mouvement de troupes particulier n'était prévu.
Après l'adhésion de Séoul à l'initiative de sécurité contre la prolifération, lancée par l'ancienne administration Bush, la Corée du Nord a menacé mercredi son voisin du Sud d'une frappe militaire, estimant ne plus être liée par l'armistice qui a fait cesser les hostilités entre les deux Corées en 1953.
Un responsable du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré à l'agence Itar-Tass que la "guerre des nerfs" autour du nucléaire nord-coréen ne devait pas dégénérer en une confrontation militaire.
"Nous voyons que l'on se tient dangereusement au bord du gouffre, qu'une guerre des nerfs est menée, mais cela ne doit pas aboutir à une guerre. La retenue s'impose", a dit ce responsable sous le sceau de l'anonymat.
Mais des responsables russes ont souligné que, cette fois, l'autorité du Conseil de sécurité était en jeu.
Source: Reuters via Yahoo News
La Russie avait peu auparavant annoncé qu'elle allait prendre des "mesures préventives", y compris militaires, à la suite du deuxième essai nucléaire mené par la Corée du Nord, mais elle a mis en garde les grandes puissances contre l'adoption de nouvelles sanctions.
Le président russe Dmitri Medvedev s'est entretenu au téléphone avec son homologue sud-coréen Lee Myung-bak et lui a assuré que Moscou était prêt à travailler avec Séoul sur une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu et sur la relance des pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen.
"Les chefs d'Etat ont noté que l'essai nucléaire mené lundi par la Corée du Nord constitue une violation directe d'une résolution du Conseil de sécurité et contrevient au droit international", dit un communiqué du Kremlin.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pour sa part discuté avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton de la résolution débattue au Conseil de sécurité. Tous deux ont "condamné l'acte de Pyongyang", selon le ministère russe, mais Sergueï Lavrov a renouvelé l'appel lancé par Medvedev à ne pas adopter de sanctions hâtives.
"Nous ne devrions pas punir précipitamment la Corée du Nord juste pour la punir", a-t-il expliqué à la presse, laissant entendre que de nouvelles mesures de rétorsion seraient contre-productives.
Par le passé, Moscou a souvent été réticent face aux appels occidentaux en faveur de sanctions contre Pyongyang.
"Le Conseil de sécurité doit se montrer ferme et élaborer des mesures qui préviendront une nouvelle dilution du régime de non-prolifération, a ajouté Lavrov. Nous devons aussi trouver un moyen, avec cette résolution, de créer les conditions pour reprendre les pourparlers à six."
La Corée du Nord s'est retirée de ses pourparlers impliquant la Corée du Sud, la Chine, les Etats-Unis, le Japon et la Russie après la condamnation à l'Onu du tir de missile auquel elle a procédé début avril.
Un peu plus tôt, les agences de presse russes ont rapporté que des mesures préventives avaient été décidées pour parer à l'éventualité d'un conflit dans la péninsule coréenne, frontalière des régions extrême-orientales de la Russie.
"Il est devenu nécessaire de prendre un ensemble de mesures préventives appropriées", a dit une source proche des services de sécurité cité par l'agence Interfax.
"Nous ne parlons pas d'accroître notre effort militaire mais plutôt de mesures en cas d'éclatement dans la péninsule coréenne d'un conflit militaire, peut-être avec l'utilisation d'armes nucléaires", a-t-on ajouté de même source, précisant cependant qu'aucun mouvement de troupes particulier n'était prévu.
Après l'adhésion de Séoul à l'initiative de sécurité contre la prolifération, lancée par l'ancienne administration Bush, la Corée du Nord a menacé mercredi son voisin du Sud d'une frappe militaire, estimant ne plus être liée par l'armistice qui a fait cesser les hostilités entre les deux Corées en 1953.
Un responsable du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré à l'agence Itar-Tass que la "guerre des nerfs" autour du nucléaire nord-coréen ne devait pas dégénérer en une confrontation militaire.
"Nous voyons que l'on se tient dangereusement au bord du gouffre, qu'une guerre des nerfs est menée, mais cela ne doit pas aboutir à une guerre. La retenue s'impose", a dit ce responsable sous le sceau de l'anonymat.
Mais des responsables russes ont souligné que, cette fois, l'autorité du Conseil de sécurité était en jeu.
Source: Reuters via Yahoo News
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