"La seule résolution viable de ce conflit est que les aspirations des deux camps soient comblées par le biais de deux Etats", a souligné l'ancien sénateur démocrate à l'issue d'un entretien avec le président palestinien, Mahmoud Abbas.
La veille, en Israël, George Mitchell avait tenu des propos analogues, soulignant la divergence sur ce point entre Barack Obama et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a évité soigneusement jusqu'à présent d'évoquer un Etat pour les Palestiniens.
Artisan des accords de paix de 1998 en Irlande du Nord, George Mitchell a réaffirmé également que sa nouvelle mission au Proche-Orient visait à aboutir à "une reprise prompte et une conclusion rapide" des négociations visant à la naissance d'un Etat palestinien coexistant en paix avec Israël.
"Nous sommes engagés actuellement dans des discussions sérieuses avec les Israéliens, les Palestiniens et d'autres partenaires régionaux qui soutiennent cet effort", a déclaré l'émissaire américain, qui est attendu jeudi à Beyrouth puis ensuite à Damas et au Caire.
De retour à Jérusalem, où il a rencontré Tzipi Livni, chef de l'opposition parlementaire israélienne, George Mitchell a précisé que Washington était en quête d'"une paix régionale globale qui n'implique pas seulement Israël et les Palestiniens, mais aussi les Syriens, les Libanais et tous les pays environnants".
Mahmoud Abbas, qui refuse de reprendre les négociations avec Israël sans gel total des activités de colonisation et reconnaissance préalable par l'Etat juif du principe d'un Etat palestinien, n'a fait de son côté aucun commentaire devant la presse après son entretien avec Mitchell.
Mais le négociateur palestinien Saëb Erekat a estimé que les Etats-Unis avaient "exprimé clairement leur intention de revigorer le processus de paix et leur attente que les deux parties honorent leurs obligations aux termes de la feuille de route".
Ce plan de paix international datant de 2003 impose à Israël de geler tout activité de colonisation, ce qu'il n'a pas fait, et à l'Autorité palestinienne d'Abbas de mettre au pas les mouvements armés palestiniens, ce qu'il ne peut faire ayant perdu en juin 2007 le contrôle de la bande de Gaza.
Un collaborateur de Mahmoud Abbas a estimé que la position de la nouvelle administration américaine était "encourageante", mais que celle du gouvernement de Benjamin Netanyahu était "obscure et décevante".
Le chef du gouvernement israélien, dont la coalition est dominée par la droite, a fait savoir qu'il prononcerait dimanche un "important" discours - qui "intéressera", selon lui, Obama - pour présenter sa "vision de la manière de faire avancer le processus de paix avec les Palestiniens et l'ensemble du monde arabe".
Source: Reuters via Yahoo News
La veille, en Israël, George Mitchell avait tenu des propos analogues, soulignant la divergence sur ce point entre Barack Obama et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a évité soigneusement jusqu'à présent d'évoquer un Etat pour les Palestiniens.
Artisan des accords de paix de 1998 en Irlande du Nord, George Mitchell a réaffirmé également que sa nouvelle mission au Proche-Orient visait à aboutir à "une reprise prompte et une conclusion rapide" des négociations visant à la naissance d'un Etat palestinien coexistant en paix avec Israël.
"Nous sommes engagés actuellement dans des discussions sérieuses avec les Israéliens, les Palestiniens et d'autres partenaires régionaux qui soutiennent cet effort", a déclaré l'émissaire américain, qui est attendu jeudi à Beyrouth puis ensuite à Damas et au Caire.
De retour à Jérusalem, où il a rencontré Tzipi Livni, chef de l'opposition parlementaire israélienne, George Mitchell a précisé que Washington était en quête d'"une paix régionale globale qui n'implique pas seulement Israël et les Palestiniens, mais aussi les Syriens, les Libanais et tous les pays environnants".
Mahmoud Abbas, qui refuse de reprendre les négociations avec Israël sans gel total des activités de colonisation et reconnaissance préalable par l'Etat juif du principe d'un Etat palestinien, n'a fait de son côté aucun commentaire devant la presse après son entretien avec Mitchell.
Mais le négociateur palestinien Saëb Erekat a estimé que les Etats-Unis avaient "exprimé clairement leur intention de revigorer le processus de paix et leur attente que les deux parties honorent leurs obligations aux termes de la feuille de route".
Ce plan de paix international datant de 2003 impose à Israël de geler tout activité de colonisation, ce qu'il n'a pas fait, et à l'Autorité palestinienne d'Abbas de mettre au pas les mouvements armés palestiniens, ce qu'il ne peut faire ayant perdu en juin 2007 le contrôle de la bande de Gaza.
Un collaborateur de Mahmoud Abbas a estimé que la position de la nouvelle administration américaine était "encourageante", mais que celle du gouvernement de Benjamin Netanyahu était "obscure et décevante".
Le chef du gouvernement israélien, dont la coalition est dominée par la droite, a fait savoir qu'il prononcerait dimanche un "important" discours - qui "intéressera", selon lui, Obama - pour présenter sa "vision de la manière de faire avancer le processus de paix avec les Palestiniens et l'ensemble du monde arabe".
Source: Reuters via Yahoo News
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