Le corps sans vie d'un homme, sans domicile fixe, a été retrouvé en plein jour dans une rue du 2ᵉ arrondissement de Lyon. Selon les premiers éléments, la victime présentait une plaie profonde à la tête, semblant avoir été frappée par un parpaing. Ce dernier, maculé de sang, a été retrouvé à proximité du corps. Les forces de l’ordre ont rapidement exploité les images de vidéosurveillance du secteur, qui montrent un individu frappant la victime avant de s'enfuir.
Bien que l'agresseur n'ait pas encore été appréhendé, un lien commence à se dessiner avec un incident similaire survenu à Rotterdam, en début de mois. En effet, un autre sans-abri avait été attaqué de manière presque identique à Rotterdam, le 5 novembre. Un individu, toujours non identifié, avait jeté un bloc de béton sur la tête de sa victime alors qu'il dormait près du Musée maritime de Lievehaven. Cette attaque, captée par des caméras de surveillance, avait laissé la victime dans un état grave, mais elle a survécu.
Le suspect recherché pour ces deux attaques présente des caractéristiques semblables. Selon les autorités néerlandaises, l’agresseur de Rotterdam, âgé entre 30 et 40 ans, est un homme de taille moyenne avec des cheveux rasés. Lors de son attaque à Rotterdam, il était vêtu d’une veste noire à capuche, d'un jean foncé et de baskets aux lacets rouges ou oranges, et il portait un sac de courses en tissu. Après l'attaque, il est apparu à la gare de Breda, se dirigeant vers la Belgique.
Les images de vidéosurveillance des deux affaires laissent penser qu'il pourrait s'agir du même individu, en raison de la similitude du modus operandi et des descriptions physiques. Les autorités françaises, ainsi que les néerlandaises, mènent des enquêtes parallèles et lancent des appels à témoins afin de faire toute la lumière sur ces agressions violentes.
En attendant, à Lyon, les enquêteurs continuent de scruter les enregistrements vidéo et d’interroger des témoins potentiels. L’attaque contre le SDF lyonnais a choqué les habitants de la ville, d'autant plus qu’elle a eu lieu en plein matin, au cœur d'un quartier commerçant. La victime, identifiée comme étant d’origine moldave, aurait été frappée alors qu’elle se trouvait à proximité de son campement de fortune.
La similitude entre les deux meurtres soulève plusieurs questions, notamment la possibilité qu'un même individu cible délibérément des personnes vulnérables et sans-abri. Les enquêteurs se concentrent donc sur les points communs entre les deux affaires pour tenter de comprendre les motivations du suspect et son mode opératoire.
Les autorités françaises et néerlandaises continuent de coordonner leurs efforts pour appréhender ce suspect qui semble ne laisser aucune chance à ses victimes. Les images de surveillance des deux villes, qui montrent un homme frappant sans prévenir, renforcent l’idée d’une action préméditée et calculée.
Les SDF, déjà particulièrement vulnérables, se retrouvent ici victimes d'un tueur qui semble agir de manière systématique. Une inquiétude grandit parmi les associations de défense des sans-abri, qui appellent à davantage de mesures pour protéger cette population à risque. L’enquête pourrait, à terme, révéler un schéma récurrent de violence ciblée.
Le suspect demeure en fuite, et les autorités appellent à la vigilance. De nouvelles informations pourraient émerger dans les prochains jours alors que les enquêtes progressent. Si un lien entre les deux meurtres se confirme, cela marquerait un tournant dans les investigations, et la découverte du tueur pourrait permettre de prévenir de futurs drames.
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