Turquie-Israël: «La diplomatie de dialogue a été carbonisée en quelques mois»
Les propos du ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu menaçant à nouveau «d'une rupture des relations diplomatiques» avec Israël si l'Etat hébreu ne s'excuse pas pour le raid de ses forces contre une flottille humanitaire le 31 mai, ont relancé les interrogations sur la nouvelle politique étrangère d'Ankara. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, le leader de l'AKP, parti issu du mouvement islamiste, a-t-il changé les priorités de la politique extérieure de ce pays pilier du flanc sud-est de l'Otan, qui a commencé les négociations pour son intégration à l'Union Européenne en octobre 2005?(liberation)
Le retour de l'Etat régulateur
Depuis le début des années 1980, parmi de nombreux économistes et décideurs politiques, domine l'idée selon laquelle le rôle de l'Etat doit être minimum afin de ne pas entraver la croissance économique, cette dernière reposant pour l'essentiel sur le dynamisme des marchés et des entreprises privées. C'est ce présupposé, combiné avec l'objectif par ailleurs louable de réduire les déficits, qui sous-tend les suppressions de postes dans tous les secteurs publics, y compris la santé et l'éducation. Et qui risque de nous conduire à prendre trop et trop vite le tournant de la rigueur, au risque de tuer la croissance dans l'oeuf. Mais la crise économique et financière de ces trois dernières années est venue secouer ce dogme. Et suggérer que peut-être ce n'est pas de 'moins d'Etat' dont nous avons besoin, mais de 'l'Etat autrement'. D'un Etat intelligent qui, selon les dires du sociologue Anthony Giddens, préserve et améliore la flexibilité et la créativité qu'engendrent les marchés tout en orientant ces qualités vers des objectifs à long terme socialement souhaitables.(lemonde)
Sécurité renforcée au Xinjiang, un an après les émeutes
La police patrouillait lundi dans le Xinjiang (ouest de la Chine) dans le cadre d'un renforcement de la sécurité à l'occasion du premier anniversaire des violences interethniques dans cette région qui ont fait, selon le bilan officiel, 197 morts. Un membre de l'ethnie Han, majoritaire en Chine, qui dirige un hôtel à Urumqi, la capitale régionale, a évoqué "une augmentation notable du nombre de policiers dans la rue". Il a précisé que, sur le marché en plein air du centre-ville, les clients étaient soumis à des contrôles de sécurité du même type que ceux en vigueur dans les aéroports. Un réceptionniste d'un autre hôtel à Urumqi a de son côté déclaré que les sacs étaient contrôlés dans les aéroports, les gares, les arrêts de bus et les bâtiments administratifs.(AP)
Birmanie: Total et Chevron accusés d'aider l'ambition nucléaire de la junte
Une ONG américaine, EarthRigthts International, a accusé lundi les compagnies pétrolières présentes en Birmanie, dont la française Total et l'américaine Chevron, d'alimenter par les revenus du gaz les ambitions nucléaires de la junte et de se rendre complices de crimes. Pour EarthRigthts International (ERI), de 1998 à 2009, les revenus du champ gazier de Yadana s'élèvent à plus de 9 milliards de dollars, dont plus de la moitié a été attribuée à la junte au pouvoir, "soutenant un régime qui a commis depuis des décennies de nombreuses atteintes aux droits de l'homme et finançant un programme clandestin d'acquisition de l'arme nucléaire". Le champ gazier de Yadana ("trésor" en birman), situé dans le sud de la Birmanie, est détenu à 31% par Total, 28% par Chevron, 25% par la compagnie thaïlandaise PTTEP et 15% par l'entreprise birmane MOGE. Sur les 4,599 milliards de dollars encaissés par la junte, "915 millions l'ont été en nature sous forme de gaz naturel à usage local, le reste ayant été versé en liquide", a souligné ERI dans un rapport publié à Paris.(lepoint)
Berlin et Londres privent de kérosène des avions iraniens
L'Allemagne, la Grande-Bretagne et les Emirats arabes unis refusent de ravitailler en kérosène des avions de ligne iraniens en application de sanctions prises contre la république islamique, rapporte l'agence de presse Isna. L'agence iranienne cite Mehdi Aliyari, secrétaire de l'Union des compagnies iraniennes. "Depuis la semaine dernière, nos avions ne sont plus ravitaillés dans les aéroports de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des EAU en raison de sanctions imposées par l'Amérique", dit-il.(reuters)
Source: Yahoo Actualités
Les propos du ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu menaçant à nouveau «d'une rupture des relations diplomatiques» avec Israël si l'Etat hébreu ne s'excuse pas pour le raid de ses forces contre une flottille humanitaire le 31 mai, ont relancé les interrogations sur la nouvelle politique étrangère d'Ankara. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, le leader de l'AKP, parti issu du mouvement islamiste, a-t-il changé les priorités de la politique extérieure de ce pays pilier du flanc sud-est de l'Otan, qui a commencé les négociations pour son intégration à l'Union Européenne en octobre 2005?(liberation)
Le retour de l'Etat régulateur
Depuis le début des années 1980, parmi de nombreux économistes et décideurs politiques, domine l'idée selon laquelle le rôle de l'Etat doit être minimum afin de ne pas entraver la croissance économique, cette dernière reposant pour l'essentiel sur le dynamisme des marchés et des entreprises privées. C'est ce présupposé, combiné avec l'objectif par ailleurs louable de réduire les déficits, qui sous-tend les suppressions de postes dans tous les secteurs publics, y compris la santé et l'éducation. Et qui risque de nous conduire à prendre trop et trop vite le tournant de la rigueur, au risque de tuer la croissance dans l'oeuf. Mais la crise économique et financière de ces trois dernières années est venue secouer ce dogme. Et suggérer que peut-être ce n'est pas de 'moins d'Etat' dont nous avons besoin, mais de 'l'Etat autrement'. D'un Etat intelligent qui, selon les dires du sociologue Anthony Giddens, préserve et améliore la flexibilité et la créativité qu'engendrent les marchés tout en orientant ces qualités vers des objectifs à long terme socialement souhaitables.(lemonde)
Sécurité renforcée au Xinjiang, un an après les émeutes
La police patrouillait lundi dans le Xinjiang (ouest de la Chine) dans le cadre d'un renforcement de la sécurité à l'occasion du premier anniversaire des violences interethniques dans cette région qui ont fait, selon le bilan officiel, 197 morts. Un membre de l'ethnie Han, majoritaire en Chine, qui dirige un hôtel à Urumqi, la capitale régionale, a évoqué "une augmentation notable du nombre de policiers dans la rue". Il a précisé que, sur le marché en plein air du centre-ville, les clients étaient soumis à des contrôles de sécurité du même type que ceux en vigueur dans les aéroports. Un réceptionniste d'un autre hôtel à Urumqi a de son côté déclaré que les sacs étaient contrôlés dans les aéroports, les gares, les arrêts de bus et les bâtiments administratifs.(AP)
Birmanie: Total et Chevron accusés d'aider l'ambition nucléaire de la junte
Une ONG américaine, EarthRigthts International, a accusé lundi les compagnies pétrolières présentes en Birmanie, dont la française Total et l'américaine Chevron, d'alimenter par les revenus du gaz les ambitions nucléaires de la junte et de se rendre complices de crimes. Pour EarthRigthts International (ERI), de 1998 à 2009, les revenus du champ gazier de Yadana s'élèvent à plus de 9 milliards de dollars, dont plus de la moitié a été attribuée à la junte au pouvoir, "soutenant un régime qui a commis depuis des décennies de nombreuses atteintes aux droits de l'homme et finançant un programme clandestin d'acquisition de l'arme nucléaire". Le champ gazier de Yadana ("trésor" en birman), situé dans le sud de la Birmanie, est détenu à 31% par Total, 28% par Chevron, 25% par la compagnie thaïlandaise PTTEP et 15% par l'entreprise birmane MOGE. Sur les 4,599 milliards de dollars encaissés par la junte, "915 millions l'ont été en nature sous forme de gaz naturel à usage local, le reste ayant été versé en liquide", a souligné ERI dans un rapport publié à Paris.(lepoint)
Berlin et Londres privent de kérosène des avions iraniens
L'Allemagne, la Grande-Bretagne et les Emirats arabes unis refusent de ravitailler en kérosène des avions de ligne iraniens en application de sanctions prises contre la république islamique, rapporte l'agence de presse Isna. L'agence iranienne cite Mehdi Aliyari, secrétaire de l'Union des compagnies iraniennes. "Depuis la semaine dernière, nos avions ne sont plus ravitaillés dans les aéroports de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des EAU en raison de sanctions imposées par l'Amérique", dit-il.(reuters)
Source: Yahoo Actualités
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