La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, doit être entendue ce vendredi après-midi en tant que témoin pour la seconde fois par les juges de l'affaire Clearstream qui souhaitent préciser son degré de connaissance de ce dossier de dénonciation calomnieuse.
Michèle Alliot-Marie avait déjà été entendue le 9 novembre 2006 sous le même statut pendant plus de onze heures par les deux magistrats alors qu'elle était ministre de la Défense et numéro trois du gouvernement de Dominique de Villepin.
Les magistrats cherchent à déterminer le degré de connaissance qu'elle a eu, en 2003 et 2004, de l'affaire Clearstream dans laquelle M. de Villepin a été mis en examen le 27 juillet.
Cette nouvelle audition fait suite à une confrontation organisée mi-novembre par les juges entre le général Philippe Rondot, témoin clef de l'affaire, et Philippe Marland, ancien chef de cabinet de Mme Alliot-Marie au ministère de la Défense.
Ex-conseiller du ministre pour le renseignement et les opérations spéciales (Cros), le général Rondot avait été chargé fin 2003 par Mme Alliot-Marie d'une enquête sur des personnels du ministère de la Défense dont les noms figuraient sur les listings de la chambre de compensation.
Ces listings accusaient -à tort- des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, de détenir des comptes occultes chez Clearstream. Selon des notes inédites révélées en juillet 2007, le général Rondot dit avoir rendu compte au ministre, en mai 2004, de la transmission anonyme à la justice des listings bancaires, dont la fausseté a été établie plus tard, mais au sujet desquels il avait déjà des doutes.
Mme Alliot-Marie a pour sa part démenti avoir été informée d'une "entreprise de déstabilisation", soutenant n'avoir découvert la présence de personnalités politiques dans les listings qu'à l'été 2004, dans la presse.
Source: http://news.fr.msn.com
Michèle Alliot-Marie avait déjà été entendue le 9 novembre 2006 sous le même statut pendant plus de onze heures par les deux magistrats alors qu'elle était ministre de la Défense et numéro trois du gouvernement de Dominique de Villepin.
Les magistrats cherchent à déterminer le degré de connaissance qu'elle a eu, en 2003 et 2004, de l'affaire Clearstream dans laquelle M. de Villepin a été mis en examen le 27 juillet.
Cette nouvelle audition fait suite à une confrontation organisée mi-novembre par les juges entre le général Philippe Rondot, témoin clef de l'affaire, et Philippe Marland, ancien chef de cabinet de Mme Alliot-Marie au ministère de la Défense.
Ex-conseiller du ministre pour le renseignement et les opérations spéciales (Cros), le général Rondot avait été chargé fin 2003 par Mme Alliot-Marie d'une enquête sur des personnels du ministère de la Défense dont les noms figuraient sur les listings de la chambre de compensation.
Ces listings accusaient -à tort- des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, de détenir des comptes occultes chez Clearstream. Selon des notes inédites révélées en juillet 2007, le général Rondot dit avoir rendu compte au ministre, en mai 2004, de la transmission anonyme à la justice des listings bancaires, dont la fausseté a été établie plus tard, mais au sujet desquels il avait déjà des doutes.
Mme Alliot-Marie a pour sa part démenti avoir été informée d'une "entreprise de déstabilisation", soutenant n'avoir découvert la présence de personnalités politiques dans les listings qu'à l'été 2004, dans la presse.
Source: http://news.fr.msn.com
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