Deuxièmes de leur groupe de qualification, les Bleus ont dû passer par un barrage contre l'Irlande pour pouvoir se rendre en Afrique du Sud en 2010. Et il leur a fallu une prolongation et un but controversé de William Gallas pour se qualifier après deux matches loin d'être maîtrisés.
"On a souffert comme on souffre depuis deux ans", a résumé Raymond Domenech.
"Il fallait se qualifier. On est qualifiés dans la douleur. (...) Quand vous allez vous inscrire à la fac, on ne vous demande pas si vous avez eu le bac avec ou sans mention. Vous l'avez, donc vous pouvez vous inscrire. On est inscrit", a-t-il ajouté.
Son billet en poche, la France ne retient que l'essentiel: une quatrième présence consécutive en Coupe du monde, la seconde en tant que sélectionneur pour Raymond Domenech, qui est loin d'avoir rallié tous les sceptiques depuis sa reconduction après une élimination au premier tour de l'Euro 2008.
En 2006, la France est parvenue en finale après un parcours de qualification presque aussi poussif que celui qui s'est achevé mercredi soir. Raymond Domenech est persuadé que l'histoire peut se répéter.
"Ce sont des victoires comme ça, à l'arraché, au bout d'un parcours difficile, qui donnent à cette équipe une âme, un corps", a-t-il souligné.
"En tant que sélectionneur, je me dis que c'est super d'être qualifié pour la Coupe du monde (...) et se dire qu'on a tous envie d'y faire quelque chose.
"Dans les vestiaires, l'ambiance était sereine, presque déçue. Ils auraient eu envie de faire un vrai grand match pour le public mais je leur ai trouvé d'autres vertus, celles qui nous serviront à la Coupe du monde: il faut se battre, il faut s'arracher, il faut souffrir", a-t-il poursuivi.
La double performance des Bleus contre l'Irlande n'a pourtant pas soulevé l'enthousiasme des foules.
"On n'a pas fait le meilleur match des qualifications, je suis d'accord, mais on est qualifié", a admis Domenech.
Dans ces qualifications pour le Mondial, la France n'a perdu qu'un seul match, le premier en Autriche. Cette défaite a illustré les principaux chantiers des Bleus et entraîné les premiers choix.
Elle a notamment eu de lourdes conséquences pour Philippe Mexès, qui ne sera plus jamais aligné en match officiel ensuite. Plus d'un an après, Raymond Domenech n'a toujours pas trouvé le complément idéal de William Gallas en charnière centrale.
Elle a aussi entraîné la titularisation de Yoann Gourcuff dès le match suivant contre la Serbie. Immédiatement convaincant et décisif, le meneur de jeu n'a cependant eu quasiment aucune influence sur les deux matches de barrage contre l'Irlande.
La France affiche une volonté de jouer vers l'avant et elle dispose a priori des moyens de son ambition, avec des joueurs du talent de Gourcuff, Franck Ribéry, Thierry Henry, Nicolas Anelka ou Karim Benzema, une nouvelle fois laissé sur le banc mercredi.
Le problème est que tous ces joueurs n'ont quasiment jamais été en forme en même temps.
Reste enfin à régler le cas Patrick Vieira. Officiellement capitaine des Bleus, le milieu de terrain n'a participé à aucun match de qualification à la Coupe du monde, la faute aux blessures et à un temps de jeu insuffisant à l'Inter Milan.
A moins de sept mois du début de la Coupe du monde, la France est certes qualifiée mais elle reste en construction.
Raymond Domenech se veut optimiste. "Cette équipe a un destin en 2010", a-t-il assuré.
Source: Reuters via Yahoo News
"On a souffert comme on souffre depuis deux ans", a résumé Raymond Domenech.
"Il fallait se qualifier. On est qualifiés dans la douleur. (...) Quand vous allez vous inscrire à la fac, on ne vous demande pas si vous avez eu le bac avec ou sans mention. Vous l'avez, donc vous pouvez vous inscrire. On est inscrit", a-t-il ajouté.
Son billet en poche, la France ne retient que l'essentiel: une quatrième présence consécutive en Coupe du monde, la seconde en tant que sélectionneur pour Raymond Domenech, qui est loin d'avoir rallié tous les sceptiques depuis sa reconduction après une élimination au premier tour de l'Euro 2008.
En 2006, la France est parvenue en finale après un parcours de qualification presque aussi poussif que celui qui s'est achevé mercredi soir. Raymond Domenech est persuadé que l'histoire peut se répéter.
"Ce sont des victoires comme ça, à l'arraché, au bout d'un parcours difficile, qui donnent à cette équipe une âme, un corps", a-t-il souligné.
"En tant que sélectionneur, je me dis que c'est super d'être qualifié pour la Coupe du monde (...) et se dire qu'on a tous envie d'y faire quelque chose.
"Dans les vestiaires, l'ambiance était sereine, presque déçue. Ils auraient eu envie de faire un vrai grand match pour le public mais je leur ai trouvé d'autres vertus, celles qui nous serviront à la Coupe du monde: il faut se battre, il faut s'arracher, il faut souffrir", a-t-il poursuivi.
La double performance des Bleus contre l'Irlande n'a pourtant pas soulevé l'enthousiasme des foules.
"On n'a pas fait le meilleur match des qualifications, je suis d'accord, mais on est qualifié", a admis Domenech.
Dans ces qualifications pour le Mondial, la France n'a perdu qu'un seul match, le premier en Autriche. Cette défaite a illustré les principaux chantiers des Bleus et entraîné les premiers choix.
Elle a notamment eu de lourdes conséquences pour Philippe Mexès, qui ne sera plus jamais aligné en match officiel ensuite. Plus d'un an après, Raymond Domenech n'a toujours pas trouvé le complément idéal de William Gallas en charnière centrale.
Elle a aussi entraîné la titularisation de Yoann Gourcuff dès le match suivant contre la Serbie. Immédiatement convaincant et décisif, le meneur de jeu n'a cependant eu quasiment aucune influence sur les deux matches de barrage contre l'Irlande.
La France affiche une volonté de jouer vers l'avant et elle dispose a priori des moyens de son ambition, avec des joueurs du talent de Gourcuff, Franck Ribéry, Thierry Henry, Nicolas Anelka ou Karim Benzema, une nouvelle fois laissé sur le banc mercredi.
Le problème est que tous ces joueurs n'ont quasiment jamais été en forme en même temps.
Reste enfin à régler le cas Patrick Vieira. Officiellement capitaine des Bleus, le milieu de terrain n'a participé à aucun match de qualification à la Coupe du monde, la faute aux blessures et à un temps de jeu insuffisant à l'Inter Milan.
A moins de sept mois du début de la Coupe du monde, la France est certes qualifiée mais elle reste en construction.
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Source: Reuters via Yahoo News
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