LA CEDH juge la plainte de la Géorgie contre la Russie recevable
La plainte de la Géorgie contre la Russie concernant le bref conflit qui a opposé les deux pays en août 2008 en Ossétie du Sud a été déclarée recevable lundi par la Cour européenne des droits de l'homme. La Russie, qui affirme n'être intervenue militairement que pour protéger l'Ossétie, une région séparatiste géorgienne, d'une attaque des forces de Tbilissi, affirmait qu'elle ne pouvait être poursuivie pour des faits commis sur un territoire échappant à sa juridiction. Elle estimait par ailleurs que son action relevait du droit humanitaire international et non des dispositions de la Convention européenne des droits de l'homme. La Cour a joint au fond ces deux exceptions d'irrecevabilité. Elle rappelle que "la responsabilité d'un Etat peut se trouver engagée lorsqu'il exerce, légalement ou non, un contrôle effectif sur une zone située en dehors de son territoire national".
Pékin soutient la résolution russe à l'Onu sur la Syrie
La Chine a dit lundi soutenir la nouvelle résolution soumise par la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies au sujet des violences en Syrie. Moscou et Pékin ont jusqu'ici opposé leur veto aux projets de résolution menaçant le régime syrien de sanctions. Dans un texte présenté jeudi, Moscou évoque pour la première fois le "recours disproportionné à la force par les autorités syriennes". Les pays occidentaux du Conseil de sécurité se disent prêts à négocier avec la Russie sur la base de cette proposition. "La Chine soutient la proposition russe et salue le grand travail de la Russie pour tenter de résoudre la crise syrienne, et souhaite maintenir les contacts avec toutes les parties à ce sujet", a dit le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin.
Kim Jong-il, chef énigmatique d'un pays reclus
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il avait été érigé en demi-dieu dans son pays par un culte de la personnalité propre aux régimes autocratiques; à l'étranger, il était généralement perçu comme un dirigeant fantasque et d'autant plus dangereux que Pyongyang possède la bombe atomique. Parvenu au pouvoir en 1994 à la mort de son père Kim Il-sung, fondateur de la République populaire et démocratique de Corée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Kim Jong-il est décédé samedi d'une attaque cardiaque lors d'un voyage en train à l'âge de 69 ans. Vêtue de noir, une présentatrice de la télévision d'Etat nord-coréenne a affirmé, en pleurs, qu'il était mort de surmenage alors qu'il était parti prêcher la bonne parole auprès de ses compatriotes. Durant ses 17 années au pouvoir, la Corée du Nord a pourtant sombré dans la pauvreté et la famine pendant que le régime développait un programme d'armement nucléaire et se dotait de missiles destinés à menacer la Corée du Sud et le Japon.
Les islamistes rafleraient 40% des voix en Egypte
Le parti Liberté et Justice (FJP), émanation politique des Frères musulmans, a obtenu environ 40% des voix lors de la deuxième phase des élections législatives en Egypte, a-t-on appris dimanche auprès du FJP. Un porte-parole du parti salafiste Al Nour a dit avoir obtenu environ 35% des voix. Malgré leur présence aux deux premières places, les islamistes modérés et radicaux ne formeront pas forcément une coalition. Plusieurs analystes estiment que les Frères musulmans préfèreraient s'allier aux libéraux qu'aux salafistes, pour mener une politique plus consensuelle.
Etienne Tshisekedi appelle l'armée à lui obéir en RDC
L'opposant congolais Etienne Tshisekedi, battu à l'élection présidentielle qu'il dit truquée, s'est présenté dimanche comme le président élu, appelant l'armée à lui obéir et promettant une récompense pour la capture de Joseph Kabila. Un proche du président Kabila, réélu officiellement avec 49% des voix contre 32% pour son principal adversaire, a jugé qu'il s'agissait d'une mise au scène et affirmé que Tshisekedi en faisait de même du temps de l'ancien président Mobutu Sese Seko. Les menaces de ce vétéran de la politique en République démocratique du Congo (RDC) font cependant planer la menace d'affrontements après l'élection présidentielle du 28 novembre, que des observateurs internationaux disent entachée de fraudes.
Source: Reuters via Yahoo news
Référencement Internet et création de sites Web ICI
La plainte de la Géorgie contre la Russie concernant le bref conflit qui a opposé les deux pays en août 2008 en Ossétie du Sud a été déclarée recevable lundi par la Cour européenne des droits de l'homme. La Russie, qui affirme n'être intervenue militairement que pour protéger l'Ossétie, une région séparatiste géorgienne, d'une attaque des forces de Tbilissi, affirmait qu'elle ne pouvait être poursuivie pour des faits commis sur un territoire échappant à sa juridiction. Elle estimait par ailleurs que son action relevait du droit humanitaire international et non des dispositions de la Convention européenne des droits de l'homme. La Cour a joint au fond ces deux exceptions d'irrecevabilité. Elle rappelle que "la responsabilité d'un Etat peut se trouver engagée lorsqu'il exerce, légalement ou non, un contrôle effectif sur une zone située en dehors de son territoire national".
Pékin soutient la résolution russe à l'Onu sur la Syrie
La Chine a dit lundi soutenir la nouvelle résolution soumise par la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies au sujet des violences en Syrie. Moscou et Pékin ont jusqu'ici opposé leur veto aux projets de résolution menaçant le régime syrien de sanctions. Dans un texte présenté jeudi, Moscou évoque pour la première fois le "recours disproportionné à la force par les autorités syriennes". Les pays occidentaux du Conseil de sécurité se disent prêts à négocier avec la Russie sur la base de cette proposition. "La Chine soutient la proposition russe et salue le grand travail de la Russie pour tenter de résoudre la crise syrienne, et souhaite maintenir les contacts avec toutes les parties à ce sujet", a dit le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin.
Kim Jong-il, chef énigmatique d'un pays reclus
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il avait été érigé en demi-dieu dans son pays par un culte de la personnalité propre aux régimes autocratiques; à l'étranger, il était généralement perçu comme un dirigeant fantasque et d'autant plus dangereux que Pyongyang possède la bombe atomique. Parvenu au pouvoir en 1994 à la mort de son père Kim Il-sung, fondateur de la République populaire et démocratique de Corée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Kim Jong-il est décédé samedi d'une attaque cardiaque lors d'un voyage en train à l'âge de 69 ans. Vêtue de noir, une présentatrice de la télévision d'Etat nord-coréenne a affirmé, en pleurs, qu'il était mort de surmenage alors qu'il était parti prêcher la bonne parole auprès de ses compatriotes. Durant ses 17 années au pouvoir, la Corée du Nord a pourtant sombré dans la pauvreté et la famine pendant que le régime développait un programme d'armement nucléaire et se dotait de missiles destinés à menacer la Corée du Sud et le Japon.
Les islamistes rafleraient 40% des voix en Egypte
Le parti Liberté et Justice (FJP), émanation politique des Frères musulmans, a obtenu environ 40% des voix lors de la deuxième phase des élections législatives en Egypte, a-t-on appris dimanche auprès du FJP. Un porte-parole du parti salafiste Al Nour a dit avoir obtenu environ 35% des voix. Malgré leur présence aux deux premières places, les islamistes modérés et radicaux ne formeront pas forcément une coalition. Plusieurs analystes estiment que les Frères musulmans préfèreraient s'allier aux libéraux qu'aux salafistes, pour mener une politique plus consensuelle.
Etienne Tshisekedi appelle l'armée à lui obéir en RDC
L'opposant congolais Etienne Tshisekedi, battu à l'élection présidentielle qu'il dit truquée, s'est présenté dimanche comme le président élu, appelant l'armée à lui obéir et promettant une récompense pour la capture de Joseph Kabila. Un proche du président Kabila, réélu officiellement avec 49% des voix contre 32% pour son principal adversaire, a jugé qu'il s'agissait d'une mise au scène et affirmé que Tshisekedi en faisait de même du temps de l'ancien président Mobutu Sese Seko. Les menaces de ce vétéran de la politique en République démocratique du Congo (RDC) font cependant planer la menace d'affrontements après l'élection présidentielle du 28 novembre, que des observateurs internationaux disent entachée de fraudes.
Source: Reuters via Yahoo news
Référencement Internet et création de sites Web ICI
À lire également :
-
La Géorgie s'enflamme : le rêve européen attise les tensions
-
Donald Trump voit ses options en Ukraine
-
Restructuration massive chez Nissan : enjeux et perspectives
-
L'élection présidentielle américaine de 2024 : enjeux politiques et dynamiques entre Trump et Harris
-
Gérard Depardieu : L'Ombre du Scandale - Accusations et Procès