"L'administration américaine a envoyé un signal très fort en déclarant vouloir reprendre le dialogue russo-américain sur toutes les questions d'intérêt commun, et ce signal a été entendu", a dit le vice-Premier ministre russe Sergueï Ivanov à l'issue de son entretien dimanche à Munich avec le vice-président des Etats-Unis.
Qualifiée de "très intéressante" par Ivanov, cette rencontre était la première entrevue au sommet entre les deux pays depuis l'investiture de Barack Obama, le 20 janvier.
Samedi, Biden avait jugé qu'il était temps de mettre un terme à une "dérive dangereuse" dans les relations entre Moscou et Washington, lors d'un discours devant la conférence de Munich sur la sécurité.
Ivanov a bien accueilli dimanche cette main tendue, jugeant les propos de Biden "très positifs", en particulier la phrase invitant à "appuyer sur le bouton de redémarrage".
"Il est évident que la nouvelle administration américaine a un très fort désir de changement et cela incite à l'optimisme", a dit le vice-Premier ministre russe à l'issue de son entretien avec Biden.
Il a également salué la proposition de Barack Obama d'ouvrir des pourparlers directs avec l'Iran à propos de son programme nucléaire.
Les relations entre la Maison blanche et le Kremlin se sont tendues ces dernières années.
La guerre entre la Russie et la Géorgie, et la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont été vivement condamnées par les Etats-Unis.
Côté russe, le projet américain de bouclier antimissile en Europe de l'Est a été perçu comme une menace, de même que la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo ou le soutien américain à l'adhésion à l'Otan de la Géorgie et de l'Ukraine.
Depuis l'entrée en fonction de Barack Obama, Moscou a émis des messages contradictoires en direction de la nouvelle administration.
La semaine dernière, à l'issue de discussions avec son homologue russe Dmitri Medvedev, le président kirghize Kourmanbek Bakïev a ainsi annoncé vouloir fermer une base américaine installée sur son territoire et cruciale pour l'approvisionnement des troupes en Afghanistan.
Ivanov a répété dimanche que la décision kirghize n'était pas liée à l'octroi d'un important soutien financier russe à l'ancienne République soviétique d'Asie centrale.
En revanche, il a adopté un ton plus conciliant en renouvelant l'assurance que Moscou ne déploierait pas de missiles Iskander près de la frontière polonaise, dans l'enclave de Kaliningrad, si les Etats-Unis revoyaient leur projet de bouclier antimissile.
Source: Yahoo News
Qualifiée de "très intéressante" par Ivanov, cette rencontre était la première entrevue au sommet entre les deux pays depuis l'investiture de Barack Obama, le 20 janvier.
Samedi, Biden avait jugé qu'il était temps de mettre un terme à une "dérive dangereuse" dans les relations entre Moscou et Washington, lors d'un discours devant la conférence de Munich sur la sécurité.
Ivanov a bien accueilli dimanche cette main tendue, jugeant les propos de Biden "très positifs", en particulier la phrase invitant à "appuyer sur le bouton de redémarrage".
"Il est évident que la nouvelle administration américaine a un très fort désir de changement et cela incite à l'optimisme", a dit le vice-Premier ministre russe à l'issue de son entretien avec Biden.
Il a également salué la proposition de Barack Obama d'ouvrir des pourparlers directs avec l'Iran à propos de son programme nucléaire.
Les relations entre la Maison blanche et le Kremlin se sont tendues ces dernières années.
La guerre entre la Russie et la Géorgie, et la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont été vivement condamnées par les Etats-Unis.
Côté russe, le projet américain de bouclier antimissile en Europe de l'Est a été perçu comme une menace, de même que la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo ou le soutien américain à l'adhésion à l'Otan de la Géorgie et de l'Ukraine.
Depuis l'entrée en fonction de Barack Obama, Moscou a émis des messages contradictoires en direction de la nouvelle administration.
La semaine dernière, à l'issue de discussions avec son homologue russe Dmitri Medvedev, le président kirghize Kourmanbek Bakïev a ainsi annoncé vouloir fermer une base américaine installée sur son territoire et cruciale pour l'approvisionnement des troupes en Afghanistan.
Ivanov a répété dimanche que la décision kirghize n'était pas liée à l'octroi d'un important soutien financier russe à l'ancienne République soviétique d'Asie centrale.
En revanche, il a adopté un ton plus conciliant en renouvelant l'assurance que Moscou ne déploierait pas de missiles Iskander près de la frontière polonaise, dans l'enclave de Kaliningrad, si les Etats-Unis revoyaient leur projet de bouclier antimissile.
Source: Yahoo News
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