Jeudi, le chef de l'Etat et le premier ministre ont fait chacun une déclaration. François Hollande a déclaré, dans un discours à l’Élysée: "Quand il se passe de tels drames, de telles tragédies, ce n'est pas la famille simplement qui est blessée, agressée, c'est ce que la France porte de plus grand, de meilleur qui se trouve blessé, abîmé". Une formule cauteleuse qui évite de victimiser les Juifs mais qui présente le grand avantage de généraliser l'offense à l'ensemble des Français.
Ce dimanche, c'est au tour du ministre de l'Intérieur de proposer que la lutte contre l'antisémitisme et le racisme soient cause nationale. Parole, parole. En effet, de nombreux actes racistes et anti-sémites restent impunis parce qu'ils ne sont ni identifiés ni identifiables comme tels. La lutte contre le racisme et l'antisémitisme n'est pas efficace.
Que faire sans outrepasser les principes démocratiques auxquels on ne veut pas renoncer? Que faire quand on se souvient que Hitler a conquis le pouvoir par les urnes? Que faire sans qu'une action énergique ne crée un précédent politique? Il semble n'y avoir qu'une réponse à cela: la mobilisation citoyenne. Il manque, à nos démocraties avancées dans l'économie de marché, des voies qui abordent la philosophie, la justice, la raison, et pourquoi ne pas le dire, la morale, si celle-ci reste républicaine c'est à dire en accord avec les principes de liberté, égalité, fraternité.
Dans son discours, aujourd'hui à Créteil, où plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies pour faire part de leur indignation, le ministre de l'intérieur a cité, comme émulateurs de cette cause nationale, son ministère et ceux de la Justice, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, de la Fonction publique, de la Culture et de la Communication, ainsi que les préfectures, les élus, les collectivités locales, les associations et les représentants des différents cultes.
Ce dimanche, c'est au tour du ministre de l'Intérieur de proposer que la lutte contre l'antisémitisme et le racisme soient cause nationale. Parole, parole. En effet, de nombreux actes racistes et anti-sémites restent impunis parce qu'ils ne sont ni identifiés ni identifiables comme tels. La lutte contre le racisme et l'antisémitisme n'est pas efficace.
Que faire sans outrepasser les principes démocratiques auxquels on ne veut pas renoncer? Que faire quand on se souvient que Hitler a conquis le pouvoir par les urnes? Que faire sans qu'une action énergique ne crée un précédent politique? Il semble n'y avoir qu'une réponse à cela: la mobilisation citoyenne. Il manque, à nos démocraties avancées dans l'économie de marché, des voies qui abordent la philosophie, la justice, la raison, et pourquoi ne pas le dire, la morale, si celle-ci reste républicaine c'est à dire en accord avec les principes de liberté, égalité, fraternité.
Dans son discours, aujourd'hui à Créteil, où plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies pour faire part de leur indignation, le ministre de l'intérieur a cité, comme émulateurs de cette cause nationale, son ministère et ceux de la Justice, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, de la Fonction publique, de la Culture et de la Communication, ainsi que les préfectures, les élus, les collectivités locales, les associations et les représentants des différents cultes.
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