Covid-19 : le nombre de contaminations en hausse
Le Covid-19 n’a pas dit son dernier mot… au grand dam de tous ceux qui pensaient la pandémie derrière nous. Si les autorités ont décidé de ne pas prendre de mesures restrictives, elles restent tout de même attentives à l’évolution du virus. Notamment à celle des variants.
Il y a quatre ans que le Covid-19 a émergé en France. Actuellement, aucune mesure restrictive en réponse à l'épidémie n'est en vigueur.
Cependant, le virus persiste. Chaque jour, de nouveaux cas de contamination sont signalés. En fait, le 22 novembre, Santé publique France a observé une augmentation des indicateurs syndromiques en médecine de ville, avec une tendance à la hausse du taux de positivité des tests.
Ce variant serait assez résistant face au vaccin et provoquerait de nouveaux symptômes tels une irritation des yeux ou une éruption cutanée au niveau du visage. Toutefois, il ne serait pas plus contagieux que les variants précédents.
Une nouvelle vague pendant les fêtes ?
De plus, les fêtes ont toujours été une période à risque. En effet, les Français vont se retrouver en grand nombre dans des pièces fermées, favorisant la contamination.« Pour les fêtes, ce qu’il est probable qu’il surviendra c’est une augmentation du nombre de cas d’infections à coronavirus » , a prédit le virologue. Il a toutefois assuré qu’on « ne va pas observer des grandes vagues épidémiques comme on l’a vu précédemment » .
L’OMS a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme en rappelant que le Covid reste une « menace » . L’organisation a aussi ajouté qu’il ne s’agissait pas de la seule maladie dangereuse dont il faudra se méfier cet hiver.
Le nouveau variant du Covid-19 inquiète
les autorités identifient un nouveau variant . Baptisé Pirola ou BA.2.86, il est déjà présent dans le département de l’Aube, et il préoccupe. La raison ? Ses nombreuses mutations, plus de 40, qui le rendent difficile à maîtriser.
En étudiant les personnes contaminées, les scientifiques relèvent trois caractéristiques : une fièvre persistante pendant plusieurs jours, des symptômes similaires à ceux d’un gros rhume et des maux de tête.
Des symptômes que le gouvernement juge ne pas être « particulièrement inquiétants » , comme l’a déclaré le ministre de la Santé.
« On se tient prêt à accélérer la campagne de vaccination »
Toutefois, si ce variant semble moins violent que les précédents, il convient de garder de bonnes habitudes.Ainsi, le ministre rappelle : « On a des symptômes, on porte un masque, on va voir une personne fragile, on porte un masque. Aujourd’hui, quand vous avez le Covid, il est préférable de rester chez soi, de ne pas aller travailler » .
En cas de hausse significative des cas de Covid, le gouvernement se tient prêt. « On se tient prêt à accélérer la campagne de vaccination » , a confié Aurélien Rousseau sur le plateau de Télématin, précisant tout de même que les indicateurs restaient à des niveaux faibles.
Avant de déployer la grosse artillerie, le gouvernement compte sur « la responsabilisation de chacun« . « On sait ce que ça fait vivre au pays, ce que ça fait vivre au système de santé » , a-t-il rappelé.
Vaccins Pfizer et Moderna : Ce nouvel effet secondaire qui inquiète
Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a observé un nouvel effet secondaire lié aux vaccins ARN messager. Il est possible que dans certains cas très rares, les personnes aient des problèmes d’auditions.
l’ANSM a publié deux rapports sur les analyses d’un nouvel effet secondaire lié aux vaccins Pfizer et Moderna. D’après l’autorité sanitaire, ces cas de pertes d’auditions existent mais ils sont « très rares ». Pour l’instant l’ANSM ne confirme rien à 100 %. « À ce stade, le lien de causalité entre ce vaccin et les cas de surdité n’est pas établi. Mais il ne peut être exclu pour un certain nombre de cas. »
D’après les chiffres avancés par l’étude, cette perte d’audition aurait touché 191 personnes vaccinées avec le vaccin Pfizer et 60 avec Moderna. C’est à partir de 144 de ces cas post-injections, que l’ANSM a analysé la question avec l’aide de « deux spécialistes ORL ».
Pertes d’auditions post-vaccination : un problème qui touche les 30-65 ans
Cette perte d’audition comme effet secondaire touche surtout les adultes. En effet, deux tiers des personnes vaccinées avec Pfizer-BioNTech qui signalent une perte d’audition étaient âgés de 30 à 65 ans. Parmi eux, plus de la moitié déclare une surdité « légère » ou « moyenne 1er degré ».Mais ces effets secondaires peuvent être encore plus violents et inquiétants. Dix personnes indiquent être atteintes d’une surdité totale. Mais un rapport conclue que l’évolution « a été favorable pour la moitié avec des délais de régression connus dans quatre cas variant de un à quatre mois ».
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