L'appel à manifester, lancé par la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, la FSU, l'Unsa, la CFTC et Solidaires, s'inscrit dans le cadre de la Journée mondiale pour le travail décent organisée par la Confédération syndicale internationale. Force ouvrière n'a pas souhaité s'y associer.
Arrêts de travail dans les entreprises, signatures de pétitions, rassemblements devant les préfectures ou les bâtiments du Medef, les modalités d'action sont multiples.
« Le pire serait qu'il ne se passe rien. Le sens de cette journée décidée par la quasi-unanimité des syndicats de notre pays […], c'est de reprendre l'offensive », a déclaré Bernard Thibault, appelant les salariés à trouver « les formes dans lesquelles ils sont disposés à intervenir ».
Le secrétaire général de la CGT a toutefois regretté la défection de FO. « Je pense que cela contribue à cultiver un attentisme ou un fatalisme », a-t-il dit.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a rétorqué que cette journée d'actions était de « l'agitation ».
« Je ne pense pas qu'il va y avoir une grande mobilisation […] et que ça va empêcher M. Sarkozy ou MmeParisot de dormir », a-t-il déclaré.
Pour François Chérèque, cette journée internationale est le moyen d'attirer l'attention des gouvernements et du patronat sur la dégradation des conditions de travail.
« Il me semble que ce sujet est très d'actualité en France, donc il est important que l'on fasse cette sensibilisation, même si elle peut être symbolique par endroits », a-t-il dit sur France Inter.
Selon un sondage BVA pour La Tribune et BFM, 70 % des Français trouvent « justifiée » la mobilisation de mercredi. Ils sont en revanche partagés sur son utilité puisque 46 % d'entre eux jugent que les mouvements de ce genre « ne servent à rien », contre 49 % qui estiment qu'il s'agit du « meilleur moyen de se faire entendre ».
Dans un communiqué, le Parti socialiste « apporte tout son soutien à cette journée de mobilisation et appelle le gouvernement à prendre en considération les revendications exprimées par les salariés, en commençant par revoir les choix budgétaires du projet de loi de finances pour 2010 ».
Des rassemblements sont prévus dans des dizaines de villes. À Paris, les manifestants sont appelés à se rassembler devant le siège du patronat en début d'après-midi.
Après les premières journées marquées par d'importantes manifestations le 29 janvier et le 19 mars, avec au moins un million de personnes défilant en France pour réclamer des mesures en faveur du pouvoir d'achat, la mobilisation avait paru s'essouffler ensuite le 1er mai, le 26 mai et le 13 juin.
Nicolas Sarkozy a refusé jusqu'à présent toute relance par la consommation, préférant agir sur l'investissement, au grand dam de la gauche et des syndicats.
Une nouvelle journée d'actions « sur les enjeux industriels » est d'ores et déjà programmée le 22 octobre. Deux syndicats, la CGT et la CFDT, vont par ailleurs déposer un préavis de grèves à la SNCF pour le 20 octobre.
Source: Reuters via Yahoo News
Arrêts de travail dans les entreprises, signatures de pétitions, rassemblements devant les préfectures ou les bâtiments du Medef, les modalités d'action sont multiples.
« Le pire serait qu'il ne se passe rien. Le sens de cette journée décidée par la quasi-unanimité des syndicats de notre pays […], c'est de reprendre l'offensive », a déclaré Bernard Thibault, appelant les salariés à trouver « les formes dans lesquelles ils sont disposés à intervenir ».
Le secrétaire général de la CGT a toutefois regretté la défection de FO. « Je pense que cela contribue à cultiver un attentisme ou un fatalisme », a-t-il dit.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a rétorqué que cette journée d'actions était de « l'agitation ».
« Je ne pense pas qu'il va y avoir une grande mobilisation […] et que ça va empêcher M. Sarkozy ou MmeParisot de dormir », a-t-il déclaré.
Pour François Chérèque, cette journée internationale est le moyen d'attirer l'attention des gouvernements et du patronat sur la dégradation des conditions de travail.
« Il me semble que ce sujet est très d'actualité en France, donc il est important que l'on fasse cette sensibilisation, même si elle peut être symbolique par endroits », a-t-il dit sur France Inter.
Selon un sondage BVA pour La Tribune et BFM, 70 % des Français trouvent « justifiée » la mobilisation de mercredi. Ils sont en revanche partagés sur son utilité puisque 46 % d'entre eux jugent que les mouvements de ce genre « ne servent à rien », contre 49 % qui estiment qu'il s'agit du « meilleur moyen de se faire entendre ».
Dans un communiqué, le Parti socialiste « apporte tout son soutien à cette journée de mobilisation et appelle le gouvernement à prendre en considération les revendications exprimées par les salariés, en commençant par revoir les choix budgétaires du projet de loi de finances pour 2010 ».
Des rassemblements sont prévus dans des dizaines de villes. À Paris, les manifestants sont appelés à se rassembler devant le siège du patronat en début d'après-midi.
Après les premières journées marquées par d'importantes manifestations le 29 janvier et le 19 mars, avec au moins un million de personnes défilant en France pour réclamer des mesures en faveur du pouvoir d'achat, la mobilisation avait paru s'essouffler ensuite le 1er mai, le 26 mai et le 13 juin.
Nicolas Sarkozy a refusé jusqu'à présent toute relance par la consommation, préférant agir sur l'investissement, au grand dam de la gauche et des syndicats.
Une nouvelle journée d'actions « sur les enjeux industriels » est d'ores et déjà programmée le 22 octobre. Deux syndicats, la CGT et la CFDT, vont par ailleurs déposer un préavis de grèves à la SNCF pour le 20 octobre.
Source: Reuters via Yahoo News
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