Miss France 2008, la jeune Réunionnaise Valérie Bègue, dont la couronne était menacée depuis la parution de photos suggestives, conserve in extremis son titre mais elle ne peut plus rêver d'être un jour Miss Europe ou Miss Monde.
De 9H15 à 10H30, une réunion à huis clos s'est déroulée dans un hôtel parisien à laquelle participaient des représentants de la société Miss France et du comité France pour statuer sur le sort de la jeune femme, en sa présence.
Un accord écrit et signé de la présidente du Comité Miss France Geneviève de Fontenay et Valérie Bègue est finalement intervenu.
Valérie Bègue, revenue la veille de la Réunion, a annoncé qu'elle s'engageait "à reverser l'intégralité des dommages et intérêts des actions judiciaires qu'elle est susceptible de recevoir (ndlr: à la suite de la publication des photos) à deux associations, "Vaincre la mucoviscidose" et la ligue contre le cancer du sein.
Valérie Bègue, dont l'élection est soumise à un règlement scrupuleux , a souligné à nouveau que ces "photos avaient été faites à titre privé".
"J'ai été naïve. je suis victime d'une utilisation illicite de ces photos. Une procédure est actuellement en cours contre le magazine incriminé et toutes les autres presses ou personnes qui ont porté atteinte à ma vie privée", a ajouté Miss France 2008.
La présidente du Comité Miss France, Geneviève de Fontenay, a répété que "les photos choquent et continuent de choquer. Ce ne sont pas des photos innocentes. Elles ne correspondent absolument pas à l'image de Miss France !".
Mais elle a indiqué avoir tenu compte des arguments de Takis Candilis, directeur de la fiction et des programmes de divertissement de TF1 -- qui a diffusé l'élection -- rappelant que pour la première fois le public avait été associé au choix de la Miss "sans savoir que ces photos existaient".
"Il était donc difficile d'enlever le titre, mais j'ai émis des réserves, notamment qu'elle ne participe pas à des élections internationales, ce qui lui serait de toute manière refusé car les règles sont les mêmes", a ajouté Geneviève de Fontenay.
Les concours Miss Europe ou Miss Monde refusent en outre des dauphines de remplacement.
La présidente du comité Miss France a insisté à cette occasion sur le fait que "les candidates doivent toutes être éligibles avec les conditions requises dans nos règlements".
Mme de Fontenay regrette enfin à propos de sa phrase -- "elle est à la Réunion qu'elle y reste" -- que "certains aient pu penser qu'elle pouvait en vouloir à la Réunion alors qu'elle n'a jugé que des faits qui auraient dû conduire à écarter Valérie Bègue de l'élection Miss Réunion".
Pendant un "temps donné", Miss France 2008 ne participera pas non plus aux élections régionales en France, dans le cadre des sélections en vue de Miss France 2009.
Geneviève de Fontenay avait demandé la démission de Valérie Bègue, élue le 8 décembre, après la parution le 21 décembre dans le magazine Entrevue de photos prises il y a trois ans selon elle, la montrant léchant un yaourt renversé ou posant en maillot de bain dans la position du Christ sur une croix.
Depuis, La Réunion s'était mobilisée, politiques et évêque en tête, en faveur de Valérie Bègue qui a même reçu le soutien du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi.
Le secrétaire d'Etat s'est immédiatement réjoui de la décision prise à l'égard de Miss France 2008. "La Réunion qui a déjà été bien éprouvée ces derniers mois ne méritait pas une fois de plus d'être pointée du doigt", a-t-il déclaré.
Source: http://fr.news.yahoo.com
De 9H15 à 10H30, une réunion à huis clos s'est déroulée dans un hôtel parisien à laquelle participaient des représentants de la société Miss France et du comité France pour statuer sur le sort de la jeune femme, en sa présence.
Un accord écrit et signé de la présidente du Comité Miss France Geneviève de Fontenay et Valérie Bègue est finalement intervenu.
Valérie Bègue, revenue la veille de la Réunion, a annoncé qu'elle s'engageait "à reverser l'intégralité des dommages et intérêts des actions judiciaires qu'elle est susceptible de recevoir (ndlr: à la suite de la publication des photos) à deux associations, "Vaincre la mucoviscidose" et la ligue contre le cancer du sein.
Valérie Bègue, dont l'élection est soumise à un règlement scrupuleux , a souligné à nouveau que ces "photos avaient été faites à titre privé".
"J'ai été naïve. je suis victime d'une utilisation illicite de ces photos. Une procédure est actuellement en cours contre le magazine incriminé et toutes les autres presses ou personnes qui ont porté atteinte à ma vie privée", a ajouté Miss France 2008.
La présidente du Comité Miss France, Geneviève de Fontenay, a répété que "les photos choquent et continuent de choquer. Ce ne sont pas des photos innocentes. Elles ne correspondent absolument pas à l'image de Miss France !".
Mais elle a indiqué avoir tenu compte des arguments de Takis Candilis, directeur de la fiction et des programmes de divertissement de TF1 -- qui a diffusé l'élection -- rappelant que pour la première fois le public avait été associé au choix de la Miss "sans savoir que ces photos existaient".
"Il était donc difficile d'enlever le titre, mais j'ai émis des réserves, notamment qu'elle ne participe pas à des élections internationales, ce qui lui serait de toute manière refusé car les règles sont les mêmes", a ajouté Geneviève de Fontenay.
Les concours Miss Europe ou Miss Monde refusent en outre des dauphines de remplacement.
La présidente du comité Miss France a insisté à cette occasion sur le fait que "les candidates doivent toutes être éligibles avec les conditions requises dans nos règlements".
Mme de Fontenay regrette enfin à propos de sa phrase -- "elle est à la Réunion qu'elle y reste" -- que "certains aient pu penser qu'elle pouvait en vouloir à la Réunion alors qu'elle n'a jugé que des faits qui auraient dû conduire à écarter Valérie Bègue de l'élection Miss Réunion".
Pendant un "temps donné", Miss France 2008 ne participera pas non plus aux élections régionales en France, dans le cadre des sélections en vue de Miss France 2009.
Geneviève de Fontenay avait demandé la démission de Valérie Bègue, élue le 8 décembre, après la parution le 21 décembre dans le magazine Entrevue de photos prises il y a trois ans selon elle, la montrant léchant un yaourt renversé ou posant en maillot de bain dans la position du Christ sur une croix.
Depuis, La Réunion s'était mobilisée, politiques et évêque en tête, en faveur de Valérie Bègue qui a même reçu le soutien du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi.
Le secrétaire d'Etat s'est immédiatement réjoui de la décision prise à l'égard de Miss France 2008. "La Réunion qui a déjà été bien éprouvée ces derniers mois ne méritait pas une fois de plus d'être pointée du doigt", a-t-il déclaré.
Source: http://fr.news.yahoo.com
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