Mi-décembre, le ministère du Budget a dénoncé au parquet de Paris plusieurs dossiers présumés de fraude fiscale concernant ces trois sociétés et une trentaine de particuliers. Tous ces dossiers sont actuellement à l'étude au parquet de Paris qui n'a pas précisé quand cette enquête serait ouverte.
Une vaste affaire de fraude fiscale avait éclaté en février dernier, après que les services de renseignement allemands ont annoncé avoir versé cinq millions d'euros à un informateur pour un CD-ROM contenant les noms de 1.400 fraudeurs présumés. Environ 200 contribuables français étaient soupçonnés d'être détenteurs de comptes bancaires au Liechtenstein susceptibles d'être utilisés à des fins d'évasion fiscale.
Contacté, le groupe Michelin a "démenti formellement les informations" du quotidien, précisant n'avoir "aucun compte au Liechtenstein". Un porte-parole de Total a affirmé que le groupe pétrolier ne possédait aucune fondation au Liechtenstein ni, aujourd'hui, de compte dans ce pays. "Nous n'avons aucune société ni activité au Liechtenstein, sauf deux stations-service", a-t-il déclaré.
"Ni le groupe Adidas ni d'autres filiales françaises n'ont été sollicitées par les autorités françaises et leurs services concernés sur les investigations en cours concernant les questions de fraude fiscale. Nous réfutons catégoriquement toute spéculation à ce propos", a déclaré la directrice du service de presse d'Adidas, Emmanuelle Gaye, se référant à la déclaration officielle du groupe.
"Nous avons été le plus loin possible enquêter sur l'ensemble des comptes, régularisé bon nombre de situations et transmis à la justice trois dossiers. La justice a confié au service national de douane judiciaire l'enquête qui, maintenant, est en cours sous un angle judiciaire", a expliqué Eric Woerth. Le ministre du Budget s'expliquait à propos des suites de la découverte en février 2008 d'une fraude fiscale au Liechtenstein impliquant une soixantaine de groupes français.
Dans cette affaire, 64 dossiers ont été examinés, a précisé M. Woerth. "Ce sont des groupes familiaux dans la plupart du temps. Quelquefois, ce sont des comptes ouverts depuis 20 ou 30 ans, donc il y a autant d'histoires que de comptes", a-t-il ajouté. "Quand on regarde uniquement ceux qui sont vivants ou qui sont français, ça fait à peu près la moitié, et sur la moitié aujourd'hui, les deux tiers environ ont régularisé leur situation et un tiers sont en cours de le faire", "c'est-à-dire payer l'impôt qui a été édulcoré (...) et en même temps payer les pénalités qui vont avec".
"Et puis il y a trois dossiers qui (....) dépassaient la compétence du fisc, sur lesquels il n'avait pas le pouvoir d'enquête pour aller plus loin et donc ce sont ces dossiers (...) que j'ai transmis à la justice", a-t-il répété.
Cette information intervient opportunément pour le gouvernement français à deux jours de l'ouverture du G-20 sur la régulation de l'économie mondiale alors que les paradis fiscaux sont montrés du doigt.
Source: Yahoo News
Une vaste affaire de fraude fiscale avait éclaté en février dernier, après que les services de renseignement allemands ont annoncé avoir versé cinq millions d'euros à un informateur pour un CD-ROM contenant les noms de 1.400 fraudeurs présumés. Environ 200 contribuables français étaient soupçonnés d'être détenteurs de comptes bancaires au Liechtenstein susceptibles d'être utilisés à des fins d'évasion fiscale.
Contacté, le groupe Michelin a "démenti formellement les informations" du quotidien, précisant n'avoir "aucun compte au Liechtenstein". Un porte-parole de Total a affirmé que le groupe pétrolier ne possédait aucune fondation au Liechtenstein ni, aujourd'hui, de compte dans ce pays. "Nous n'avons aucune société ni activité au Liechtenstein, sauf deux stations-service", a-t-il déclaré.
"Ni le groupe Adidas ni d'autres filiales françaises n'ont été sollicitées par les autorités françaises et leurs services concernés sur les investigations en cours concernant les questions de fraude fiscale. Nous réfutons catégoriquement toute spéculation à ce propos", a déclaré la directrice du service de presse d'Adidas, Emmanuelle Gaye, se référant à la déclaration officielle du groupe.
"Nous avons été le plus loin possible enquêter sur l'ensemble des comptes, régularisé bon nombre de situations et transmis à la justice trois dossiers. La justice a confié au service national de douane judiciaire l'enquête qui, maintenant, est en cours sous un angle judiciaire", a expliqué Eric Woerth. Le ministre du Budget s'expliquait à propos des suites de la découverte en février 2008 d'une fraude fiscale au Liechtenstein impliquant une soixantaine de groupes français.
Dans cette affaire, 64 dossiers ont été examinés, a précisé M. Woerth. "Ce sont des groupes familiaux dans la plupart du temps. Quelquefois, ce sont des comptes ouverts depuis 20 ou 30 ans, donc il y a autant d'histoires que de comptes", a-t-il ajouté. "Quand on regarde uniquement ceux qui sont vivants ou qui sont français, ça fait à peu près la moitié, et sur la moitié aujourd'hui, les deux tiers environ ont régularisé leur situation et un tiers sont en cours de le faire", "c'est-à-dire payer l'impôt qui a été édulcoré (...) et en même temps payer les pénalités qui vont avec".
"Et puis il y a trois dossiers qui (....) dépassaient la compétence du fisc, sur lesquels il n'avait pas le pouvoir d'enquête pour aller plus loin et donc ce sont ces dossiers (...) que j'ai transmis à la justice", a-t-il répété.
Cette information intervient opportunément pour le gouvernement français à deux jours de l'ouverture du G-20 sur la régulation de l'économie mondiale alors que les paradis fiscaux sont montrés du doigt.
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française