«J'avais six ans et tout s'est envolé dans un grenier» «5 ans. Mon oncle». «Toute mon enfance volée par un homme, mon père ». Dans ces tweets, les victimes parlent du silence sur le long terme et de ses conséquences. « Je n'ai jamais rien construit. Ma vie sociale, professionnelle ou sentimentale n'est qu'une succession d'échecs et d'isolement» écrit une internaute.
Le hashtag fait suite à la publication du livre de Camille Kouchner, la familia grande. Parut le 7 janvier, elle y accuse le politologue Olivier Duhamel d'inceste sur son beau-fils alors âgé de 14 ans.
Une enquête pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans » a été ouverte. Le constitutionnaliste a démissionné de toutes ses fonctions. Cela fit grand bruit dans le monde politique et intellectuel. De nombreux responsables sont accusés d'êtres informés des faits, sans pour autant avoir agi en conséquence. On retrouve dans cette liste Elisabeth Guigou; l'ancienne ministre. Elle a depuis, renoncé à la commission sur l'inceste dont elle était à la tête. On note aussi le directeur de Sciences Po Frédéric Mion, appelé à la démission par nombre de ses élèves.
L'inceste toucherait une personne sur dix en France. Les témoignages mettent donc des mots clairs sur des situations plus banales qu'il n'y paraît.
Madeline Da Silva, du collectif féministe NousToutes ayant lancé les premiers hashtags, affirme: « Ces tweets rendent compte de ce que les professionnels nous disent depuis des années : les auteurs d'inceste ne sont pas des monstres tapis dans une grotte, mais ce sont un père, un frère, un oncle... Des messieurs tout le monde, issus de tous les milieux sociaux ».
Le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, Adrien Taquet a salué sur Twitter les victimes. « Cette libération de la parole est indispensable, et doit s'accompagner de mesures fortes pour mieux protéger les victimes, mieux les accompagner, mieux réprimer les agresseurs ».
Nombre de témoignages s'accompagnent du hashtag «#onvouscroit». On y retrouve des élus et personnalités de tous bords. Passant par la député LREM Aurore Bergé à l’eurodéputé Manon Aubry. «Il faut suivre #metooinceste , soutenir ces victimes, admirer leur courage, remercier Camille Kouchner pour la voie historique qu'elle a ouverte, et exiger l'ouverture d'un débat sur l'imprescriptibilité et sur l'âge de consentement», écrit l'ancienne patronne du Medef Laurence Parisot.
Le maire écologiste de Montpellier écrit: «Le courage des témoignages qui s'expriment sur #metooinceste exige des réponses ».
Le hashtag fait suite à la publication du livre de Camille Kouchner, la familia grande. Parut le 7 janvier, elle y accuse le politologue Olivier Duhamel d'inceste sur son beau-fils alors âgé de 14 ans.
Une enquête pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans » a été ouverte. Le constitutionnaliste a démissionné de toutes ses fonctions. Cela fit grand bruit dans le monde politique et intellectuel. De nombreux responsables sont accusés d'êtres informés des faits, sans pour autant avoir agi en conséquence. On retrouve dans cette liste Elisabeth Guigou; l'ancienne ministre. Elle a depuis, renoncé à la commission sur l'inceste dont elle était à la tête. On note aussi le directeur de Sciences Po Frédéric Mion, appelé à la démission par nombre de ses élèves.
L'inceste toucherait une personne sur dix en France. Les témoignages mettent donc des mots clairs sur des situations plus banales qu'il n'y paraît.
Madeline Da Silva, du collectif féministe NousToutes ayant lancé les premiers hashtags, affirme: « Ces tweets rendent compte de ce que les professionnels nous disent depuis des années : les auteurs d'inceste ne sont pas des monstres tapis dans une grotte, mais ce sont un père, un frère, un oncle... Des messieurs tout le monde, issus de tous les milieux sociaux ».
Le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, Adrien Taquet a salué sur Twitter les victimes. « Cette libération de la parole est indispensable, et doit s'accompagner de mesures fortes pour mieux protéger les victimes, mieux les accompagner, mieux réprimer les agresseurs ».
Nombre de témoignages s'accompagnent du hashtag «#onvouscroit». On y retrouve des élus et personnalités de tous bords. Passant par la député LREM Aurore Bergé à l’eurodéputé Manon Aubry. «Il faut suivre #metooinceste , soutenir ces victimes, admirer leur courage, remercier Camille Kouchner pour la voie historique qu'elle a ouverte, et exiger l'ouverture d'un débat sur l'imprescriptibilité et sur l'âge de consentement», écrit l'ancienne patronne du Medef Laurence Parisot.
Le maire écologiste de Montpellier écrit: «Le courage des témoignages qui s'expriment sur #metooinceste exige des réponses ».
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