Lors d'une conférence de presse à Moscou, la première question n'a pas été posée par un journaliste, mais par Nikolaï Kourianovitch, député à la Douma (chambre basse du parlement russe), qui est intervenu "au nom des nationalistes orthodoxes russes". Le député a notamment demandé pourquoi M. Gorbatchev, qui "a détruit le grand empire qu'était l'Union soviétique et a réunifié l'Allemagne", trouvait un bon accueil aux Etats-Unis et où il trouvait de l'argent pour financer sa fondation.
"J'aurais pu vous conseiller de vous taire, parce que cette réponse aurait été la plus lapidaire et adéquate. Mais je n'oublie jamais que la "glasnost" (politique de transparence) a commencé par la "perestroïka", qu'elle a été lancée par moi-même", a répondu l'ancien dirigeant soviétique.
"C'est ça notre Douma! Voilà les gens, voilà les esprits auxquels je suis confronté tous les jours", s'est-il défendu.
Le régime créé dans les années 1930 "a imposé une société totalitaire, il a mis au pas l'élite intellectuelle en entravant la libre initiative et en empêchant de résoudre les problèmes vitaux de la population", a souligné M. Gorbatchev en expliquant le bien-fondé de la "perestroïka".
"Un pays riche en ressources naturelles et en talents était dans l'incapacité de résoudre des problèmes élémentaires, de remédier au déficit de dentifrice, de lessive et de collants pour les femmes. Le Comité central (du Parti communiste) est allé jusqu'à créer une commission pour pourvoir les femmes en collants", s'est-il souvenu.
En rejetant les accusations de vénalité, M. Gorbatchev a souligné que sa fondation était en train de rassembler toute la documentation possible sur la "perestroïka" et qu'elle venait de publier un premier livre justifiant les réformes
"J'aurais pu vous conseiller de vous taire, parce que cette réponse aurait été la plus lapidaire et adéquate. Mais je n'oublie jamais que la "glasnost" (politique de transparence) a commencé par la "perestroïka", qu'elle a été lancée par moi-même", a répondu l'ancien dirigeant soviétique.
"C'est ça notre Douma! Voilà les gens, voilà les esprits auxquels je suis confronté tous les jours", s'est-il défendu.
Le régime créé dans les années 1930 "a imposé une société totalitaire, il a mis au pas l'élite intellectuelle en entravant la libre initiative et en empêchant de résoudre les problèmes vitaux de la population", a souligné M. Gorbatchev en expliquant le bien-fondé de la "perestroïka".
"Un pays riche en ressources naturelles et en talents était dans l'incapacité de résoudre des problèmes élémentaires, de remédier au déficit de dentifrice, de lessive et de collants pour les femmes. Le Comité central (du Parti communiste) est allé jusqu'à créer une commission pour pourvoir les femmes en collants", s'est-il souvenu.
En rejetant les accusations de vénalité, M. Gorbatchev a souligné que sa fondation était en train de rassembler toute la documentation possible sur la "perestroïka" et qu'elle venait de publier un premier livre justifiant les réformes
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