Les propos du chef de l'Etat, tenus à l'occasion de la journée du souvenir des répressions du temps de l'Union soviétique, surviennent, selon des défenseurs des droits de l'homme, sur fond de tentatives rampantes d'une partie de la classe politique pour redorer le blason du "petit père des peuples", notamment en en faisant avant tout le héros de la lutte contre l'Allemagne nazie.
Dmitri Medvedev met en garde contre les tentatives de "réhabilitation des responsables de l'extermination de leur propre peuple".
"Voici deux ans, des sociologues ont réalisé une enquête concluant que près de 90% des jeunes Russes de la tranche 18-24 ans ne pouvaient même pas citer des noms de personnalités qui ont souffert ou péri pendant les années de répression", a-t-il dit. "Cela ne peut que nous inquiéter".
"Rien ne peut justifier les répressions", ajoute le chef de l'Etat.
La journée du souvenir aux victimes des répressions de l'ère soviétique a été décrétée en 1991 par le premier président de l'ère postsoviétique, Boris Eltsine, pour lequel il était essentiel de bien connaître les horreurs du passé si l'on voulait bâtir la démocratie.
Staline fait toutefois encore l'objet d'un débat animé en Russie, près de 20 ans après le démantèlement de l'URSS fin 1991. Pour certains, il fut un tyran particulièrement cruel qui envoya des millions de personnes à la mort et pervertit les idéaux de la révolution bolchevique.
Pour la majorité des Russes, néanmoins, Staline demeure celui qui sut faire front face à l'offensive de l'armée allemande, de 1941 à 1945, et qui transforma l'Union soviétique en une superpuissance militaire et économique.
Pour Dmitri Medvedev, les Russes doivent veiller à ce que l'on ne tente pas de réviser l'histoire de la répression.
"Nous faisons tout particulièrement attention à ce que l'on ne falsifie pas notre histoire. Pour certaines raisons, nous pensons souvent que tout se limite à refuser les tentatives de révisions des résultats de la Grande Guerre patriotique (NDLR, la Seconde Guerre mondiale)", a-t-il dit.
"Mais il est également important de ne pas permettre que le rétablissement de la vérité historique serve de prétexte pour réhabiliter ceux qui furent responsables de la répression", ajoute le numéro un du Kremlin.
Source: Reuters via Yahoo News
Dmitri Medvedev met en garde contre les tentatives de "réhabilitation des responsables de l'extermination de leur propre peuple".
"Voici deux ans, des sociologues ont réalisé une enquête concluant que près de 90% des jeunes Russes de la tranche 18-24 ans ne pouvaient même pas citer des noms de personnalités qui ont souffert ou péri pendant les années de répression", a-t-il dit. "Cela ne peut que nous inquiéter".
"Rien ne peut justifier les répressions", ajoute le chef de l'Etat.
La journée du souvenir aux victimes des répressions de l'ère soviétique a été décrétée en 1991 par le premier président de l'ère postsoviétique, Boris Eltsine, pour lequel il était essentiel de bien connaître les horreurs du passé si l'on voulait bâtir la démocratie.
Staline fait toutefois encore l'objet d'un débat animé en Russie, près de 20 ans après le démantèlement de l'URSS fin 1991. Pour certains, il fut un tyran particulièrement cruel qui envoya des millions de personnes à la mort et pervertit les idéaux de la révolution bolchevique.
Pour la majorité des Russes, néanmoins, Staline demeure celui qui sut faire front face à l'offensive de l'armée allemande, de 1941 à 1945, et qui transforma l'Union soviétique en une superpuissance militaire et économique.
Pour Dmitri Medvedev, les Russes doivent veiller à ce que l'on ne tente pas de réviser l'histoire de la répression.
"Nous faisons tout particulièrement attention à ce que l'on ne falsifie pas notre histoire. Pour certaines raisons, nous pensons souvent que tout se limite à refuser les tentatives de révisions des résultats de la Grande Guerre patriotique (NDLR, la Seconde Guerre mondiale)", a-t-il dit.
"Mais il est également important de ne pas permettre que le rétablissement de la vérité historique serve de prétexte pour réhabiliter ceux qui furent responsables de la répression", ajoute le numéro un du Kremlin.
Source: Reuters via Yahoo News
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