Selon les organisations syndicales, le mouvement de grève des gardes et des astreintes est suivi, en moyenne nationale, par 60% des internes chaque soir. Un mot d'ordre de grève totale, c'est-à-dire englobant aussi les activités de jour, a également été lancé depuis le 1er octobre mais son ampleur reste pour l'heure très limitée, selon les syndicats.
Les internes protestent contre les mesures contenues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2008. Examiné jeudi en conseil des ministres, il prévoit notamment une régulation de la liberté d'installation des médecins afin de tenter de juguler le manque de praticiens dans certaines régions.
Les syndicats exigent le retrait pur et simple de ces mesures pour arrêter la grève et ont obtenu le soutien de la quasi-totalité des organisations de médecins, dont la principale d'entre elles, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).
Jeudi, les manifestants se rassembleront à partir de 13h devant le parvis de la gare Montparnasse, avant un défilé jusqu'au ministère de la Santé où une délégation va demander à être reçue. Les syndicats tablent sur la participation d'au moins 5.000 internes.
Depuis le 3 octobre, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a reçu les syndicats d'internes un par un, sans qu'une sortie de crise ne puisse être trouvée. Après ces entretiens séparés, "les jeunes médecins refusent les propositions ministérielles de conventionnement sélectif, qui signeraient la fin de notre système de soins solidaire", explique l'Intersyndicale nationale des internes des hôpitaux (ISNIH).
"Nous demandons le retrait pur et simple de ces mesures contre-productives, préalable à des Etats généraux de la Santé, qui seuls pourront définir les solutions à apporter collectivement au défi de la démographie médicale, sans léser nos patients en créant une médecine à deux vitesses", poursuit l'ISNIH dans un communiqué.
"On va perdre 15% à 20% de médecins quelque soit la spécialisation d'ici à 2015, et ce n'est pas en empêchant des médecins de s'installer dans certains endroits qu'on va régler ce problème de démographie", explique Lionel Michel, porte-parole de l'Intersyndicale nationale autonome représentatives des internes de médecine générale (INSNAR-IMG).
"L'aménagement du territoire est un préalable indispensable avant d'entamer une réflexion sur l'installation des médecins", a-t-il ajouté. Les syndicats mettent en effet en avant que si des jeunes médecins ne s'installent plus dans certaines régions, c'est "parce qu'il n'y a plus d'école, de postes, bref de services publics en général. On fait comment lorsqu'on a une famille?".
Les internes protestent contre les mesures contenues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2008. Examiné jeudi en conseil des ministres, il prévoit notamment une régulation de la liberté d'installation des médecins afin de tenter de juguler le manque de praticiens dans certaines régions.
Les syndicats exigent le retrait pur et simple de ces mesures pour arrêter la grève et ont obtenu le soutien de la quasi-totalité des organisations de médecins, dont la principale d'entre elles, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).
Jeudi, les manifestants se rassembleront à partir de 13h devant le parvis de la gare Montparnasse, avant un défilé jusqu'au ministère de la Santé où une délégation va demander à être reçue. Les syndicats tablent sur la participation d'au moins 5.000 internes.
Depuis le 3 octobre, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a reçu les syndicats d'internes un par un, sans qu'une sortie de crise ne puisse être trouvée. Après ces entretiens séparés, "les jeunes médecins refusent les propositions ministérielles de conventionnement sélectif, qui signeraient la fin de notre système de soins solidaire", explique l'Intersyndicale nationale des internes des hôpitaux (ISNIH).
"Nous demandons le retrait pur et simple de ces mesures contre-productives, préalable à des Etats généraux de la Santé, qui seuls pourront définir les solutions à apporter collectivement au défi de la démographie médicale, sans léser nos patients en créant une médecine à deux vitesses", poursuit l'ISNIH dans un communiqué.
"On va perdre 15% à 20% de médecins quelque soit la spécialisation d'ici à 2015, et ce n'est pas en empêchant des médecins de s'installer dans certains endroits qu'on va régler ce problème de démographie", explique Lionel Michel, porte-parole de l'Intersyndicale nationale autonome représentatives des internes de médecine générale (INSNAR-IMG).
"L'aménagement du territoire est un préalable indispensable avant d'entamer une réflexion sur l'installation des médecins", a-t-il ajouté. Les syndicats mettent en effet en avant que si des jeunes médecins ne s'installent plus dans certaines régions, c'est "parce qu'il n'y a plus d'école, de postes, bref de services publics en général. On fait comment lorsqu'on a une famille?".
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