Hier mercredi 11 février, la Banque d'Angleterre a apporté sa contribution à ce concert de commentaires sombres : l'activité économique pourrait se contracter à un rythme annuel de 4 % à 6 % à la mi-2009, avant de repartir à la hausse début 2010.
Le chômage semble donc condamné à augmenter, comme l'ont confirmé des chiffres publiés par l'Office national des statistiques (ONS) mercredi. Sur la période octobre-décembre 2008, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 146 000 pour atteindre 1,97 million, son plus haut niveau depuis août 1997. En un mois, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est monté de 6,1 % à 6,3 %.
Compte tenu des nombreuses annonces de licenciements depuis le nouvel an, de Woolworths à Royal Bank of Scotland, les prochains chiffres devraient marquer une accélération. Et nombre d'économistes s'accordent à penser que le Royaume-Uni comptera plus de 3 millions de chômeurs d'ici un an. Tous les secteurs trinquent. Mais contrairement aux récessions des années 1980 et 1990, les cols blancs font aussi les frais de cette crise venue des banques.
Dans ce contexte, certaines entreprises de services s'inspirent de ce qui peut se faire dans l'industrie pour tenter de limiter la casse sociale. Le 6 février, KPMG a annoncé que 69 % de ses salariés ont choisi de travailler quatre jours par semaine ou de prendre trois mois sabbatiques, contre réduction de salaire. Le Financial Times, de son côté, cherche des volontaires pour passer à la semaine de trois ou quatre jours. Selon l'ONS, le nombre d'heures travaillées par semaine a déjà reculé pour atteindre 31,9 en décembre contre 32,1 en septembre 2008.
D'autres préfèrent agir sur les seules rémunérations. Ainsi la BBC a-t-elle réduit de 12 % les salaires de ses dirigeants. Quant au célèbre cabinet d'avocats de la City Freshfields Bruckhaus Deringer, il a annoncé, le 9 février, le gel des salaires jusqu'en 2010. Il a également décidé de ne plus payer ses jeunes diplômés 66 000 livres (73 500 euros) par an mais 59 000 livres. Freshfields sait qu'il est en position de négocier
Source: Yahooo News
Le chômage semble donc condamné à augmenter, comme l'ont confirmé des chiffres publiés par l'Office national des statistiques (ONS) mercredi. Sur la période octobre-décembre 2008, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 146 000 pour atteindre 1,97 million, son plus haut niveau depuis août 1997. En un mois, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est monté de 6,1 % à 6,3 %.
Compte tenu des nombreuses annonces de licenciements depuis le nouvel an, de Woolworths à Royal Bank of Scotland, les prochains chiffres devraient marquer une accélération. Et nombre d'économistes s'accordent à penser que le Royaume-Uni comptera plus de 3 millions de chômeurs d'ici un an. Tous les secteurs trinquent. Mais contrairement aux récessions des années 1980 et 1990, les cols blancs font aussi les frais de cette crise venue des banques.
Dans ce contexte, certaines entreprises de services s'inspirent de ce qui peut se faire dans l'industrie pour tenter de limiter la casse sociale. Le 6 février, KPMG a annoncé que 69 % de ses salariés ont choisi de travailler quatre jours par semaine ou de prendre trois mois sabbatiques, contre réduction de salaire. Le Financial Times, de son côté, cherche des volontaires pour passer à la semaine de trois ou quatre jours. Selon l'ONS, le nombre d'heures travaillées par semaine a déjà reculé pour atteindre 31,9 en décembre contre 32,1 en septembre 2008.
D'autres préfèrent agir sur les seules rémunérations. Ainsi la BBC a-t-elle réduit de 12 % les salaires de ses dirigeants. Quant au célèbre cabinet d'avocats de la City Freshfields Bruckhaus Deringer, il a annoncé, le 9 février, le gel des salaires jusqu'en 2010. Il a également décidé de ne plus payer ses jeunes diplômés 66 000 livres (73 500 euros) par an mais 59 000 livres. Freshfields sait qu'il est en position de négocier
Source: Yahooo News
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